Arles, 13200
Bienvenue à Arles, commune française de 51614 habitants située dans le département Bouches-du-Rhône et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.Vous trouverez ici quelques infos sur la commune et notre sélection de sites sur Arles.
     
 
 

Arles en bref

Département : Bouches-du-Rhône
Code postal : 13200
Population : 51614 habitants
Région : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Arrondissement : Arles
Canton : Canton non précisé

Histoire de Arles

Article détaillé : Histoire d'Arles.
Avant les Romains
Article détaillé : Histoire d'Arles à l'époque pré-romaine.
La province romaine de Narbonnaise créée en 118 av. J.C.
Oppidum Celto-Ligure, le site d’Arles est fréquenté par des commerçants méditerranéens. Avec la fondation de Marseille (600 av. J.-C.), la ville s'organise à la fin du Ve siècle av. J.-C. d'abord en emporion grec puis en colonie appelée Théliné.
Lors de la poussée celte du début du IVe siècle av. J.-C., la cité revient sous domination autochtone et reprend son patronyme d'Arelate. Au cours du IIe siècle av. J.-C., les conflits qui opposent Marseille et la confédération salyenne occasionnent à la cité d’importants dégâts.
Après l'écrasement de la confédération en 122 av. JC, les Romains s'installent en Provence. Arles se trouve probablement rattachée à la Gaule narbonnaise fondée en 118 av. JC, bien que certains historiens incluent dès cette époque la cité arlésienne dans la zone d'influence de Marseille.
Epoque romaine
Article détaillé : Histoire d'Arles à l'époque romaine.
Carte de l'Europe en 476 avec la Provence wisigothique, après la chute de l'Empire romain
Soutenant en 49 av. JC Jules César contre Marseille, Arles en est récompensée et devient une colonie romaine dès 46 av. JC. Sa fortune initiale date de cette époque.
Elle bénéficie pendant presque trois siècles de plusieurs plans d’urbanisme successifs au cours desquels elle s’embellit de ses nombreux monuments et se protège avec ses remparts. Le christianisme s’installe dans la cité et son premier évêque historiquement connu, Marcianus, est mentionné dès 254 dans une lettre de saint Cyprien.
Après les destructions des années 250-270, que la tradition historique impute aux Alamans, le développement urbain ne reprend qu'au début du IVe siècle, sous l'empereur Constantin, avec une nouvelle croissance politique et administrative, la cité devenant alors une résidence de l'empereur. Il y séjourne à plusieurs reprises et y organise le concile de 314.
Probablement en 407, l'administration impériale déplace la préfecture du prétoire des Gaules située jusqu'alors à Trèves, sur Arles qui connaît en conséquence une véritable renaissance politique puis ecclésiastique un siècle exactement après Constantin Ier. Toutefois, ce nouveau rôle n’exclut pas les menaces d’invasions des fédérés Wisigoths installés en Aquitaine depuis 418. Finalement, après de nombreuses tentatives, Arles est prise par Euric et devient ville wisigothique en 476.
Haut Moyen Âge
Article détaillé : Histoire d'Arles à l'époque haute-médiévale.
Arles, ville mérovingienne
Après une situation confuse au début du VIe siècle, Arles passe sous protectorat Ostrogoth en 508, puis devient ville franque en 536. Elle subit la peste de Justinien dès 543 ainsi que de nombreux sièges. Elle est investie à plusieurs reprises notamment en 570, 574, 587 et la population se regroupe alors dans une enceinte réduite. On signale également une crue dévastatrice en 580 et des famines, en particulier celle de 585.
Le siècle suivant, la cité est administrée par les représentants des branches mérovingiennes, soit dans le cadre d'une Provence unifiée, soit de manière individualisée par un duc. Dès la fin du VIIe siècle, le commerce entre l'Occident et l'Orient ne se fait plus que par les négociants juifs, probablement des Radhanites, seuls liens entre l'Islam et la Chrétienté qui utilisent les ports francs d'Arles et de Marseille.
Reprise en mains carolingienne
