Épernay, 51200
Bienvenue à Épernay, commune française située dans le département Marne et la région Champagne-Ardenne.Vous trouverez ici quelques infos sur la commune et notre sélection de sites sur Épernay.
     
 
 

Épernay en bref

Département : Marne
Code postal : 51200
Population : 0 habitants
Région : Champagne-Ardenne
Arrondissement : Épernay
Canton : Canton non précisé

Histoire de Épernay

Armorial de la ville sur un monument du cimetière.
Origine
Le nom d'Épernay est généralement interprété comme issu du gallo-romain « sparnacus » qui signifie lieu planté d'épines. Selon la légende, le lieu n'est alors qu'un marécage empli de ronces[11]. D'autres interprétations[14] font référence à « sparnacum »[15] voire même à « aquae-perennes »[16]. La légende veut que la ville ait été fondée par des frères tanneurs venus s'installer sur les bords du ruisseau Le cubry car l'eau aidait à assouplir les peaux.[17] Néanmoins il semble bien que la fondation de la ville soit antérieure à l'installation de cette industrie.[14].
Il n'a pas été retrouvé de documents concernant la fondation de la ville, mais on sait qu'à l'époque gallo-romaine, la Marne sert de délimitation entre la Gaule Celtique et la Gaule Belgique. Épernay étant sur la rive gauche appartient à la Gaule Celtique. Elle apparaît dans certains écrits à partir du Ve siècle, date généralement considérée comme celle de la fondation par défaut, même si des tombes datant du Ve siècle av. J.-C. ont été retrouvées au Mont Bernon[11].
Après les invasions germaniques, la ville passe sous la domination des Francs et c'est Euloge (un officier de Clovis) qui se la voit attribuer. Il la cède à Saint Rémi pour 5 000 livres d'argent en 496. En 593[18] Saint Rémi lègue la commune par testament à l'église de Reims[14].
La position de la ville sur les bords de Marne fait qu'elle s'est souvent trouvée prise dans des batailles avant d'être restituée à l'église de Reims en 846 - après avoir servi avec d'autres biens à financer Charles de Basse-Lotharingie pour ses guerres[14]. Ainsi, en 533, Childebert Ier l'envahit et fait passer tous les habitants au fil de l'épée. Puis en 562, c'est Chilpéric Ier qui l'assiège, et à partir de 565, il met en place des impôts si importants sur les vignes pour financer ses guerres incessantes que les habitants préfèrent fuir en abandonnant leurs terres. Ensuite en 593[19], c'est Frédégonde qui la fait piller. Enfin en 720 et en 765, c'est les guerres de Charles Martel qui affectent la ville la ravageant de nouveau.
Moyen-âge
En 1024, la ville passe aux mains des comtes de Champagne suite à un traité entre l'archevêque de Reims (Eble de Roucy) et Eudes II, comte de champagne. Elle restera sous leur influence jusqu'en 1284 où Jeanne Ire de Navarre, dernière comtesse de Champagne, épouse Philippe IV de France emmenant la seigneurie d'Épernay avec elle. Mais les luttes de pouvoir continuent et Épernay change encore souvent de mains étant alors pillée et brûlée. Malgré ces temps troublés, cette période est bénéfique à la commune en terme d'aménagements dont certains laissent des souvenirs persistants jusqu'à nos jours[14].
Durant cette période, le comte Eudes II fait reconstruire le château détruit par les guerres précédentes sur un nouvel emplacement qui donnera son nom à la rue du château devenu depuis la rue René Herr[11]. Vers 1145, Hermentorix, un riche habitant de la ville, finance la construction d'un premier hôpital alors appelé léproserie, bien que l'on n'y soigna pas seulement la lèpre. Et en 1166, Henri-le-Large établit en franchise la foire de la Madeleine qui correspond sans doute à la fête patronale d'Épernay qui se tient encore en septembre chaque année. Quant à Thibault IV, il accorde à la ville le droit d'organiser une compagnie d'archers qui a donné son nom à la rue des archers. Lors des guerres avec les seigneurs ligués contre l'autorité de la reine Blanche, entre 1227 et 1235, il fait incendier la ville afin que ses ennemis ne puissent profiter des vivres qu'elle contient.
Bien que revenue à la couronne, en 1388, la ville change encore de mains car le roi Charles VI donne la seigneurie d'Épernay à son frère, Louis d'Orléans ce dont il subsiste des vestiges dans les noms de certains lieux-dits des bois environnants comme l'étang d'Orléans ou la forêt d'Enghien[14].
Du XVe siècle à la Révolution française
