Estang, 32240
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Estang en bref

Département : Gers
Code postal : 32240
Population : 0 habitants
Région : Midi-Pyrénées
Arrondissement : Condom
Canton : Cazaubon

Histoire de Estang

C’est le mot latin stagnum (eau stagnante) qui pourrait fonder étymologiquement le nom du village. En effet, les eaux de la Houn Sante rendaient marécageuse la zone située de part et d’autre du bourg (actuellement en partie occupée par le terrain de football). Au XIXe siècle d'importants travaux de terrassement permirent de franchir ce marécage. C'est ainsi que se dessina une avenue haussmanienne reliant de manière rectiligne la "ville haute" et l'église Notre-Dame. Son coût exorbitant ne permit pas au premier magistrat de la commune de reconduire son mandat représentatif… Toutefois une autre filiation est plausible par l’altération du mot « estanquet » et ce en référence à la halte que l’abbaye du Haget mettait à la disposition des pèlerins se rendant à Saint-Jacques-de-Compostelle.
Vers 1075 il est fait mention d’un « castrum » pour désigner ledit village. Toutefois la polysémie de ce terme signifiant à la fois l’enceinte d’un village et une forteresse seigneuriale ne facilite pas les recherches ! Qui plus est la position excentrée de l’église Notre-Dame pourrait laisser supposer un premier peuplement à sa proximité. S’agissait-il d’un village ecclésial ? Par la suite il y aurait eu translation de l’habitat vers le promontoire surplombant le ruisseau l’Estang et appelé aujourd’hui de manière solennelle : la ville haute ? Quelle que soit l’hypothèse retenue il paraît évident qu’Estang s’origine dans le phénomène d’ « enchâtellement » de l’habitat rural en Gascogne gersoise comme dans la France du Midi. C’est pour cette raison qu’Estang est répertorié dans la catégorie des castelnaux, c’est-à-dire des agglomérations implantées au pied d’un château, le plus souvent elle-mêmes enserrées dans une enceinte. A noter également qu'à l'est du castelau, certainement aux environs immédiats de l'église Notre Dame, se dressait un château. Il était mentionné dès le XIe siècle et a totalement disparu. Les terres d'Estang furent détachées, en 1368, par Charles V, en faveur de Jean Ier, comte d'Armagnac.
Extra-muros, au pied de ce qui a dû être l'enceinte primitive s'est constitué un quartier dénommé les "embarrats" desservi par une seule venelle déclive. En langue gasconne "embarrat" signifie : enclos. Au Moyen Âge il devait s'apparenter, mutatis mutandis, à nos actuelles ZUS (zone urbaine sensible) où se réfugiaient les déshérités (les prolétaires de l'époque !). Était-ce l'endroit où étaient relégués les cagots ? Simple hypothèse de travail, cela va sans dire ! Parias parmi les parias, les cagots peuvent être comparés aux intouchables indiens. Aujourd'hui c'est un endroit paisible offrant à ses résidents une vue imprenable sur la vallée de l'Estang. Pour sa part,la bourgeoisie terrienne résidait surtout dans la rue principale, aujourd'hui dite la "grande rue" que bordaient quelques demeures cossues. D'autres maisons de caractère sont disséminées dans le village, ces "hôtels particuliers" appartenaient souvent à des propriétaires possédant des métairies dans la campagne avoisinante. D'aucuns menant une existence de rentiers grâce à ces baux à colonage, la dîme de l'Ancien Régime revue et corrigée par la Révolution... Avant le XVIIe siècle, l'usage de la pierre ne s'est pas généralisé dans la construction des maisons. Ce matériau noble n'est utilisé que pour les châteaux et églises, bien sûr, mais aussi pour certaines maisons appartenant à des bourgeois ou à des communautés religieuses. Les demeures urbaines sont pour le plupart à colombages, c'est-à-dire en torchis ou en briques sur une armature en bois. Ainsi, de nombreuses habitations du village et la quasi totalité des fermes avaient des murs en torchis, épaulés de poutres, badigeonnés de chaux. La grande rue était pourvue, côté nord et sur une courte longueur, d'embans (arcades). Ils furent démolis dans les années 1960 afin de redonner à cette rue une largeur acceptable. Au demeurant, le bourg n'a quasiment rien conservé de son passé médiéval.