Vers le milieu des années 710, des troubles sont signalés[9], suivis à partir des années 720 par des raids sarrasins. Après la révolte en 735-739 du duc Mauronte allié aux Maures, Arles et Avignon sont pillées et mises au pas avec rigueur par le pouvoir carolingien. Toutefois à la fin du siècle, apparaît la Renaissance carolingienne qui se traduit dans la cité par le développement du commerce et la remise en culture du territoire.
Les voyages des Normands : celui de 859-860 en Méditerranée
Création du royaume de Provence
Mais dès la mort de Charlemagne, l’histoire d’Arles s’inscrit dans le processus de désagrégation de l'Empire carolingien. Au grè des successions apparaît un territoire autonome appelé royaume de Provence. Des ducs turbulents dirigent alors successivement la région d’Arles pillée en 842 et 850 par les Sarrasins puis en 859 par les Normands. Finalement le 15 octobre 879, Boson se fait sacrer Roi de Provence.
Ire dynastie des comtes de Provence
Au siècle suivant, Hugues d'Arles s'installe dès 911 à Arles dont il fait la capitale de son royaume. Après la mort d'Hugues en 948, on voit apparaître sous l'autorité distante de Conrad, la Ire dynastie des comtes de Provence, avec le comte Guillaume Ier, qui en chassant les Sarrasins en 973, s'émancipe de la suzeraineté du roi de Bourgogne et fonde la féodalité arlésienne. Dès 980, la paix revenue apporte les conditions d'un renouveau économique et la renommée du comte, un éphémère rayonnement politique. Arles, capitale du comté de Provence, entre dans le Moyen-Âge.
Moyen Age
XIe siècle : affaiblissement du pouvoir comtal
Dès les premières années du XIe siècle, les comtes de Provence[10] ne sont plus en mesure de tenir les grands lignages en respect et à la mort de Roubaud[11] s'ouvre une période de troubles[12], aggravée par la puissance des grandes familles[13], la militarisation de la société arlésienne[14] et le rattachement, en 1032, au Saint Empire romain germanique[15]. Autre facteur d'affaiblissement : la Réforme grégorienne. Suivant la Paix de Dieu[16], elle conduit après 1078 à une véritable crise politique[17], entre le comte affaibli[18] et l'archevêque d'Arles Aicard[19] excommunié mais soutenu par la cité et le comte de Toulouse, qui ne sera réglée qu'après 1096[20]. Sur le plan économique, le mouvement de reprise amorcé dès la fin du Xe siècle continue après l'an 1000. Des terres sont remises en culture et la cité se développe à l'extérieur des murs[21]. Après 1050[22], les défrichements[23] reprennent et la ville s'ouvre aux commerçants italiens[24].
Arles, le faubourg des Templiers encore mentionné sur une carte du début du XXe siècle (en haut et à droite de l'image)
XIIe siècle : création du consulat et essor économique
Le XIIe siècle arlésien est occupé par des péripéties complexes où s'affrontent Gènes et Pise et où s'opposent les familles de Barcelone et de Toulouse soutenues par leurs alliés arlésiens respectifs[25]. Dans ce contexte d'instabilité politique lié en partie à l'installation contestée en 1112[26] de la 2e dynastie des comtes de Provence qui sera une des causes des guerres Baussenques, Arles voit naître dès 1131 un mouvement d'émancipation urbaine appelé consulat[27]. Préoccupation de l'empereur Frédéric Barberousse[28] qui s'y fait sacrer Roi d'Arles en 1178, la ville en contrepartie perd vers 1180 son rôle de capitale comtale au profit d'Aix jugée moins turbulente et entreprend la construction d'une nouvelle enceinte vers 1195. En prolongement de la prospérité précédente Arles bénéficie durant ce siècle d'un développement économique avec notamment l'essor de ses activités maritimes, le commerce du sel et du vermillon qui enrichissent la caste des chevaliers urbains. Au niveau religieux, la ville accueille dès les années 1140, les Templiers et s'embellit de nombreuses églises romanes.
Fra Angelico, Saint Dominique de Guzmàn, fondateur de l'ordre des Dominicains qui s'installent à Arles en 1231
XIIIe siècle : avènement de la 1re dynastie d'Anjou et fin des velléités d'autonomie