À partir de 1422, Épernay comme la majeure partie du territoire français est aux mains des anglais, selon la légende[20] c'est en 1428 qu'elle aurait été reprise par Charles VII aidé de Jeanne d'Arc. Mais le 25 février 1432, la ville tombe aux mains du duc de Bourgogne qui contraint la population à un exil de trois ans qui cessera en 1435 quand celui-ci fait la paix avec Charles VII[14].
La ville revient à la couronne en 1508. Louis XII y institue la compagnie des chevaliers de l'arquebuse, constituée de notables de la ville afin de leur permettre de s'exercer à utiliser cette arme, alors nouvelle, pour défendre la commune. Cette compagnie laissera son nom à la rue de l'arquebuse[14].
Armorial d'Épernay :
d'azur aux trois roses d'argent.
À partir de 1515 jusqu'à 1646, date à laquelle Épernay passe aux mains du duc de Bouillon, la ville est mise sous diverses protections qui ne lui épargnent pourtant pas d'être victime des différentes guerres de l'histoire[14].
En 1515, la seigneurie d'Épernay est donnée à Louise de Savoie après le sacre de son fils François Ier. Elle fait construire de nouvelles fortifications qui obligent à détourner le cours du ruisseau le Cubry de son lit originel vers celui qu'il a encore aujourd'hui. Ce changement de cours force les tanneurs à s'établir sur le nouveau lit mais la plupart, faute de moyens, partent s'installer à Reims ou à Mézières et la fabrique de cuir se perd à Épernay. Le blason de la ville (trois fleurs argent - deux en haut, une en bas - sur fond bleu azur) lui est attribué. En 1532, Louise de Savoie meurt et la ville retourne à la couronne qui la donne en usufruit à Claude de Lorraine, Duc de Guise. Claude de Lorraine meurt en 1550 et la ville est donnée en usufruit à Pierre Strozzi qui décède en 1558. Ensuite, la ville est successivement sous la protection de Marie Ire d'Écosse vers 1560, de Louise de Lorraine de 1589 à 1601, puis sous celle de Marie de Médicis à partir de 1610. Enfin, dès le 1er octobre 1615 le prince de Condé s'en empare et l'obtient finalement par traité en 1616 pour la céder à François d'Orléans de Longueville, comte de Saint-Paul, qui la conserve jusqu'à sa mort en 1631 puis elle retourne à la couronne jusqu'en 1646.
Ainsi, malgré ses diverses protections, la ville subit les ravages des guerres[14]. En 1544, François Ier alors en guerre contre Charles Quint fait incendier la ville afin de ralentir son ennemi. Mais après avoir pris Épernay et Château-Thierry, en juillet 1544, Charles Quint menace Paris. Ronsard fait allusion à ces faits militaires dans L'Hymne de Henri II[21] :
« Car tu es bien adroit, et de vaillant courage :
Tesmoing est de ton cœur cette jeune fureur
Dont tu voulus pres Marne assaillir l’Empereur,
Lequel ayant passé les bornes de la Meuse
Menassoit ton Paris, ta grand’ Cité fameuse »
Pourtant, la technique de la terre brûlée de François Ier force Charles Quint à signer la paix et le roi aide à la reconstruction de la ville en exemptant les habitants d'impôts et en leur permettant de prendre dans les forêts de quoi rebâtir la ville notamment. Ensuite à partir de 1560, les querelles de religion commencent pour finir en guerre et même si Épernay est catholique et fidèle à la couronne, elle est victime des invasions. Le 14 septembre 1567, le prince de Condé s'empare d'Épernay et les huguenots renversent les fonts de baptême[22] et brisent orgues, cloches et statues ; ils ne se retirent de la ville qu'après l'avoir désarmée et contre une rançon de 10 500 livres. En 1591, la ville tombe aux mains du baron de Rosne. Henri IV décide de la reprendre et le maréchal de Biron, fidèle d'Henri IV, meurt lors du siège de la ville en le 26 juillet 1592[23]. La ville est finalement reprise par le roi le 9 août 1592.
Épernay sur la carte de France de Cassini (vers 1780).
Mais la ville est encore éprouvée[14] : en 1634, c'est la fronde contre Richelieu menée par le comte de Soissons qui s'empare de la ville. Alors qu'en 1635, Louis XIII se présente devant la ville et la somme de se rendre ce qu'elle fit le 1er septembre 1635. Enfin libérée, fin 1635, c'est la peste qui frappe la ville et la laisse ruinée.
Puis en 1646, Louis XIV échange la ville avec d'autres terres au duc de Bouillon en contrepartie notamment de la façon dont Richelieu l'avait traité. La ville restera sienne jusqu'en 1789. Cette période de calme relatif permet la mise en place de travaux et d'évolutions technologiques[14]. Ainsi en 1726, des travaux sont entrepris pour ouvrir la montagne de Mardeuil et y faire passer la route de Châlons-en-Champagne à Paris. En 1750, les rues de la ville sont pavées, chose qui n'avait été faite auparavant du fait des guerres multiples qui s'y livrèrent. Et en 1790, Thomas-Isidore Paroissien établit la première imprimerie de la ville.
