Beauvais, 60000
Bienvenue à Beauvais, commune française située dans le département Oise et la région Picardie.Vous trouverez ici quelques infos sur la commune et notre sélection de sites sur Beauvais.
     
 
 

Beauvais en bref

Département : Oise
Code postal : 60000
Population : 0 habitants
Région : Picardie
Arrondissement : Beauvais
Canton : Canton non précisé

Histoire de Beauvais

Cimetière militaire de Beauvais
Les premières traces d’habitations du site de Beauvais datent de 65 000 avant notre ère. Camp fortifié par les Romains, Beauvais prend, au Ier siècle, le nom de Caesaromagus : le Marché de César.
Devenue Bellovacum, la ville gallo-romaine fut détruite à nouveau par les invasions barbares vers 275. Elle sera reconstruite et dotée de fortifications. En 328, l’Empereur Constantin, qui avait autorisé la pratique du Christianisme, visite les vétérans de son armée dans le castrum de Bellovacis. C’est le début de la christianisation de notre région, et la source du pouvoir des évêques de Beauvais. Dès le début du Moyen Âge, l’autorité des évêques grandit en même temps que croît la nouvelle Foi. L’évêché de Beauvais est considéré comme un poste d’autant plus prestigieux qu’il bénéficie de revenus considérables. Beauvais est à un carrefour de routes commerciales et, qui plus est, l’évêque cumule les pouvoirs religieux et politiques. C’est lui le vrai maître de la Cité.
La commune se créé très tôt, au XIe siècle. Elle devient une ville prospère qui acquiert progressivement des droits pour promouvoir son industrie. Pragmatique, elle prend régulièrement le parti du Roi contre l‘évêque et s’appuie sur le textile pour asseoir sa puissance financière. À cette époque, le drap de Beauvais est exporté jusqu’en Orient et les ateliers se multiplient. Faisant partie d’une « Ligue » de quinze « villes drapantes », Beauvais en est le troisième pôle par ordre d’importance. Les artisans travaillent toutes sortes de laine, y compris les plus fines, importées de Londres. Les corporations s’enrichissent de corps de métiers de plus en plus diversifiés : teinturiers, finisseurs, tondeurs, apprêteurs…Un groupe de 80 familles régente les ouvriers. L’essor de Beauvais peut débuter : c’est, dès cette époque une ville riche et nous sommes proches de son âge d’Or. Les maires de cette période sont la plupart du temps issus du cercle étroit de ces négociants. La hiérarchie est stricte et les querelles sociales soumises à l’autorité du Roi qui se charge, s’il le faut, de contraindre l’évêque. De cette époque, date la Basse-Œuvre, qui, si elle est bien l’ancienne cathédrale carolingienne, n’est pas la première « cathédrale » construite à Beauvais. Grâce à des fouilles, on a pu dater son édification de la deuxième moitié du Xe siècle. La Basse-Œuvre comportait diverses annexes contemporaines de l’église. Des fresques devaient animer ses murs. On en a retrouvé divers fragments, dont une tête d’homme, d’une qualité remarquable. Rare témoin en France de l’architecture carolingienne encore conservé, l’édifice est construit suivant les techniques de l’époque, avec des remplois gallo-romains.
À la même époque, apparaissent les ordres mendiants dont les couvents s’élèvent à l’est de la ville, en plein quartier ouvrier. C’est vers cette époque que date les Maladreries Saint-Lazare et Saint-Antoine. Au départ dépourvus de biens, ces ordres s’enrichissent progressivement et jouent un rôle non négligeable dans la cité.
À l’essor économique que connaît Beauvais durant le XIIIe siècle et le début du XIVe siècle, correspond une vie artistique intense. Les chantiers se multiplient. L’église dédiée à Saint-Étienne, située près de la grand-place, est achevée aux alentours de 1220, et peu après, s’ouvre le chantier de la cathédrale gothique. En 1225, l’évêque-comte Milon de Nanteuil lance le projet de ce qui deviendra le monument emblématique de Beauvais : la Cathédrale Saint-Pierre. Cette oeuvre gigantesque doit surpasser en hauteur les cathédrales de toutes les villes voisines. Splendeur gothique, elle surpasse de ses 48 mètres tout ce qui avait été fait auparavant. Le Chœur et le bas-côté oriental du transept sont achevés en 1272. En 1284, les parties hautes des travées droites du chœur s’effondrent. La reconstruction dure jusqu’au milieu du XIVe siècle, mais les travaux s’arrêtent pendant la guerre de Cent Ans. Le transept, chef d’œuvre de l’architecture flamboyante, est réalisé au XVIe siècle par l’architecte Martin Chambiges. Une immense flèche de plus de 150 m de hauteur est érigée à la croisée du transept, au lieu de construire une nef qui permettrait de consolider le monument. Mais, à peine terminée, la flèche s’écroule en 1573. La nef ne s'est jamais réalisée, faute de fonds. L’église mesure 72m50 de longueur pour une hauteur de voûte extraordinaire de près de 48,50 m, les plus hautes de l’architecture gothique en Europe. Même inachevé, l'édifice reste un des hauts lieux du patrimoine religieux.