Le mouvement d'émancipation urbaine se poursuit au XIIIe siècle toujours favorisé par l'empereur germanique et contrarié par de nouveaux acteurs tels l'Eglise confrontée aux Albigeois, les princes franciliens et la royauté française. Ainsi après les conflits de 1203-1218 liés au contexte de la première croisade des Albigeois, la cité s'oriente en 1220 vers un type de gouvernement particulier, la podestarie qui encourage l'extension territoriale de la communauté[29]. En 1235-1238 avec la confrérie des bailes puis en 1246-1250 lorsque la cité alliée à Avignon, Marseille et Barral des Baux fonde une ligue[30], Arles revendique une autonomie à tendance anti-cléricale[31] avant de capituler en 1251[32] devant Charles d'Anjou[33]. Les Capétiens après avoir mis en place une administration tatillonne[34], partent en Italie accompagnés de la noblesse arlésienne en 1265. Sur le plan politique, 1251 marque une rupture. La ville perd ses consuls remplacés par des fonctionnaires comtaux[35], ainsi que tous ses biens[36] et sa noblesse, autrefois fière, va désormais rechercher les honneurs en Italie, centre du nouveau pouvoir comtal. Le XIIIe siècle arlésien est également celui des ordres mendiants qui s'installent en nombre dans la ville[37]. Enfin, sur le plan économique la prospérité continue et à la fin du siècle Arles atteint son optimum démographique du Moyen Âge avec environ 15.000 habitants.
Moyen Âge tardif
Commencé avec l'accueil des juifs chassés du Languedoc en 1306[38], le Moyen Âge tardif arlésien se termine par le pogrom de 1484[39] suivi de l'expulsion des juifs de la cité[40] après le rattachement de la ville au Royaume de France en 1483. Entre ces deux dates, Arles va vivre un profond déclin avec un plus bas démographique de 5.000 habitants à la fin des années 1430 avant que n'apparaisse une lente reprise dans la seconde moitié du XVe siècle.
Carte de diffusion de la peste noire, 1347-1351
Les difficultés : la trilogie du Moyen Âge tardif
Après l'installation de la Ire dynastie Angevine en 1250, la cité subit un reflux général : d'abord politique au profit d'Aix, capitale du Comté, puis ecclésiastique au profit d'Avignon[41] et enfin commercial au profit d'Avignon et de Marseille. Ce phénomène se trouve amplifié à compter des années 1340-1350 par un effondrement démographique lié à la trilogie célèbre : guerres, pestes et disettes. Pour Arles, la disette est un accident, la peste un mal périodique[42] et la guerre une menace permanente, venant du continent au XIVe siècle [43] puis de la mer jusqu'à la fin des années 1460[44]. Ainsi Arles est assiégée en 1368 par Duguesclin représentant les intérêts du capétien Louis d'Anjou, prise en 1384 par les Tuchins lors de la guerre de succession de la reine Jeanne et menacée à plusieurs reprises au XVe siècle par les galères catalanes. Le 4 juin 1365, entre deux conflits, Charles IV roi de Bohême, voulant restaurer le Royaume d’Arles, s'y fait couronner roi dans la cathédrale Saint-Trophime.
Les transformations
Cette période difficile entraîne une solidarité communale plus grande, qui exclut toutefois les juifs[45], avec la multiplication des confréries, sortes d'associations laïques, charitables et funéraires qui structurent au quotidien la vie des arlésiens. Sur le plan politique, les guerres liées à l’installation de la seconde dynastie Angevine, permettent à la ville de retrouver en 1385[46] une partie de ses droits aliénés en 1251. Et paradoxalement dans ce contexte déprimé, le pays d'Arles fort demandeur en main d'œuvre devient un centre d'immigration[47]. Ces flux migratoires seront à l'origine de la reprise et du repeuplement des années 1470. La crise démographique de la fin du XIVe siècle, transforme toutefois l'économie arlésienne avec une agriculture qui décline au profit de l'élevage et du commerce des peaux et de la laine. Attirés par ce commerce, la présence de la papauté à Avignon et les fermes fiscales, des négociants italiens s'installent dans la cité et certains y fondent de puissantes familles[48].
