Castres, 02680
Bienvenue à Castres, commune française de 164 habitants située dans le département Aisne et la région Picardie.Vous trouverez ici quelques infos sur la commune et notre sélection de sites sur Castres.
     
 
 

Castres en bref

Département : Aisne
Code postal : 02680
Population : 164 habitants
Région : Picardie
Arrondissement : Saint-Quentin
Canton : Saint-Simon

Histoire de Castres

La cathédrale de Castres
Fondation
Le nom de la ville vient du mot latin castrum qui signifie "place fortifiée". Castres a grandi autour de l'abbaye bénédictine de Saint Benoît, qui est censée avoir été fondée vers l'an 647, probablement sur l'emplacement d'un vieux fort romain (castrum). Castres est devenu un arrêt important sur les itinéraires internationaux du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle (à travers la Via Tolosane) en Espagne parce que son abbaye-église, construite au IXe siècle, gardait les reliques de Saint Vincent, le martyr renommé de l'Espagne. C'était un endroit d'importance dès le XIIe siècle, et rangé comme deuxième ville de l'albigeois derrière Albi.
En dépit du déclin de son abbaye, qui en 1074 relevait de l'autorité de l'abbaye Saint Victor de Marseille. C'est au XIIe siècle que la fameuse famille Trencavel du vicomte d'Albi a accordé à Castres une charte libérale qui lui a permis de gérer ses affaires de façon indépendante à travers un conseil de consuls.
Comté
En 1356, la ville de Castres a été promue comté par le Roi Jean II de France
Voir aussi : Liste des comtes de Castres.
Pendant la Croisade des Albigeois Castres s'est rendu à Simon de Montfort, et est entrée dans le royaume de France en 1271 suite au Traité de Paris. En 1317, le pape Jean XXII établit Castres comme évêché, il le restera jusqu’à la Révolution. En 1356, la seigneurie de Castres a été promue comté par le Roi Jean II de France. Cependant, la ville a considérablement souffert de la peste noire entre 1347 et 1348, puis du Prince Noir d'Angleterre et des compagnies libres (bandes des mercenaries anarchiques) qui ont écumé le pays pendant la Guerre de Cent Ans. En conséquence, le XIVe siècle fut pour Castres une période de profond déclin. En 1375, il ne restait seulement que 4 000 habitants sur la rive gauche de la ville, soit la moitié de la population du siècle précédent. Après la confiscation des possessions de Jacques d'Armagnac, duc de Nemours, auquel appartenait le comté de Castres; le comté fut accordé en 1476 par le Roi Louis XI à Boffille de Juge (Boffillo del Giudice), noble italien et aventurier qui servait le Roi en tant que diplomate. Mais suite à un désaccord de famille entre la fille de Boffille de Juge, et son beau-frère, le comté revint sous le giron de la couronne du Roi de France François Ier en 1519.
Réforme
le roi de France Henri IV, a séjourné à Castres en 1585
Dans les années 1530-1560, la population de Castres se convertit au protestantisme[1]. Elle est prise par les protestants lors de la (cinquième guerre de religion) en 1575[2]. Dans les guerres qui suivent, les habitants commerçaient avec les protestants, la ville s'est enrichie, et s’établit en république indépendante. Castres est alors une des plus grands place protestante en France méridionale.
Henri de Navarre, qui plus tard devient le roi de France Henri IV, séjourne à Castres en 1585. Cependant les protestants de Castres sont expulsés aux limites de Castres par ordre de Louis XIII en 1629, et Richelieu lui-même vient à Castres pour voir les fortifications démantelées. Néanmoins, après ces guerres religieuses la paix retrouvée participe à une période d'expansion rapide. Les affaires et les activités commerciales traditionnelles sont rétablies, en particulier concernant la fourrure, le cuir et surtout les laines. La culture s'épanouit à nouveau, avec la fondation de l'Académie de Castres en 1648. Castres a bénéficié de la Contre-Réforme de l'église catholique, avec la construction de plusieurs couvents en ville, et celle d’un nouveau palais épiscopal par Michel de Tubœuf, évêque de Castres. Une nouvelle cathédrale est également construite, après les destructions des guerres religieuses. Peut-être bien plus important encore, Castres est le siège de la Chambre de l'Édit du Parlement de Toulouse, une Cour de Justice spécialisée dans les affaires impliquant les protestants du Languedoc (une mesure de protection accordée par l'Édit de Nantes). Cette cour a attiré un bon nombre d'affaires à Castres. En 1665, il y avait 7 000 habitants à Castres, 4 000 catholiques, et 3 000 protestants.
Affaire Sirven
Les époux Sirven furent défendus et innocentés par Voltaire en 1771
