Conflans-Sainte-Honorine, 78700
Bienvenue à Conflans-Sainte-Honorine, commune française située dans le département Yvelines et la région Ile-de-France.Vous trouverez ici quelques infos sur la commune et notre sélection de sites sur Conflans-Sainte-Honorine.
     
 
 

Conflans-Sainte-Honorine en bref

Département : Yvelines
Code postal : 78700
Population : 0 habitants
Région : Ile-de-France
Arrondissement : Saint-Germain-en-Laye
Canton : Conflans-Sainte-Honorine

Histoire de Conflans-Sainte-Honorine

Le nom de « Conflans » vient du latin, confluens, confluent. Le village a reçu le nom de « Sainte-Honorine » après 1200 alors que les reliques de la sainte s'y trouvent depuis 876.
Préhistoire
Site habité dès l'époque néolithique, on y a découvert en 1872 une allée couverte qui a été transportée au musée d'archéologie nationale de Saint-Germain-en-Laye, et en 1882, une autre sépulture de l'âge du fer près de la première gare de Conflans dans le quartier Fin-d'Oise.
Conflans et ses seigneurs. Sainte Honorine
Site d'un camp fortifié à partir du VIIIe siècle et limite extrême à l'ouest du domaine royal, l'évêque de Paris en acquiert la seigneurie au milieu du IXe siècle,pour s'imposer face aux évêques de Rouen et de Chartres. L'évêque confie ce fief aux comtes de Beaumont (sur l'Oise).
En 876, à la suite d'une incursion des Vikings, les reliques de sainte Honorine sont apportées de Graville (aujourd'hui quartier du Havre) à Conflans. Elles sont déposées d'abord près du château de bois dans ce qui fut sans doute le premier lieu de culte du village. Un prieuré, desservi par des moines envoyés de Normandie par l'abbé du Bec-Hellouin, Anselme du Bec, futur archevêque de Cantorbéry, plus connu sous le nom de saint Anselme, docteur de l'Église, est fondé en 1080. Ce prieuré se construit peu à peu sur une hauteur à l'est du castrum. Mais, entre 1080 et 1085, une guerre féodale éclate entre Mathieu de Beaumont, seigneur du lieu, et son beau-frère Bouchard de Montmorency qui s'estime lésé dans l'héritage du père de Mathieu. Le château de bois brûle. Retirées de justesse de la petite église en feu près du château, les reliques sont transférées dans la toute nouvelle église du Prieuré, en 1086 (Le prieur devient également seigneur d'une partie de la paroisse de Conflans et de beaucoup d'autres terres qui viendront grossir les possessions du prieuré). Les moines quittent leur prieuré avant la fin du XVe siècle mais il y aura un prieur jusqu'à la Révolution de 1789).
Bouchard obtient des droits sur les revenus du fief de Conflans et en devient donc co-seigneur laïc. Deux châteaux de pierre furent ensuite construits, l'un pour les Beaumont, siège de la baronnie jusqu'à la Révolution et, un siècle et demi plus tard, un second pour les Montmorency. Il sera appelé « Château-neuf ». Il ne reste aujourd'hui que le plus ancien, donjon roman appelé la Tour Montjoie ou encore Tour de Ganne ou La Baronnie.
De gueules au pairle d'argent, au chef cousu d'azur semé de fleurs de lys d'or.
Armes parlantes : le pairle symbolise le confluent des deux cours d'eau.
En 1271, Mathieu IV de Montmorency reste le seul seigneur, le dernier Beaumont n'ayant pas d'héritier. Les Montmorency resteront seigneurs jusqu'en 1632 avec des éclipses car le fief fut vendu à d'autres seigneurs mais racheté par le Connétable Anne de Montmorency. Après la décollation du duc Henri II, révolté contre Louis XIII et Richelieu et exécuté à Toulouse, le fief passera au Grand Condé, époux de la sœur d'Henri de Montmorency.
Par la suite, il sera possession des La Grange puis du marquis de Castellanne qui le vendra en 1776 au comte Florimond de Mercy-Argenteau, ambassadeur d'Autriche, seigneur de Neuville et Conflans qui installera Rosalie Levasseur, cantatrice de l'Opéra de Paris, dans un grand domaine au hameau de Chennevières, de 1775 à 1789.
L'époque contemporaine
L'essor de la batellerie commence en 1855, avec l'installation de la tête aval de la chaîne de touage qui permettait la remonte des péniches sur la Seine vers Paris, approvisionnant ainsi la capitale en plein développement urbain.
Le pont Eiffel permettant à la ligne Argenteuil-Mantes de franchir l'Oise (Affiche de 1893)
En 1877, la compagnie des chemins de fer de l'Ouest crée la ligne Achères-Pontoise en la raccordant à la ligne Paris-Rouen par une bifurcation sise après la gare dite primitivement « Conflans-Étoile » qui deviendra de ce fait « Achères-Embranchement ». La gare de Conflans-Andrésy permet aux agriculteurs de ravitailler Paris en produits frais.
Sous le Second Empire, les carrières de Conflans (dont les pierres sont facilement transportables à Paris par la Seine) sont utilisées pour la construction du quartier Concorde-Madeleine à Paris. Ces carrières ont depuis été en partie transformées en champignonnières (production de champignons de Paris).
En 1892, la compagnie des chemins de fer de l'Ouest crée la ligne Argenteuil-Mantes, qui met Conflans à 40 minutes de la gare Saint-Lazare. Les gares de Conflans-Sainte-Honorine et de Fin-d'Oise dont la halte est créée en