À la fin du Moyen Âge, quand la Provence est rattachée au Royaume de France, la société arlésienne est devenue une société pastorale, avec une noblesse nombreuse et riche qui va dominer la ville jusqu'à la Révolution.
Ancien régime
Article détaillé : Histoire d'Arles sous l'Ancien Régime.
Buste d’Adam de Craponne et bassin de distribution de son canal à Lamanon, Bouches-du-Rhône
XVIe siècle
L'annexion d'Arles à la France se fait sans difficulté et en 1536 les Arlésiens témoignent de leur attachement à leur récente patrie en arrêtant la seconde invasion de la Provence de Charles Quint. La paix revenue, Arles s'enrichit grâce à son vaste terroir progressivement mis en culture. C'est de cette époque que datent les premières tentatives modernes de dessèchement des marais et d'irrigation avec notamment le canal de Craponne creusé dans les années 1550[49]. Cette période de prospérité se traduit par le développement artistique de la cité. Plusieurs monuments publics[50] et des hôtels particuliers de style Renaissance sont alors édifiés. Toutefois cette prospérité s'achève au début des années 1560 avec les guerres de religion[51]. Ces troubles religieux et politiques, ponctués par la visite royale de Charles IX et de sa mère Catherine de Médicis en automne 1564 ne prendront fin qu'avec le couronnement d'Henri IV[52]. A cette guerre civile se rajoutent des calamités naturelles, pestes[53] et inondations. Après toutes ces épreuves la situation financière d'Arles est catastrophique et la cité doit dès lors se résoudre à vendre une partie des biens communaux.
Arles, la place de la République avec l'Hôtel de ville et l'obélisque
XVIIe siècle
Au début XVIIe siècle, la ville toujours dans son enceinte doit restaurer ses remparts[54] en raison des conflits de religion latents en Provence et Languedoc. Sur le plan économique, la vente par la ville d'une partie de son immense territoire à la suite des Guerres de Religion, fait apparaître en Camargue de vastes domaines fonciers qui participent à la reconquête agricole de ce terroir déserté depuis des décennies. Vers 1625, des conditions climatiques favorables permettent un accroissement de la production et relancent l'idée de l'assèchement des marais[55]. En retour à l'enrichissement des classes nobles et bougeoises, les arts se développent[56] et la ville se pare d’un grand nombre d’hôtels particuliers. De même, des modifications notables sont apportées aux établissements religieux[57]. Dans ce renouveau architectural émerge le nouvel hôtel de ville[58] achevé en 1675[59], puis à compter de 1679, les consuls entreprennent une politique d’alignement qui modifie considérablement l’aspect du centre-ville. Déchue de tout rôle politique au profit d'Aix, Arles ne brille plus que par l'éclat de son archevêché. L'élan pastoral impulsé par le Concile de Trente est relayé dans la cité par des archevêques actifs. Il en résulte une multiplication de congrégations religieuses tandis que la poussée démographique incite à une rénovation des paroisses.
Fin de l'ancien régime
Au tournant du siècle, Arles va renouer avec un épisode de tensions et de catastrophes avec les risques d'invasion des troupes du duc de Savoie[60], l'hiver 1709, les intempéries et les inondations des années 1700 et 1710 et surtout la peste de 1721 qui emporte plus de 40 % de la population[61]. Toutefois, à partir de 1725 l'agriculture bénéficie de conditions plus clémentes et la ville continue son embellissement architectural. La noblesse fait un accueil favorable aux modèles parisiens et les hôtels de grandes familles arlésiennes sont alors construits tels que ceux de Quiqueran de Beaujeu ou du Roure. Cet embellissement se retrouve également dans la construction publique[62]. Cette richesse s'accompagne de quelques crises de subsistance comme celle du 2 janvier 1752 qui éclate à la suite d'une pénurie de blé générée par la spéculation. Dans les dernières années de l'Ancien régime, la ville se tourne vers l'industrie (manufacture de tabacs[63], verrerie[64]) et l'activité portuaire liée pour l'essentiel au trafic de bois, pierres, charbon, fourrages et blés, assure également la prospérité de la ville. En conséquence la ville s'étend et des travaux communaux significatifs, pour la première fois depuis le début du XIVe siècle, sont réalisés à l'extérieur de l'enceinte médiévale avec en 1775 le comblement des fossés de la Lice et en 1781, le transfert des cimetières urbains à l'extérieur de la cité.
