Avignon, 84000
Bienvenue à Avignon, commune française située dans le département Vaucluse et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.Vous trouverez ici quelques infos sur la commune et notre sélection de sites sur Avignon.
     
 
 

Avignon en bref

Département : Vaucluse
Code postal : 84000
Population : 0 habitants
Région : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Arrondissement : Avignon
Canton : Canton non précisé

Histoire de Avignon

Le nom de la ville remonte aux environs du VIe siècle av. J.-C. Aouen(n)ion, mais qui a deux interprétations : ville du vent violent ou encore seigneur du fleuve. D’autres sources font remonter son origine au gaulois mignon (marais) et de l’article celtique défini.
Antiquité
Avenio, fondée par les Phocéens de Marseille vers 539 av. J.-C., fut longtemps la capitale des Cavares. Sous les Romains, elle fit partie de la Gaule Narbonnaise, puis de la 2e Viennaise.
Moyen Âge
Gondebaud, roi des Bourguignons, s’en empara au Ve siècle et s’y défendit contre Clovis Ier. Par la suite, elle fut la proie des Goths, et enfin des Francs sous Thierry Ier, roi d’Austrasie, en 612. En 730 et 737, les Sarrasins s’en emparèrent, mais ils en furent chassés par Charles Martel.
Après le partage de l’empire de Charlemagne, Avignon fut comprise dans le royaume d’Arles ou royaume des Deux-Bourgogne et possédée en commun par les comtes de Provence et de Forcalquier, puis par ceux de Toulouse et de Provence. Sous la suzeraineté de ces comtes, elle fut dotée d’une administration autonome (création d’un consulat en 1129, deux ans avant sa voisine Arles) ; mais, lors de la guerre des Albigeois, la ville ayant pris parti pour Raymond VII de Toulouse, comte de Toulouse, elle fut assiégée et prise par le roi de France Louis VIII (1226). En 1249, elle s’érigea en une espèce de république à la mort de Raymond VII, ses héritiers étant partis en croisade.
Mais en 1251, elle fut forcée de se soumettre aux deux frères de Saint Louis, Alphonse de Poitiers et Charles d’Anjou, héritiers par les femmes des comtés de Toulouse et de Provence, qui en furent coseigneurs. Après la mort d’Alphonse (1271), Philippe III de France hérita de sa part d’Avignon, et il la transmit en 1285 à son fils Philippe le Bel. Celui-ci la céda en 1290 à Charles II d’Anjou, qui dès lors resta seul propriétaire de toute la ville.
Le palais des Papes.
Place devant le palais des Papes.
Plan du palais des Papes en 1914.
Avignon, inscriptionau fronton du Palais des Légats (place du Palais).
La papauté d’Avignon
Voir l’article détaillé : Papauté d’Avignon
Transfigurée par les papes au XIVe siècle, la cité rhodanienne a résisté aux assauts du temps. Églises, palais et couvents composent un décor médiéval spectaculaire et parfaitement conservé.
Avignon est connue comme ancienne cité papale. En 1309, sous le pape Clément V, Avignon devint la résidence des papes, déjà possesseurs du comtat Venaissin ; elle fut vendue le 9 juin 1348 à Clément VI par Jeanne Ire de Naples, reine de Naples et comtesse de Provence. Au total ce sont neuf papes — dont deux schismatiques — qui vont se succéder dans le palais des Papes et enrichir celui-ci au fil des pontificats. À la fois forteresse et palais, la résidence papale est construite entre 1334 et 1363. Elle sera pendant près d'un siècle le siège de la chrétienté d'Occident. Sept papes et deux anti-papes s'y succédèrent. Après le retour définitif des souverains pontifes à Rome, au début du XVe siècle, elle devient la résidence des légats envoyés par le Vatican. La ville resta propriété de l'Église jusqu'en 1791, date à laquelle elle fut, avec le Comtat Venaissin, réunie à la France. Au XIXe siècle, le palais accueille successivement des soldats, des prisonniers, puis les archives départementales. Sa restauration débute en 1906.
La cour bouillonne et attire un grand nombre d'immigrants : marchands, peintres, sculpteurs, musiciens...
1309–1316 Clément V
1316–1334 Jean XXII
1334–1342 Benoît XII