De la Révolution française à nos jours
Lors de la Révolution[14], l'histoire de France se confond avec celle d'Épernay quand le 23 juin 1791, Louis XVI arrêté lors de sa fuite à Varennes-en-Argonne, fait un arrêt à Épernay sur le trajet du retour à Paris : la famille royale dîne et reste environ une heure en ville. Pendant la Terreur, trois habitants d'Épernay sont victimes des dénonciations révolutionnaires. Le fin du siècle est calme et permet de nouveaux aménagements à la ville[14]. Le 23 mai 1797, la municipalité arrête les dispositions concernant la bibliothèque de la ville dont, notamment pour la première fois, son caractère public. En 1806, une compagnie de sapeur-pompiers est créée.
Mais entre 1812 et 1815, la ville subit les ravages des guerres impériales. De nouveau, la ville s'installe dans une période d'accalmie qui lui permet de se consacrer à ses équipements[14]. En 1837, les rues de la ville sont nommées et numérotées. Le 26 décembre 1846, c'est le gaz courant qui est inauguré pour l'éclairage public. Le 14 août 1849, la section Meaux-Épernay de la ligne ferroviaire Paris-Strasbourg est inaugurée. La ligne est ouverte dans sa totalité de Paris à Strasbourg le 12 août 1852. Et en 1849, une épidémie de choléra pousse à agrandir le cimetière. Puis en 1854, la ligne ferroviaire Épernay-Reims est mise en service.
Ensuite c'est la guerre de 1870, la ville est occupée du 26 août 1870 au 2 novembre 1872[24] par une colonne de Uhlans. Malgré ses tourments, la ville s'agrandit et en 1900, est construite la première usine électrique, modernisée en 1912 pour fournir le courant alternatif, elle n'est plus suffisante à la demande dès 1934[11].
Enfin au XXe siècle, la ville est durement touchée par les deux guerres mondiales.
Lors de la Première Guerre mondiale, Épernay est détruite aux deux tiers[24]. D'abord, occupée du 4 au 11 septembre 1914 par l'armée allemande qui fait exploser le pont de la Marne lors de sa retraite[24], elle devient ensuite une ville d'arrière-front[25]. À ce titre, elle devient un point de passage stratégique pour les troupes qui y stationnent en grand nombre ; comme elle devient un important centre hospitalier. Sa proximité avec le front lui fait subir de nombreux bombardements surtout à partir de 1917 et craindre de tomber aux mains ennemis lors de l'offensive de mai 1918, ce qui réduira alors sa population à quelques 2 000 habitants. La ville est décorée de la croix de guerre le 8 février 1920 par Raymond Poincaré pour sa résistance aux souffrances lors de la guerre.
Institut de recherche viticole et oenologique Moët et Chandon dit Fort Chabrol.
Occupée à partir du 14 juin 1940, Épernay subit de nouveaux bombardements lors de la Seconde Guerre mondiale, elle sera libérée le 28 août 1944 par la 7th Armored Division - conduite par le général Silvester - de la 3e armée du général Patton[26]. Lors de cette guerre, la ville déplore la perte de 34 fusillés, 88 déportés morts dans les camps et 137 victimes diverses[11].
L'histoire d'Épernay est étroitement liée à celle du champagne, son vin est connu dès l'époque gallo-romaine sous l'appellation vin de rivière. En 1729, Nicolas Ruinard fonde la première maison de Champagne de la ville[26]. Et dès la fin du XVIIIe siècle, ce produit va lui donner un fort essor économique. Avec notamment une époque de faste où de nombreux hôtels particuliers sont construits dotant la ville d'un patrimoine riche datant de la Belle Époque. Pourtant l'économie de la ville est régulièrement et durement frappée lorsque les récoltes ne permettent pas de vendre le vin pour acheter des denrées alimentaires. En 1698, la ville est frappée par la famine[14] ainsi qu'en 1709[27] , 1725[28], 1740[29] et en 1816[30]. Et en 1911, une révolte a lieu suite à la délimitation d'une zone d'appellation contrôlée en 1909 pour le Champagne et enflammée par la crise du phylloxéra de 1909 ; elle ne s'arrête qu'après l'occupation militaire de la région et une forte répression[31].
source : Wikipedia

Sites sur Épernay

  • WebZine - Epernay, Capitale du Champagne
    Site officiel de la mairie d’Epernay. Epernay, capitale du champagne. Infos pratiques, culture, sport, vie pratique, patrimoine, associations, Eperzine.
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  • Épernay (51200) - Marne - toutes-les-villes.com
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