Révolution
En 1788-1789, un rude hiver plonge dans une profonde misère une population accablée par l’impôt. Des émeutes éclatent, et après avoir récusé leurs députés aux États Généraux, les Arlésiens se rendent maîtres de la municipalité. Le 4 août ils déposent leurs consuls et un nouveau conseil est formé, composé de représentants de la noblesse, du clergé, de la bourgeoisie et de diverses corporations.
Dès les premiers mois de la Révolution, Pierre-Antoine Antonelle, d’origine aristocratique et chef mythique des Monnaidiers (partisans de la Révolution) devient le plus important protagoniste de la Révolution française à Arles. Élu le 15 février 1790 maire de la ville, grâce aux voix des artisans et des marins, et farouchement anti-clérical, il s’oppose dans la cité à l’archevêque Monseigneur du Lau et à ses partisans, les Chiffonistes. Au cours de son mandat, le village de Fontvieille devient commune autonome par déduction du territoire arlésien.
Dans ce climat de violence quotidienne, les deux clans s’affrontent. Les élections de novembre 1791 donnent la victoire à la Chiffone emmenée par le nouveau maire Pierre Antoine Loys. Les monnaidiers pourchassés quittent la ville pour se cacher en Camargue et les vainqueurs transforment la ville en camp retranché royaliste.
Le 21 mars 1792, Arles est déclarée en état de rébellion contre la République. Une armée de Marseillais se met alors en route et entre le 27 mars dans une ville désertée durant la nuit par les chiffonistes. En punition des sentiments légitimistes de la cité, la Convention nationale condamne la ville d'Arles à raser ses remparts, ce qui ne sera réalisé que partiellement.
Après la Révolution
XIXe siècle
Au XIXe siècle, Arles est marquée par les épidémies de choléra[65]. La cité subit également de profondes mutations : elle redécouvre son passé historique et se transforme de gros bourg agricole et portuaire, en ville ouvrière.
Vers 1824 le baron de Chartrouse, maire d'Arles entreprend de remettre en valeur la patrimoine bâti en dégageant les Arènes, puis le théâtre antique.
Arles, le pont de Trinquetaille construit en 1875 et peint par van Gogh en 1888
Port encore important[66] au début du XIXe siècle, Arles perd dès 1848 son monopole de la navigation sur le Bas-Rhône à cause des chemins de fer (ligne Paris-Lyon-Marseille) puis de Saint-Louis, port créé à l'embouchure du Rhône à partir de 1882. Le chemin de fer révolutionne l’économie au détriment du port fluvial. La Cité se vide ainsi de ses marins qui représentaient avec leurs familles près du tiers de la population. La ville trouve cependant un second souffle dans l’industrie. Les ateliers des chemins de fer qui recouvrent les Alyscamps attirent dès 1848 une nouvelle population. Un peu plus tard, des ateliers de construction navale apparaissent à Barriol. La population rurale, qui constituait encore 40% des habitants de la ville vers 1850, quitte la cité. En moins d’un demi-siècle Arles devient une ville ouvrière.
À partir des années 1830, la cité se transforme en se dotant de nouveaux équipements[67]. La ville se développe également en périphérie par extension de faubourgs. Le décor architectural, néoclassique au début du XIXe siècle, devient plus éclectique après 1850.
Son territoire est lui aussi mis en valeur. En 1856, des industriels bâtissent Salin-de-Giraud au sud de la commune pour l'exploitation du sel et en 1892, deux lignes de chemin de fer sont créées pour le développement de ces salins et plus généralement, pour celui de la Camargue[68].
XXe siècle
source : Wikipedia

Carte de Arles

 
 
 
 
 
 
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