Peynier, 13790
Bienvenue à Peynier, commune française de 2952 habitants située dans le département Bouches-du-Rhône et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.Vous trouverez ici quelques infos sur la commune et notre sélection de sites sur Peynier.
     
 
 

Peynier en bref

Département : Bouches-du-Rhône
Code postal : 13790
Population : 2952 habitants
Région : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Arrondissement : Aix-en-Provence
Canton : Trets

Histoire de Peynier

Les premières traces d'occupation humaine sur la commune de Peynier remontent à la période préhistorique. Plusieurs stations du néolithique moyen, de la période dite du chasséen de Trets (4500-3500 av. J.-C.) ont été repérées dans la partie nord de la commune, notamment à la Treille, au Bâtard...[1].
A la fin de l'âge du bronze, et au début de l'âge du fer (IXe-VIIe s. av. J.-C.), des populations celtes (improprement appelées celto-ligures) établissent une nécropole d'une trentaine de tumuli au sud de la commune, entre la Sérignane et la vallon de l'Homme Mort (nécropole fouillée au début du XXe s. par H. de Gérin-Ricard[2], et par la S.E.R.H.V.A.[3] ces dernières années). Sur le territoire de la commune, il n'existe aucun oppidum, sorte de castellas* ou camp ceinturé de murs larges de 2 métres environ et hauts de 2 à 3 m (peut être surmontés de pieux en bois). L'un de ces oppida, typique de l'occupation humaine dans le Midi de la France au VIe s., se trouve à quelques centaines de mètres à vol d'oiseau des derniers tumuli du vallon de l'Homme Mort, sur la commune de Belcodène.
Au début de l'âge du fer, les hommes qui ont construits les tumuli ont probablement travaillé le fer. De nombreuse scories de minerai se trouvent à proximité ou dans les tumuli, et des affleurements sont présents dans tout le massif du Regagnas. À une époque encore indéterminée, une mine de fer a été exploitée dans le vallat du Fer à Cheval, non loin des tumuli. Mais aucun four n'a jamais été trouvé dans la vallée de l'Arc.
La conquête romaine a lieu au IIe s. av. J.-C. avec la destruction de l'oppidum d'Entremont et la fondation d'Aquae Sextiae par Sextius Calvinus en 124 av. J.-C. Vingt ans plus tard, en 102, le général Marius Caius arrête les Cimbres, les Ambrons et les Teutons dans la plaine de Trets-Pourrières, sur les bords du fleuve Caenus (l'Arc, ou Laris). Les barbares, qui se dirigeaient vers l'Italie du Nord par centaines de milliers, sont tous massacrés par l'armée romaine, alliées aux Grecs de Massalia (Marseille) et aux Celtes locaux[4].
La civilisation gallo-romaine se développe alors dans la vallée, notamment grâce à la via aurelia, reliant Rome à la province de la Gaule Narbonnaise. De nombreuses villae s'établissent dans la campagne. On en connait plusieurs à Peynier : à Saint-Jean, la Grande-Bastide, Branguier, Saint-Victor, Saint-Pierre...[1]
Quelques établissement sont connus pour la fin de l'Antiquité (IVe et Ve s. ap. J.-C.), notamment à Saint-Victor et Saint-Jean, ou une borne de pagus (limite de domaine) avait été retrouvée [5].
Au Moyen-Âge, Peynier (Puio Neroni en 1008, Podio Nigro durant tout le XIe siècle, et Podionerio à la fin du Moyen-Âge - le nom signifie "Puy Noir" ou "Colline Noire") fait partie des possessions des vicomtes de Marseille[6]. En 950, Arlulfe reçoit du roi Conrad III (937-993) tout le val de Trets. Puis ses descendants, devenus vicomtes de Marseille, se constituent un immense domaine comprenant 21 communautés différentes, entre Sainte-Victoire et la Méditerranée[7]. Très vite, durant le XIe s., les vicomtes cèdent une partie de leur domaine de Peynier à la puissante abbaye bénédictine de Saint-Victor de Marseille. C'est à cette époque que sont construites les "Trois Sœurs peyniérennes" : l'église paroissiale Saint-Julien, et les chapelles Saint-Pierre et Saint-Victor (laquelle est aujourd'hui détruite). Toutes trois sont citées dans les biens de l'abbaye dès la fin du XIe s.