Le cliquetis des armes n’épargna pas ledit village. On sait qu'Arnauld Guillem d'Armagnac gouverne pour le roi de France les villes de Marquestau, de Monclar, de Labatisde et le roi d'Angleterre, déjà maître de Lias vient de fonder des villes nouvelles destinées, avec Estang, à soutenir ses droits sur la Gascogne. C'est ainsi qu'Arnauld Guillem s'empara d'Estang sans doute après la fondation de Monguilhem. L'affrontement paraît avoir été terrible : il y eut des morts, des ruines, des désastres de tout genre. Le comte d'Armagnac, Jean, intervint heureusement, et la paix entre les belligérants fut signée en 1322. La guerre de Cent Ans vit le passage destructeur du Prince Noir et nous en avons une trace historique grâce aux Mémoires de John Le Baker : « Le 13 octobre 1355 on logea dans la ville de Monclar dont le château se rendit. Ce même jour trois villes furent prises et incendiées. Sir John Lisle fut blessé d'un carreau à la prise du fort d'Estang. »
La réforme a été accueillie très favorablement dans le Royaume de Navarre et Jeanne d'Albret, après Marguerite de Navarre, accorde un soutien sans réserve aux Huguenots. Le culte réformé s'était organisé dans toutes les résidences de la reine Jeanne : Nérac, Mont-de-Marsan, Hagetmau, Pau. Les nobles de sa cour avaient pour la plupart adopté la Réforme. Cependant, sur les territoires voisins soumis au roi de France, la majeure partie de la noblesse gasconne était demeurée catholique encore que, dans certaines grandes familles, la division se fût installée, une partie suivant fidèlement la foi du roi de France, l'autre celle de la cour de Navarre. Ainsi, peu à peu s'étaient mis en place tous les éléments d'une situation conflictuelle qui n'allait pas tarder à mettre le pays à feu et à sang. Jeanne d'Albret a mis les troupes protestantes sous le commandement d'un jeune chef militaire de talent : Gabriel Ier de Montgomery. Il va lancer ses armées dans une guerre de mouvement qui va lui valoir des succès importants. Après avoir reconquis le Béarn sur l’armée catholique, il s’attaqua à Aire en septembre 1569, et, en compagnie d’un autre capitaine huguenot, il entreprit de ravager et de piller le Tursan et la Chalosse jusqu’à Tartas, brûlant les églises et leur mobilier et massacrant de nombreux prêtres ou religieux. D’autres raids atteignirent un peu plus tard des régions plus limitées, jusque vers 1592. Ils étaient souvent le fait de bandes incontrôlées. Au terme de la période, beaucoup d’édifices avaient été gravement atteints, les populations étaient exsangues. Ainsi, le 15 juillet 1572, l'église Notre-Dame fut ravagée. Dans le chœur les sculptures mutilées témoignent de la fureur iconoclaste de ces "casseurs" de l'époque ! L'église Saint-Martial, annexe de l'église paroissiale Notre-Dame, fut pillée et saccagée. Située à proximité de l'actuelle mairie (quasi contiguë), elle fut rasée au début du XXe siècle.
L'annonce du coup d'état de Napoléon III éveilla des réactions dans la commune (contrairement à Cazaubon réputée conservatrice et Estang républicaine). Quatre meneurs rouges se risquèrent à parcourir les rues en chantant des refrains républicains : le menuisier-coiffeur Cheyres ; l'ex-percepteur Baylin ; Dussans Paul-Emile, avocat sans le sous et le maréchal-ferrant Dambés. Ce dernier ne parlait que d'égorger les riches, les Messieurs, et de les jeter dans le puits de la ville.
Les deux Guerres mondiales provoquèrent un lourd coût humain pour le village. La première fit disparaître vingt pour cent des hommes en âge d’être mobilisés. Au monument aux morts, sur la stèle commémorative est gravé le nom des 58 victimes de cette boucherie. Quant à la seconde, suite à un accrochage entre une colonne allemande et la résistance (le bataillon de l’Armagnac) des représailles cruelles s’en suivirent. Le 3 juillet 1944 huit otages furent fusillés et à l’endroit de leur exécution une monument a été érigé, inauguré le 3 juillet 1948. La déportation atteignit aussi le village puisqu’une de ses résidentes fut internée à Buchenwald en 1944-1945.
source : Wikipedia

Sites sur Estang

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