Auxonne, 21130
Bienvenue à Auxonne, commune française de 7785 habitants située dans le département Côte-d'Or et la région Bourgogne.Vous trouverez ici quelques infos sur la commune et notre sélection de sites sur Auxonne.
     
 
 

Auxonne en bref

Département : Côte-d'Or
Code postal : 21130
Population : 7785 habitants
Région : Bourgogne
Arrondissement : Dijon
Canton : Auxonne

Histoire de Auxonne

Les origines
Remparts fronton sud
Les historiens modernes s’accordent pour mettre en doute la véracité des assertions contenues dans la Chronique de Bèze (du nom du monastère fondé par Amalgaire dans la première moitié du VIIe siècle), concernant le vocable « Assona » pour désigner Auxonne dans la première moitié du VIIe siècle.
Les trois premiers actes authentiques où apparaît le nom d’Auxonne datent de 1172, 1173 et 1178.
Les deux premiers sont associés à la personne du comte Etienne II d’Auxonne († 1173), le troisième est une bulle du pape Alexandre III. L’acte de 1173 est une donation faite par le comte au monastère de Saint-Vivant-de-Vergy, et l’acte pontifical de 1178, une confirmation de toutes les possessions du prieuré de Saint-Vivant, qui comprenaient la ville d’Auxonne.
Les droits des religieux sur Auxonne remontaient aux environs de 870 ; date de l’établissement de leur monastère dans le pagus (Comté) d’Amaous, (ou Amous), en Bourgogne jurane, (plus tard, appelée le Comté de Bourgogne, puis la Franche-Comté), à six milles de la Saône, sur des terres appartenant à Agilmar, évêque de Clermont. Le lieu prit le nom qu’il a gardé encore aujourd’hui de Saint-Vivant-en-Amaous. (Entre Auxonne et Dole). Les moines ne restèrent en Amaous qu’une vingtaine d’années ; les Normands d’Astings détruisirent le monastère lorsqu’ils envahirent la Bourgogne. Le comte Manassès leur construisit un nouveau monastère (vers 895-896), en Bourgogne franque, dans le comté de Beaune, sur les pentes de la montagne de Vergy. Pendant leur séjour en Amaous ils auraient défriché la région, et installé des cabanes de pêcheurs au bord de la Saône. Selon une hypothèse émise par certains historiens, ces cabanes auraient été le germe de la future ville d’Auxonne. Installés sur le domaine éloigné de Vergy, loin de leurs terres difficiles à défendre, les moines de Saint-Vivant éprouvèrent le besoin d’inféoder (sans doute à Guillaume IV, comte de Vienne et de Mâcon, († 1155) leurs domaines en Amaous pour les soustraire aux convoitises et conserver leurs droits et propriétés. Selon cette deuxième hypothèse, ce féodal aurait établi en bordure de Saône, une ville neuve qui prit le nom d’Auxonne. Auxonne se trouvait donc dans le pagus d’Amaous.
Depuis le partage du traité de Verdun de 843, qui plaça l’Amaous dans le lot de Lothaire et malgré les partages compliqués qui suivirent, ce comté relevait de la mouvance du comte de Bourgogne. (C’est-à-dire de la future Franche-Comté).
Le rattachement au duché de Bourgogne
En 1172, la ville avait pris de l’importance : le comte Etienne II d’Auxonne, de la branche cadette de Bourgogne-Comté, fils de Guillaume IV, s’y était installé. Son successeur, Etienne III, comte d’Auxonne († 1241), fils du précédent, chef de la branche cadette de Bourgogne-Comté, maître de riches domaines, ambitieux, puissant, et soutenu par les premières familles du pays, nourrissait quelques prétentions à supplanter la branche aînée. Il y travaillait ostensiblement. En 1197, profitant de troubles survenus en Allemagne, Etienne III, adjura la fidélité à Othon Ier, († 14 janvier 1201), et porta l’hommage d’Auxonne au duc de Bourgogne Eudes III, tout en garantissant les droits de Saint-Vivant de Vergy. En retour, Eudes III s’engageait à l’aider dans sa lutte contre le palatin. Auxonne échappait à la mouvance comtale.
En 1237, à la tête de la Comté, le faible Othon III, († 19 juin 1248), successeur et fils d’Othon de Méranie († 6 mai 1234) ; était-ce le moment attendu ? Le 15 juin de cette même année, aux termes d’un accord d’échange conclu à Saint-Jean de Losne entre Jean de Chalon, (1190- † 30 septembre 1267), personnage principal de l’accord, fils d’Etienne III associé depuis longtemps aux affaires de son père et héritier de Béatrice de Chalon (1170 (n.s.) † 07 avril 1227), sa mère, Etienne III lui-même et Hugues IV, duc de Bourgogne, la ville d’Auxonne et tout ce que Etienne III possédait dans le bassin de la Saône, étaient cédés au duc de Bourgogne contre la baronnie de Salins et une dizaine de positions stratégiques de première importance en Comté. En entrant sous la domination des ducs de Bourgogne, Auxonne devenait une tête de pont du duché sur la rive orientale de la Saône, en terre d’Empire, et échappait à l’influence germanique.