C'est au XIIe ou au XIIIe s. que les premières fortifications sont construites. Elles protègent les habitations, mais aussi le prieuré de Saint-Julien et le donjon. Puis au XIVe s. un nouveau rempart est bâti, du fait des temps troublés (épidémies, guerres...). Peynier est alors un des villages les plus peuplés de la vallée[8]. Les habitants des villages alentours, notamment Rousset, viennent même s'y réfugier à l'abri des fortifications[9].
Le 1er janvier 1347, les coseigneurs de Peynier, Guillaume de Marseille (descendant des vicomtes), Hugues de Fuveau (seigneur de Castellar et de Fuveau), Guillaume de Peynier, le prieur de Saint-Victor Guillaume d'Aiguevive, Isnard Périer et Aimeric Colomb accordent à la communauté des habitants une série de privilèges et de droits, réunis dans les Statuts communaux[10]. À cette époque, il existe donc déjà une institution régissant la vie communale.
A la fin du Moyen Âge, la culture principale de Peynier est le blé. Les habitants en fournissent beaucoup au studium papal de Trets entre 1364 et 1365. Ils produisent aussi des noix, amandes, poix-chiches...[11].
En 1463, le roi René d'Anjou, comte de Provence, donne une partie de la terre de Peynier à son conseiller et ami Michel Matheron. Déjà en 1411, le comte Louis II avait donné Peynier à Jean de Sabran, seigneur de Puyloubier. Mais la terre était revenu aux comtes. Le fils de Michel, René, filleul du roi René, succède à son père et rachète la part des derniers descendants des vicomtes. À la fin du XVIe s., l'abbaye de Saint-Victor vend ses droits à Honorade Matheron. Il ne reste alors que deux familles de coseigneurs : les Matheron et les Durand (ou Duranti), lesquels sont conseillers au Parlement en Provence, et sont apparentés aux seigneurs de Fuveau. Ils gardent leur part de coseigneurie jusqu'à la fin du XVIIe s.[12].
C'est à la fin du XVe siècle et au début du XVIe que nait le hameau des Michels, qui est alors une simple bastide. En 1457, Louis Michel, originaire du village d'Auriol, est propriétaire de nombreuses terres à l'ouest de la commune, aux lieux-dits "le Défens" et "le Pas des Charboniers", non loin du chemin de Fuveau. Ses descendants restent propriétaires de ce domaine et l'aggrandissent. Au XVIe siècle, on trouve pour la première fois une mention d'une bastide, dite "des Michels". Les anciens lieux-dits diparaissent alors au profit de cette appellation. Par la suite, aux XVIIe et XVIIIe siècles, la famille Michel s'aggrandit et se divise en plusieurs branches qui restent dans cette bastide, construisant de nouvelles dépendances. C'est au moment de la Révoltion française que l'on voit apparaitre pour le première fois la dénomination "hameau des Michels"[13].
Les guerres de religions n'épargnent pas Peynier. Dans le nuit du 20 au 21 juillet 1590, les ligueurs et les royaux s'affrontent près de Peynier. Ce sont deux armées de 100 soldats chacune qui se rencontrent[14]. C'est aussi à cette époque que la rivalité entre Peynier et Trets semble s'endurcir. Des procès ont lieu, notamment à propos de la limite des deux terroirs. En 1565, après une tentative de récupération d'une grande partie du terroir de Peynier, la communauté de Trets perd un premier procès. En 1619, Peynier est cependant amputé de près de 20% de son territoire[15].
A la fin du XVIIe s., la famille des Thomassin prend possession de la totalité de la seigneurie. Alexandre II de Thomassin prend alors le nom de Thomassin de Peynier et, à sa mort, il choisit de se faire enterrer dans la chapelle Saint-Joseph de l'église paroissiale. En 1722, son petit-fils Louis de Thomassin (1705-1794) de Peynier prend possession de la seigneurie à l'âge de 17 ans. Il restera seigneur de Peynier jusqu'en 1789, pendant 67 ans. Conseiller au Parlement de Provence en 1724, il devient Président à mortier en 1742. L'année suivante, il devient Marquis de Peynier. En 1763, il est nommé par Louis XV Intendant de Jusitice, Police, Finance, Marine et Guerre à la Martinique. Puis entre 1771 et 1775, il occupe le même poste à la Guadeloupe. Il revient ensuite en France, avant de repartir pour la Martinique jusqu'en 1785, toujours comme Intendant. Il participe alors à l'organisation logistique de la Guerre d'Indépendance des États-Unis.