Cependant en 1670, la Chambre de l'Édit est transférée à Castelnaudary, au grand mécontentement des habitants (même catholiques), qui ont perdu une source importante de leurs affaires avec le départ des avocats et des plaignants. La révocation de l'Édit de Nantes a bientôt suivi, et Castres a beaucoup souffert quand un grand nombre des protestants a choisi d'entrer en exil. Alors sont venus la peste de 1720 à 1721 et le feu de 1724. Enfin, Castres perdit sa charte libérale en 1758. Vers 1760, quelques années après la célèbre Affaire Calas à Toulouse, Castres se fait connaître dans tout le pays par l'Affaire Sirven : Pierre-Paul Sirven et son épouse, tous deux protestants, ont été injustement accusés d'avoir assassiné leur fille afin de l'empêcher de se convertir au catholicisme. Après s'être enfuis, ils furent jugés et condamnés à mort par contumace le 29 mars 1764. Mais ils furent défendus et innocentés par Voltaire en 1771.
Révolution
La Révolution française a été généralement bien accueillie dans Castres, en particulier parmi les négociants et les entrepreneurs protestants locaux, mais la majorité de la population est demeurée modérée pendant toute la période. En 1793 par exemple, le pasteur Alba Lasource, le représentant de Castres à la Convention nationale à Paris, s'est opposée à la déportation des prêtres catholiques « non-juré » en Guyane française (voir la Constitution civile du clergé). Les prêtres « non-juré » étaient de loin la majorité dans la région de Castres. Alba Lasource fut accusé d'être trop modéré et fut guillotiné en octobre 1793. Suspecté d'être « tiède » envers la Révolution, Castres fut durement punie. L'évêché qui avait été établi par le pape Jean XXII en 1317 fut supprimé, Castres fut placé sous la tutelle de l'évêché d'Albi. De préfecture du département du Tarn en 1790, la ville fut reclassifiée en sous-préfecture en 1797 au bénéfice d'Albi qui fut faite préfecture du département.
Grande croissance au XIXème siècle
Castres fut relié au réseau ferroviaire français en 1865
En dépit de ces reculs, au XIXe siècle l'économie de Castres s'est développée considérablement, et la ville s'est étendue en dehors de son vieux centre médiéval. Dès 1815, le premier moulin mécanisé de laines a été installé en ville. À l'origine spécialisé en tissu de luxe, l'industrie textile de Castres se tourne alors vers des types plus ordinaires de tissu, (les marchés étaient considérablement plus grands). Autour de 1860, il y avait 50 moulins de laines en ville, employant 3 000 personnes. À la fin du XIXe siècle, les industries de construction mécanique sont apparues en plus de l'industrie textile. Cela a permis à Castres de devenir un arsenal militaire important pendant la Première Guerre mondiale. Castres fut relié au réseau ferroviaire français en 1865. À la fin du XIXe siècle, Castres était la plus grande ville dans le département du Tarn, avec 5 000 habitants de plus qu'Albi.
Aujourd'hui
Cependant, au XXe siècle la ville a subi une nouvelle période de déclin. Bien que Castres ait émergé des deux guerres mondiales sans trop de problèmes, l'économie locale a été gravement atteinte par le changement. Comme tant de villes et de villages d'Europe qui avaient bénéficié de la révolution industrielle, Castres éprouve une restructuration difficile de son socle industriel. Le textile en a particulièrement souffert. Castres est également étouffé par sa localisation géographique, isolé au pied de la montagne noire, loin des itinéraires principaux d'échange et de transport.
En 2004 Castres n'est toujours pas relié au réseau d'autoroute de la France, c'est la seule ville de cette taille en France à ne pas encore être reliée. On s'attend à ce que la création récente de la Communauté d'agglomération de Castres - Mazamet en 2000 permette de traiter le problème du transport, et travaille à attirer de nouvelles industries. La bonne fortune de Castres doit être située à seulement 72 kilomètres d'une Toulouse très dynamique.
Le long lien promis avec Toulouse doit être accompli bientôt, et Castres espère tirer le bénéfice de sa proximité avec sa grande sœur occitane. Les travaux de déviation de la ville de Puylaurens devant débuter début 2006, cette déviation de 7 kilomètres en 2 x 2 voies permettra de rapprocher Castres de la capitale régionale.
En attendant, la ville tente de se désenclaver via son aéroport qui permet de rejoindre Paris et Lyon par les airs.
Fin 2006, un projet d'autoroute reliant la ville de Castres à Toulouse a l'horizon 2013, a été validé par le ministre des transports. Si les promesses sont tenues et les délais respectés cette infrastructure pourrait permettre de donner un bol d'oxygène pour tous le sud du Tarn, qui souffre de son enclavement.
source : Wikipedia

Carte de Castres

 
 
 
 
 
 
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