Le rattachement d’Auxonne au duché de Bourgogne lui donna un statut de ville frontière entre duché et comté de Bourgogne, entre influence française et influence germanique qui déterminera les destinées de la ville pour les siècles suivants.
Auxonne sous les ducs Valois
À l’abri derrière ses remparts qu’elle ne cessa de fortifier, la place forte fut une base de première importance pour lancer des opérations militaires : c’est depuis Auxonne qu’Eudes IV, en 1336, écarta la menace des barons comtois entrés en dissidence alors qu’il était leur souverain légitime depuis son mariage avec Jeanne de France, héritière de la Comté. Entre 1364 et 1369 c’est au tour de Philippe le Hardi de lutter, depuis Auxonne, contre barons comtois, routiers des compagnies et Tards-Venus. En ce début du XVème siècle, avec la guerre civile qui ravageait la France, la guerre rôdait sans cesse autour des murs, obligeant la ville à rester continuellement en alerte. Entre 1434 et 1444, nouvelle menace, celle des Écorcheurs cette fois : les Auxonnais veillèrent aux remparts pendant que la redoutable soldatesque ravageait la campagne. Comme si tant de malheur ne suffisait pas, deux incendies à cinq ans d’intervalle, les 7 mars 1419 et le 15 septembre 1424, dévastèrent la ville.
Il fallut attendre 1444, pour retrouver une période de tranquillité qui dura jusqu’à l’avènement de Charles le Téméraire en 1467.
En 1468, à la suite du traité de Péronne, la tension se ranima entre le roi de France et le duc de Bourgogne Charles le Téméraire ; aussitôt, la cité s’activa à remettre ses défenses en ordre. En 1471, elle apporta sa contribution à la lutte contre l’armée du Dauphiné, envoyée par Louis XI qui pénétrait dans le duché. La politique aventureuse de leur fougueux duc avait finalement conduit sa dynastie à sa perte. À la mort du duc, le 5 janvier 1477, Louis XI s’empara sans délai du duché qui n’opposa pratiquement pas de résistance. L’armée royale rentra dans Dijon le 1er février 1477.
Le rattachement au royaume de France
Le statut particulier des terres d’Outre-Saône qui n’étaient pas un domaine de la couronne donné en apanage, n’arrêta pas Louis XI dans sa conquête. Mais les Comtois se soulevèrent, suivis par les Auxonnais. Après 2 ans de résistance face à l’envahisseur, après le carnage de Dole du 25 mai 1479, laissée sans soutien par Marie de Bourgogne, Auxonne soutint le siège de l’armée royale commandée par Charles d’Amboise pendant une douzaine de jours, avant d’ouvrir ses portes, le 04 juin 1477, à l’envahisseur français. La ville, rattachée à la couronne de France, allait partager les destinées de la royauté.
En fin politique, Louis XI, en même temps qu’il confirma solennellement le maintien de tous les privilèges de la ville afin de s’assurer la fidélité de ses nouveaux sujets, s’empressa de construire, aux frais de toute la province, la puissante forteresse qui domine toujours place de l’Iliote, afin de se prémunir contre toute tentative de rébellion. Quatorze ans plus tard, le traité de Senlis (23 mai 1493), signé entre Charles VIII et Maximilien sépara à nouveau les deux Bourgognes ; Auxonne redevint tête de pont française sur la rive Impériale.
Les guerres d’Italie ranimèrent les tensions du côté de l’Empire. À nouveau les remparts furent consolidés et la construction de la porte de Comté réalisée (1503). Le 14 janvier 1526, le traité de Madrid signé après la défaite de Pavie, entre François Ier et Charles Quint, le roi de France fut contraint d’abandonner, entre autres territoires, la Bourgogne, et le comté d’Auxonne. Les États de Bourgogne, réunis le 8 juin 1526 refusèrent de se séparer de la couronne de France. En riposte, l’Empereur voulut conquérir le comté d’Auxonne. Devant les murs de la cité, Lannoy, commandant des armées impériales, trouva une résistance si vive de la part de tous les habitants qu’il dut renoncer.
La ville perdit définitivement sa situation de place-frontière avec la conquête de la Comté sous Louis XIV, mais resta une place importante, dont témoigne encore le stationnement du 511e régiment du train.
La ville d'Auxonne est restée célèbre en raison des deux séjours qu’y fit un jeune lieutenant en second au régiment de la Fère nommé Napoléon Bonaparte qui devait par la suite faire connaître son nom à travers toute l’Europe. Le quartier Bonaparte conserve la chambre qu'il occupait lors d'un de ses séjours. On peut voir également dans le petit musée qui est installé dans une tour du château, son équerre, son fleuret et des objets qu'il a offerts lors de son séjour, ainsi qu'un de ses chapeaux.
source : Wikipedia

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