Louis de Thomassin a eu de nombreux enfants, dont Jean-Luc (1727-1807) et Antoine (1731-1809). Jean-Luc de Thomassin, devenu Conseiller puis Président au Parlement, achète en 1769 la baronnie de Trets. Antoine de Thomassin de Peynier, comte de Peynier, accomplit quant à lui une brillante carrière dans la marine française. Il participe à la Guerre de Succession d'Autriche, à la Guerre de Sept Ans et à la Guerre d'Indépendance des États-Unis, durant laquelle il remporte plusieurs victoire sur les Anglais dans l'Océan Indien, ce qui lui vaut d'être admis dans l'Ordre de Cincinnati, alors qu'il était déjà commandeur de l'Ordre royal de Saint-Louis. De 1789 à 1790, il est Gouverneur de Saint-Domingue. Durant cette période, il est confronté à la rébellion de l'assemblée de Saint-Marc, composée des colons blancs colonialistes et archiesclavagistes.
A la Révolution, le Marquis Louis de Thomassin est assiégé dans le château de Peynier par 150 paysans qui l'obligent à renoncer, devant notaire, à tous ses droits seigneuriaux. Jean-Luc, s'il reste un temps en bon terme avec les habitants de Trets, est placé sous surveillance à Paris en 1793. Quant à Antoine, en 1792, il accepte un temps de prendre le commandement de la Marine Royale à Brest, puis se rétracte et demande sa mise à la retraite. Entre 1793 et 1794, il est emprisonné plusieurs mois, alors qu'il avait juré plusieurs fois "d’être fidèle à la nation et de maintenir la liberté et l’égalité ou de mourir en la défendant". Mais aucun de smembres de la famille n'émigre, et le Marquis Louis de Thomassin de Peynier meurt en 1794 à Aix.
Pendant la Révolution, la vie du village est troublée. L'église est fermée, et le culte continue en secret dans la chapelle du château. Les cloches sont données à la "nation en danger" pour être fondues dans le cadre de l'effort de guerre. Les biens du Clergé avaient été nationalisés. Ainsi, les bâtiments prieuraux, les chapelles Saint-Pierre, Sainte-Anne et Notre-Dame-de-Nazareth sont vendues. En 1797, des "anarchistes" assassinent un enfant une nuit, et sont pris en chasse et tués par les habitants[16].
Au XIXe s., les mines de charbon se développent, notamment dans le quartier du Jayet, ainsi que la fabrication de la chaux et du ciment. Entre 1873 et 1894, six fours à ciments (dans le Jayet et aux Michels) et deux fours à chaux (dans le vallon de l'Homme Mort) sont mis en services[17]. Ce sont des fours permanents, fonctionnant sans interruption. Si ceux du vallon de l'Homme Mort semblent avoir été alimentés en combustible à partir de la forêt et de la garrigue environnante, ceux du Jayet ont utilisé le charbon des mines voisines. La production de ciment était ensuite acheminée dans des usines, notamment celle de l'entreprise Tassy à Trets. En 1911, la production de chaux et de ciment couvre une surface de 11 hectares sur la commune. Mais durant l'entre-deux guerre, cette industrie disparait totalement[18].
Dès la fin du XVIIIe siècle et au cours du XIXe, malgré le développement de ces industries, de nombreux Peyniérens partent à Marseille pour trouver du travail dans les savonneries.
En 1833 est construit l'hôtel de Ville à l'emplacement de l'hôpital médiéval. Le cours devient alors la place principale du village, prolongée par l'avenue Saint-Eloi, où se trouvent les maréchaux-ferrants, tonneliers, menuisiers et forgerons. En 1864-1865 sont réalisés les travaux de captation des sources de Branguier et du Safre[19]. Plusieurs fontaines sont alors installées dans le village (sur le Cours, devant le château et dans l'avenue Saint-Eloi). Plus tard, en 1866, une autre fontaine est construite dans la rue Basse. Plusieurs réservoirs sont construits (en 1864 près de la Poste actuelle, et en 1894 et 1905 à Sainte-Croix). En 1906, une canalisation est créée entre la fontaine ronde du Cours et le bas du village pour capter et réutiliser les eaux de la surverse de ma fontaine pour alimenter le lavoir communal qui est alors bâti. Jusque-là, les femmes du village lavaient le linge au "Tomble" (trou d'eau au ruisseau de la Foux) ou à l'Arc (à la rivière ou au lavoir de Saint-Jean).