1342–1352 Clément VI
1352–1362 Innocent VI
1362–1370 Bienheureux Urbain V
1370–1378 Grégoire XI
1378–1394 L’antipape Clément VII
1394–1423 L’antipape Benoît XIII
En 1355, Innocent VI fait élever de nouveaux remparts, afin d'englober les nouveaux faubourgs et de tenir les grandes compagnies à distance. Ces bandes de pillards épargnent la ville après avoir reçu une très dissuasive compensation financière. Puis les saints pères s'en retournent à Rome, les siècles passent... Et Avignon conserve sa muraille. Une muraille pas bien haute, finalement, que l'on pourrait presque enjamber et qu'un certain missionnaire, le père Labat, raillait ainsi en 1731 : « Si les boulets de canon n'étaient remplis que de vent, [les remparts] pourraient résister quelque temps. » Il a même été question un moment de les démolir. On les avait déjà percés : ils comptaient en effet 7 portes à l'origine, fermées la nuit et réduites à 4 vers le XVIe siècle. On en compte aujourd'hui 29, étroites poternes et brèches incluses. Les murs actuels (4 330 mètres de longueur) datent de 1356. Ils furent édifiés à la demande du pape Innocent VI pour englober les nouveaux quartiers d'une ville en pleine expansion et la protéger des bandes de pillards qui écumaient la région. Au XIXe siècle, l'architecte Viollet-le-Duc redessina l'ensemble. Parfaitement conservée, cette muraille basse à mâchicoulis ensère le cœur administratif et culturel de la ville. Un Avignonnais sur sept y a élu domicile.
Lorsque Grégoire XI ramena le siège de la papauté à Rome, en 1377, la ville d’Avignon fut administrée par un légat. Les papes revinrent l’habiter pendant le Grand Schisme (1379–1411). Puis, de nouveau, la cité fut administrée par un légat, assisté, de manière permanente à partir de 1542, par un vice-légat.
Temps modernes
À la mort de l’archevêque d’Arles Philippe de Lévis (1475), le pape Sixte IV de Rome réduisit le diocèse d’Arles : il détacha le diocèse d’Avignon de la province d’Arles, l’érigea en archevêché et lui attribua comme suffragants les évêchés comtadins de Carpentras, Cavaillon et Vaison-la-Romaine.
En 1562, la ville est assiégée par le baron des Adrets, qui voulait venger le massacre d’Orange[4].
Charles IX passe dans la ville lors de son tour de France royal (1564-1566), accompagné de la cour et des grands du royaume : son frère le duc d’Anjou, Henri de Navarre, les cardinaux de Bourbon et de Lorraine[5]. La cour y séjourne trois semaines.
La ville reçut la visite de saint Vincent de Paul en 1607 et celle de saint François de Sales en 1622.
En 1691, la fonction de légat fut supprimée et le vice-légat gouverna désormais seul la cité.
Ultérieurement, Avignon, comme capitale du Comtat Venaissin, est donc restée possession pontificale jusqu’au 12 septembre 1791, date à laquelle l’Assemblée nationale constituante vota l’annexion d’Avignon et la réunion du Comtat Venaissin au royaume de France, suite à un référendum soumis aux habitants dudit Comtat.
Les 16 et 17 octobre 1791, Avignon a été impliquée dans les massacres dits de la Glacière.
À la création du département du Vaucluse le 12 août 1793, la ville en devient le chef-lieu. Cette réunion fut confirmée en 1797 par le traité de Tolentino. Pendant la Révolution et en 1815, Avignon fut le théâtre de déplorables excès : le maréchal Brune y fut assassiné.
Anecdote fiscale : c’est le Rhône qui déterminait la frontière entre les terres pontificales et le royaume de France. Mais le fleuve était considéré comme territoire français. Lorsque les crues inondaient les bas-quartiers d’Avignon, les collecteurs d’impôts royaux venaient donc en barque prélever les impôts dus à la couronne.
Héraldique
Le blason est de gueules, à trois clefs d’or, posées en fasce, l’écu supporté par deux gerfauts.
La devise d'Avignon est Unguibus et rostro[6] qui signifie littéralement « à bec et à griffe », équivalent de l’expression française « bec et ongles ».
source : Wikipedia

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