La Teste-de-Buch, 33260
Bienvenue à La Teste-de-Buch, commune française située dans le département Gironde et la région Aquitaine.Vous trouverez ici quelques infos sur la commune et notre sélection de sites sur La Teste-de-Buch.
     
 
 

La Teste-de-Buch en bref

Département : Gironde
Code postal : 33260
Population : 0 habitants
Région : Aquitaine
Arrondissement : Bordeaux
Canton : La Teste-de-Buch

Histoire de La Teste-de-Buch

Les Boïates
L’histoire de la Teste est profondément liée à celle du Pays de Buch et de la Gascogne landaise. Les premières traces de peuplement dans la région remontent au VIIIe siècle av. J.-C. quand les Boïates, peuple Aquitain, s'installent à proximité d'un lieu qui est celui de la commune actuelle du Teich. Ils pratiquent la pêche, cultivent les terres et mettent au point les premières technique de gemmage à partir duquel ils fabriquent du goudron, utile pour le calfatage des bateaux.
Au Moyen Âge
On connaît peu de choses concernant l’histoire de la région jusqu’au début du Moyen Âge, époque à laquelle, les Captaux de Buch régnaient sur une partie du Pays de Buch : le Captalat, regroupant les paroisses de La Teste, de Cazaux, et de Gujan (aujourd'hui Gujan-Mestras). Deux types de personnes rythmaient la vie économique locale : les pêcheurs qui exploitaient les ressources du Bassin d’Arcachon et les résiniers qui exploitaient les ressource de la forêt. L'implantation des habitations ne respectait aucun alignement, au beau milieu des vignes et des potagers. Au beau milieu des ruelles à peine tracées, des cabanes en bois alternaient avec des maisons basses blanchies à la chaux. La vie était rude et des maladies dues à la malnutrition comme la pellagre se répandaient dans la population.
Les Captaux de Buch
Le titre de Captal de Buch était employé du Moyen Âge jusqu'à la Révolution, pour désigner un des seigneurs du Pays de Buch.
Article détaillé : Captal de Buch
Le boisement des dunes mobiles
Article détaillé : La fixation des dunes en Aquitaine
Au XVIIIe siècle, et depuis quelque temps déjà, toute la côte Landaise était menacée par les sables mobiles que le vent charriait quotidiennement, et en particulier le bourg de la Teste. Les premiers artisans de la fixation des dunes furent les Captaux de Buch de la famille de Ruat. Le premier fut J.B de Ruat en 1713, qui entreprit de planter quelques pins pour ralentir l’érosion éolienne, mais les semis furent brûlés au bout de quelques années. Son petit-fils, François de Ruat renouvela l’expérience là où les sables menaçaient, de 1782 à 1787 dans les environs du Moulleau. Mais l’argent fit rapidement défaut et le Captal ne put continuer seul cette entreprise. Ainsi il fut soulagé, quand un certain Brémontier, ingénieur des Ponts et Chaussées, vint à la Teste dans le but de réaliser un canal navigable du Bassin à l’Adour ; ce qui nécessitait la fixation des sables mobiles. Brémontier se renseigna et prit connaissance des travaux du Captal. En 1786 il obtint les crédits suffisants pour continuer l’entreprise qui débuta avec l’accord du Captal en Pays de Buch, la suite est connue. Toute la Gascogne landaise a été bouleversée par ces transformations (et notamment après la loi du 18 juin 1857 qui ordonnait aux communes de boiser leurs territoires).
Brémontier devint pour la postérité celui qui arrêta l’invasion des dunes. « Ô monde oublieux ! les vrais précurseurs de la fixation des dunes furent dons ces sires de Ruat, petits seigneurs du Buch et non quelques Brémontier, Desbiey ou Charlevoix de Villiers. » (J. Sargos) La fixation des dunes n’est pas non plus la seule œuvre du Captal : « la forêt landaise n’est nullement une création de la puissance publique, elle n’est pas d’avantage l’œuvre d’un homme que cet homme s’appelle Brémontier ou Chambrelent (…) elle est en réalité le fruit de l’effort et de l’épargne de milliers de paysans landais qui, au cours de deux siècles ont transformé le régime pastoral ancien en régime forestier. » (J. Sargos)
Au XIXe siècle
L'exploitation de la forêt constitue depuis longtemps déjà la principale source de richesses de la commune. La forêt de la Teste était formée de deux massifs millénaires, semblables à ceux que l'on connaît aujourd'hui: la Grande Montagne au cœur de la commune, et la forêt d'Arcachon : la Petite Montagne. Ces forêts constituent les embryons de ce qui donnera la forêt des Landes. Le reste est constitué de dunes de sables mobiles qui ont inquiété à plusieurs reprises les habitants du bourg. Les résiniers qui exploitaient les forêts de La Teste vivaient la semaine dans des cabanes en bois sur leur parcelles et retournaient au bourg pour passer le week-end .
Le système agro-pastoral était répandu dans la lande à l'est de la frange dunaire du littoral.
Le commerce maritime apportait également quelques revenus pour les pêcheurs des paroisses d'Arcachon et de La Teste-de-Buch.