Le train arrive à la fin du XIXe siècle, avec la construction de la ligne Gardanne-Carnoules, et l'électricité est installée en 1906. Mais déjà la population a énormément diminué, du fait de l'exode rural. La Première Guerre mondiale enlève également de nombreux enfants au village. Mais depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, la population augmente de nouveau. L'école primaire Jean Jaurès a été construite en 1938. Jusque-là, l'école de garçons se tenait au rez-de-chaussée de l'Hôtel de Ville et celle de filles dans l'ancien local de la Poste. Une école libre existait également au château. Une école existait également au hameau des Michels.
Durant le Seconde Guerre Mondiale, de nombreux habitants de Marseille, appartenant parfois à des familles peyniérennes, viennent se réfugier au village. Après la défaite de 1940, 900 légionnaires ukrainiens des 21e, 22e et 23e Régiments de Marche de Volontaires Etrangers de la Légion étrangère, ayant rejoint le Bataillon de Marche intégré au Groupement du général de Mesmay, partent du Dépôt de Sathonay (Ain) pour venir à Peynier et dans les villages alentours, où ils stationnent du 8 au 29 juillet 1940 avant d'être démobilisé à Fuveau. Ces légionnaires, qui avaient refusé d'intégrer une unité de l'armée polonaise constituée en France (l'Ukraine n'était pas indépendante et était divisée entre la Pologne et l'U.R.S.S.), avaient choisi de la Légion étrangère car ils étaient profondément attachés à leur patrie. De leur passage à Peynier, il reste plusieurs inscriptions gravées sur le Rocher de la Garenne, dont la Flamme de la Légion Etrangère et le blason de l'Ukraine (le Trident ukrainien jaune sur fond bleu)[20].
L'eau courante a été installée en 1956, avec la construction des réservoirs des Michels et de la Blaque.
↑ a  b  Bérard G., Rapport de prospections archéologiques réalisées à l'occasion de l'aménagement hydraulique de la haute Vallée de l'Arc (réseaux des 3 A.S.A.), Bouches-du-Rhône, communes de Peynier et Trets, D.R.A.C. P.A.C.A., S.R.A., 1990, 136 p.
↑ Gérin-Ricard H. de, "Découverte d’un groupe de tumuli de la fin de l’âge du bronze à la Sérignane (Bouches-du-Rhône)", Bulletin de la Société archéologique de Provence, n° 13, Marseille, 1909, pp. 80-100.
↑ Société d'Études et de Recherches de la Haute Vallée de l'Arc, La haute Vallée de l'Arc : dossier tombes âge du fer, n° 70, Trets, 1er trimestre 2000, 23 p.
↑ Plutarque, "Vie de Marius", Les Vies parallèles.
↑ Albanès J.-H., Gallia christiana novissima, Histoire des archevêchés, évêchés et abbayes de France, t. I, Montbéliard, 1895, pp. 5-6.
↑ Association Litteralis, Peynier, sur les chemins de la mémoire, Peynier, 2000, 156 p.
↑ Chaillan M. (abbé), Recherches archéologiques et historiques sur Trets et sa vallée, Le Livre d'Histoire-Lorisse, Paris, 2001 (réédition de l'ouvrage de 1893), 234 p.
↑ Gabrielle Démians d’Archimbaud, Rougiers, village médiéval de Provence, approches archéologiques d’une société rurale méditerranéenne, thèse présentée à l’Université de Paris I en 1978, 1980, 6 vol.
↑ Noël Coulet, Aix-en-Provence, espace et relation d’une capitale (milieu XIVe – milieu XVe siècles), Aix-en-Provence, 1988, 2 vol., 1238 p.
↑ Archives départementales des Bouches-du-Rhône.
↑ Chaillan M. (abbé), Le studium papal de Trets au XIVe siècle, Aix-en-Provence, 1898, 147 p.
↑ Vaschalde C., Les seigneurs de Peynier : de l'abbaye de Saint-Victor aux Thomassin, Xe-XVIIIe s., non publié, 2005.
↑ Archives départementales des Bouches-du-Rhône.
↑ Bouche H., La chorographie ou description de Provence et l’Histoire chronologique de mesme pays, Aix-en-Provence, 1664, 2 vol., 938 & 1073 p.
↑ Archives départementales des Bouches-du-Rhône.
↑ Journal du Matin et recueil complet des lois, n° 4664, 24 thermidor an V (11 août 1797).
↑ Archives départementales des Bouches-du-Rhône.
↑ Vaschalde C., "La production de chaux et de ciment à Peynier et en haute Vallée de l'Arc, XVe-XXe siècles", La lettre de Litteralis, n° 2, bulletin de l'association Litteralis, août 2005, 3 p.
↑ Archives départementales des Bouches-du-Rhône.
↑ Dupont-Melnyczenko, Ukrainiens en France, mémoires éparpillées, éd. Autrement, 2007.
source : Wikipedia