Depuis 1664, une manufacture royale de tapisserie a été installée à Beauvais, devenue alors une importante « ville drapante » du royaume. Plus de la moitié de ses habitants travaillent alors dans le textile. Ses productions sont célèbres dans toute l’Europe et d’autres artisans bénéficient de cette renommée. La Manufacture atteint son apogée sous la direction artistique de Jean-Baptiste Oudry, au XVIIIe siècle. Bientôt, apparaît sur le marché «l’indienne », une cotonnade imprimée qui va rapidement fournir du travail à des centaines d’ouvriers sans toutefois détrôner le commerce de la laine. À la fin du XVIIIe, débute le déclin de cette ville si active. Beauvais reste fidèle au textile alors que s‘accélère partout ailleurs la révolution industrielle. En se concentrant sur la laine, la brosserie, l’alimentation et la tabletterie, l’industrie locale passe à côté de marchés importants. Le chemin de fer s’implante ailleurs et ne s’arrête pas. Au début du Second Empire, Beauvais en est encore à l’ère de la diligence alors que rail atteint Rouen, Le Havre, Lille, Saint-Quentin… Ce n’est qu’en 1876 qu’une ligne directe vers la Capitale s’ouvre. Mais il s’agit également d’une période de mutations architecturales : la ville s’ouvre avec l'aménagement des boulevards à l’emplacement de l’ancien rempart médiéval. D’importants édifices publics sont élevés : l'hôtel-dieu, le lycée Félix-Faure, la gare... Au faubourg Saint-Jacques, les abattoirs… sont construits et bénéficient d’une architecture industrielle soignée. Sur la place principale est inaugurée en 1851 par le prince Louis Napoléon Bonaparte, la statue de Jeanne Hachette. L’horloge astronomique (1865-1868) de la cathédrale cache sous son meuble romano-byzantin de 12 mètres de haut, un mécanisme très complet dû à Auguste Vérité.
Alors que le mouvement d’urbanisation se poursuit hors de l’ancien centre, un nouvel élément est introduit dans l’architecture: la céramique dont le Beauvaisis est producteur. La façade de la manufacture Gréber est un très bel exemple de cette production. Maisons de style anglais, villas d’imitation balnéaire, façades Art déco ponctuent notamment les boulevards Saint-André et l’avenue Victor-Hugo. En 1900, Beauvais compte 20 000 habitants, deux fois plus qu’en 1850. Mais les grandes fortunes et les grands patrons se font rares et la bourgeoisie locale domine la scène politique.
Durant la première Guerre Mondiale, Beauvais allait vivre pendant quatre ans l’existence d’une ville de l’arrière, assez proche du front, une existence compliquée par les aléas d’un ravitaillement irrégulier. En mars 1918, l’Hôtel de Ville devient le Q.G. du général Foch, c’est là qu’il se voit confier le Commandement Suprême des Armées Alliées, par les Gouvernements français, anglais et américain. Vers la fin de la guerre, du mois d’avril au mois de juin, la ville est bombardée à huit reprises, ce qui occasionne la destruction de 80 maisons. Le jour de l’Armistice, la ville déplore 719 morts au combat, et 13 civils tués pendant les bombardements.
Dans l’entre-deux-guerres, Beauvais continue de vivre de ses activités du passé, mais la crise économique précipite le déclin de la cité, et plus largement du Beauvaisis. Dès la déclaration de la seconde guerre mondiale, Beauvais retrouve le rôle de ville-hôpital qu’elle avait connu entre 1914 et 1918. Mais, début juin 1940, la ville est attaquée par la Luftwaffe, dont les bombes allument un gigantesque incendie. Les deux tiers de la ville sont en flammes, la moitié des maisons détruites. La ville martyre, qui a perdu presque tous les vestiges de son passé, s’enfonce dans la misère et les privations.
C’est durant cette période noire que quatre communes voisines furent rattachées à Beauvais.
« Bonne ville de France, vieille cité de l’Ile-de-France, cité meurtrie, cité mutilée… ». C’est en ces termes que le Général De Gaulle salue Beauvais en août 1945. Il faut en effet reconstruire sur les 43 hectares de déblais, quadrillés par des rues désertes. « Les témoins du passé sont morts et bien morts » disait l’architecte Georges Noël, et il fallait éviter d’imaginer « un mauvais décor », tout en mettant en valeur les églises et les bâtiments qui avaient survécu aux destructions. Des années sont nécessaires pour réussir ce pari, pour bâtir de nouveaux logements, réédifier les bâtiments publics, les hôpitaux, les établissements d’enseignement. Le plan de reconstruction s’efforce de respecter l’équilibre des anciens quartiers, avec des rues plus larges, plus régulières.
Mais il faudra attendre les années 1960 pour que la reconstruction s’achève véritablement, pour que de nouvelles cités soient édifiées sur les plateaux, et pour que de nouvelles industries redonnent du dynamisme à la ville. En 1974 est inauguré le Palais de justice, en 1976, s’ouvre la Galerie Nationale de la Tapisserie. Les anciens abattoirs de la ville accueillent la manufacture de la tapisserie. Au cours des années quatre-vingt-dix, l’ancien bureau des Pauvres est aménagé en centre culturel et l’antenne universitaire ouvre ses portes. Beauvais entre alors de plain-pied dans le XXIe siècle…
source : Wikipedia

Carte de Beauvais

 
 
 
 
 
 
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