Le bourg de la Teste est constitué d'une centaine de maisons isolées et placées sans aucun ordre. En été le moindre souffle de vent soulevait d'épais nuages de poussière, alors qu'en hiver la boue rendait les rues impraticables. L'aspect général du bourg donnait une impression de pauvreté et de désolation. Le flux et le relfux des marées pénétrait profondément dans les prés salés et débordait parfois jusque dans la ville.
Le XIXè siècle est un siècle durant lequel de nombreuses expérimentations eurent lieu pour valoriser la plaine de Cazaux sur le plan agricole. La Compagnie d'Exploitation et de Colonisation des Landes creusera le Canal de Cazaux en 1835.
En 1841, le train arrive à La Teste avec la création de la ligne Bordeaux-La Teste. Cet événement bousculera les habitudes, et la région s'ouvre au tourisme. On vient de Bordeaux pour assister aux courses landaises dans les arènes de La Teste et d'Arcachon. En 1857, Arcachon devient une commune indépendante, et dans les années 1860, les frères Pereire créent la Ville d'Hiver.
L'essor du tourisme
Au début du XIXe siècle, les habitants de cette partie du Pays de Buch vivent encore principalement de l’exploitation de la forêt et de la pêche en mer. Mal desservie jusque là par un réseau routier de piètre qualité, ce n’est qu’avec la construction de la ligne de chemin de fer Bordeaux–La Teste et son ouverture le 6 juillet 1841, que la région connaît un véritable essor démographique et touristique.
Bien que déjà fréquentée par certains adeptes des bains de mer, Arcachon n'est encore qu'un hameau de La Teste avec quelques cabanes occupées par des pêcheurs et des résiniers. Avant 1845 et la création d'une route départementale vers Arcachon, pour venir de La Teste on doit traverser de boueux prés salés et suivre un fort mauvais chemin de sable. Des passages sont donc organisés - par mer - au départ du port de La Teste, dans des pinasses à voile ou à rames manoeuvrées parfois par de solides femmes... Fin 1855, les quelques 400 habitants d'Arcachon répartis dans moins de 300 villas ou maisons en bois (dont quelques commerces ouverts pendant la belle saison) demandent leur autonomie communale... Par le décret impérial (Napoléon III) du 2 mai 1857, 759 hectares sont prélevés à la commune de La Teste pour laisser place à la commune nouvelle d'Arcachon, finalement atteinte par la voie ferrée le 26 juillet suivant. Dès 1862 les frères Émile et Isaac Pereire s'impliquent dans le développement d'Arcachon dont le climat est jugé exceptionnel par quelques sommités du monde médical, dans le traitement de l'asthme, des bronchiques chroniques ou des affections du système nerveux. Ils créent la Ville d’Hiver à l'intention d'une clientèle fortunée qui pourrait séjouner là plus longuement que simplement l'été, en y profitant des vertus curatives des senteurs des pins et de l'océan ou y soigner des maladies de cette fin du XIXe siècle.
Pendant ce temps, à La Teste l’évolution est plus lente et les traditions ancestrales du Pays de Buch se perpétuent à l’abri de l’engouement touristique : « La Teste n’est certes pas banale, c’est une ville Landaise blottie au creux d’un alignement de dunes, une capitale féodale en pleine gestation. » (une Histoire du Bassin). Mais la commune ne restera pas figée bien longtemps : au début du XXe siècle pendant la première Guerre mondiale, le bourg de Cazaux accueille un Camp d'aviation devenu depuis Base Aérienne 120 "Commandant Marzac" et à la même époque, Daniel Meller crée la Société Immobilière du Pyla-sur-Mer sur un secteur qui se développe dans le prolongement du Moulleau, vers la Grande dune.
À partir des années 1950, la ville connait une véritable explosion démographique et voit se modifier ses activités traditionnelles. Progressivement, l'exploitation de la gemme va cesser quelques années seulement après l'âge d'or de la résine. L'usine Lesca distillant la gemme ferme dans les années 1970 et les derniers gemmeurs quittent la forêt dans les années 1980. Les scieries ferment. L'ostréiculture commence à perdre son charme d'antan, ses pinasses élancées remplacées par des bateaux-bacs et ses vieilles cabanes brunes démolies au profit de hangars modernes. Le doublement de l'ancienne RN650 par la "voie rapide" vite rebaptisée "voie directe" a raccourci la distance séparant ce qui devient le "Sud Bassin" du reste du département. Dans les "quartiers résidentiels" du Pyla-sur-Mer comme dans ceux plus ordinaires qui se construisent du côté de Cazaux et de la Teste, l'immobilier se développe, les zones industrielles s'étoffent. Le tourisme balnéaire reste cependant une des activités phares, reconnue bien au-delà des limites régionales.
De nos jours La Teste-de-Buch reste l’une des communes les plus étendues de France, ne se résumant pas à une seule mais à trois entités bien distinctes qui en font sa richesse : le bourg, Cazaux et le Pyla-sur-Mer. Depuis 1976, le Cap-Ferret qui faisait autrefois partie de la commune a été, pour des raisons administratives, rattaché à la commune de Lège, donnant ainsi naissance à Lège-Cap-Ferret.
source : Wikipedia

Carte de La Teste-de-Buch

 
 
 
 
 
 
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