Carte de Peynier

 
 
 
 
 
 
  Communes françaises
 
 
  Autres communes du canton
 
 
  Communes proches
 
 
  Départements français
01.Ain.  02.Aisne.  03.Allier.  04.Alpes-de-Haute-Provence.  05.Hautes-Alpes.  06.Alpes-Maritimes.  07.Ardèche.  08.Ardennes.  09.Ariège.  10.Aube.  11.Aude.  12.Aveyron.  13.Bouches-du-Rhône.  14.Calvados.  15.Cantal.  16.Charente.  17.Charente-Maritime.  18.Cher.  19.Corrèze.  21.Côte-d'Or.  22.Côtes-d'Armor.  23.Creuse.  24.Dordogne.  25.Doubs.  26.Drôme.  27.Eure.  28.Eure-et-Loir.  29.Finistère.  2a.Corse du Sud.  2b.Haute-Corse.  30.Gard.  31.Haute-Garonne.  32.Gers.  33.Gironde.  34.Hérault.  35.Ille-et-Vilaine.  36.Indre.  37.Indre-et-Loire.  38.Isère.  39.Jura.  40.Landes.  41.Loir-et-Cher.  42.Loire.  43.Haute-Loire.  44.Loire-Atlantique.  45.Loiret.  46.Lot.  47.Lot-et-Garonne.  48.Lozère.  49.Maine-et-Loire.  50.Manche.  51.Marne.  52.Haute-Marne.  53.Mayenne.  54.Meurthe-et-Moselle.  55.Meuse.  56.Morbihan.  57.Moselle.  58.Nièvre.  59.Nord.  60.Oise.  61.Orne.  62.Pas-de-Calais.  63.Puy-de-Dôme.  64.Pyrénées-Atlantiques.  65.Hautes-Pyrénées.  66.Pyrénées-Orientales.  67.Bas-Rhin.  68.Haut-Rhin.  69.Rhône.  70.Haute-Saône.  71.Saône-et-Loire.  72.Sarthe.  73.Savoie.  74.Haute-Savoie.  75.Seine.  76.Seine-Maritime.  77.Seine-et-Marne.  78.Yvelines.  79.Deux-Sèvres.  80.Somme.  81.Tarn.  82.Tarn-et-Garonne.  83.Var.  84.Vaucluse.  85.Vendée.  86.Vienne.  87.Haute-Vienne.  88.Vosges.  89.Yonne.  90.Territoire de Belfort.  91.Essone.  92.Hauts-de-Seine.  93.Seine-Saint-Denis.  94.Val-de-Marne.  95.Val-d'Oise.