Léogeats, 33210
Bienvenue à Léogeats, commune française de 454 habitants située dans le département Gironde et la région Aquitaine.Vous trouverez ici quelques infos sur la commune et notre sélection de sites sur Léogeats.
     
 
 

Léogeats en bref

Département : Gironde
Code postal : 33210
Population : 454 habitants
Région : Aquitaine
Arrondissement : Langon
Canton : Langon

Histoire de Léogeats

L'origine de son nom
On trouve, selon les périodes et les documents écrits, l'évolution de plusieurs orthographes: Leujatz au XIIIe siècle, puis Leujats, Laugeat au XVIIe, et enfin Léogeats depuis le XIXe.
Le suffixe ATS, répandu dans le sud-ouest de la France, vient du suffixe celte ACO, employé jusqu'au Moyen Âge, et correspondrait à des lieux fortifiés.
Léogeats aurait été créé à l'époque médiévale vers le XIème siècle, époque de défrichement intensif en Gascogne, et son nom a vraisemblablement pour origine le vieux germanique "laubja" = cabane, qui a donné ensuite loge et tous ses dérivés : Logeat, Lauchat ( Le ), Laugeas, Laugeat, Leauchat, Locha, Lochat,...
La loge était une hutte, une cabane de feuillages servant d'abri aux bûcherons, à partir de laquelle pouvait se développer un village.
Son histoire
Voir Histoire de l'Aquitaine.
Eglise romane XIIIème siècle
Sesterce romaine
Cameillac, anciennement orthographié Camelhac, lieu-dit situé à 1 km au sud du bourg, est le plus ancien site historique de la commune. C'est un domaine d’époque gallo-romaine ( III ème siècle environ ). Certains ont évoqué, pour l’origine de son nom, "Camilius", du nom de son premier résident gallo-romain en Novempopulanie, auquel s'ajouterait le suffixe AC, survivance du suffixe celte ACO, puis gallo-romain ACUS, ACUM signifiant "domaine de", "qui appartient à". Ce suffixe, répandu dans les territoires de langue d’oc, on le retrouve dans toutes les Gaules sous des formes variées : ac, at, az, y, etc…. Devenu acum en latin, il dénote un établissement agricole, généralement une villa gallo-romaine. Cameillac = domaine de Camillus.
Dans les Archives Départementales de la Gironde relatives aux Comptes de l'Archevéché de Bordeaux ( manuscrit Monteil rédigé en latin ) on trouve trace au XIII ème siècle de deux paroisses : Sanctus Laurencius de Camelhac ( Saint Laurent de Cameillac ) et Sanctus Christoforus de Leujatz ( Saint Christophe de Léogeats ) : c'est à priori le plus ancien document manuscrit conservé relatif à l'histoire du village.
Peuplades gauloises
Tribus celtes et vasconnes
Cette trace écrite est répertoriée dans la " Liève des quartières " de l'Archevêché, et dans le " Pouillé " (registre administratif des biens et bénéfices écclésiastiques) des Bénéfices de la France de 1420, 1546, et 1648.
Mais si ces Comptes mentionnent les deux paroisses sur deux listes à chaque fois, une seule est citée, ce qui donne l’impression que le nom officiel de la paroisse est Cameillac, mais que le centre réel est Léogeats.
Comment deux paroisses ont-elles pu se constituer sur la rive principale du Ciron ?
La paroisse Saint Laurent de Cameillac s’est constituée là parce qu’un gros domaine ou un groupement d’habitations pouvaient, à l’époque, donner naissance à une paroisse, englobant également les terres attenantes.
La paroisse Saint Christophe de Léogeats est mieux située, sur un éperon rocheux aux flans escarpés agrémentés de quelques arbres, dominant le ruisseau, et assez loin de son confluent avec le Ciron pour être au sec. Elle a vraisemblablement été créée à l'époque médiévale eu égard aux vestiges de sépultures et de fondations de bois retrouvés lors des recherches archéologiques de l'INRAP en 2004.
La zone de Cameillac étant humide, cet éperon rocheux est le meilleur emplacement, tant pour la défense, que pour sa situation centrale dans la zone des cultures.
Cameillac fut détruit : on ne sait si ce fut au cours des invasions des Wisigoths au V ème siècle, des Francs au VI ème, des Vascons au VII ème, des Maures au VIII ème, des Normands au IX ème, ou des Anglais au XII ème ... Chaque maison ancienne du quartier, bâtie avec les moellons noircis par le feu, en témoigne encore aujourd’hui.
Cameillac disparu, Léogeats est resté, et l’unité géographique a repris ses droits.
Au XIX ème siècle, des fouilles pratiquées à Cameillac lors du forage d'un puits ont mis au jour des cercueils en brique et des mosaïques multicolores constituant le parquet d'une pièce de 3 m de côté : l'ensemble de mosaïques, représentant des fleurs,des cruches et des vases, fut jugé 1ère classe du classement de 1845. Elles localisaient l'emplacement des vestiges gallo-romains et de l'église paroissiale Saint Laurent. Quelques reliques "en transfert" sur la route de Bordeaux ont été à l'époque "perdues" par les archéologues ...
Les dernières fouilles, effectuées sur le site dans les années 1960, ont à nouveau mis au jour ces fondations et ces restes d’une villa gallo-romaine avec mosaïques et conduits en terre cuite. Les fouilles, maladroitement effectuées à la pelle mécanique, ont hélas irrémédiablement détruit certains vestiges, qui plus est, restreintes en superficie, elles n’ont pas non plus apporté d’informations précises sur l’histoire de la paroisse, notamment sur la localisation de l’église Saint Laurent, ce malgré la confirmation de l’emplacement de son cimetière par clichés aériens infrarouges.
Voie gallo-romaine à Barsac
La voie romaine Via Aquitania, allant de Bordeaux à Eauze, passait par Senses à l'est de la commune, venant de Barsac, puis Sauternes par le Biscan, Vimeney et Guiraud : elle fut empruntée jusqu'au Moyen Âge.
La commune, étendue bien au delà du Ciron sur sa rive gauche, comprend des landes autour de la clairière de Laulan. Cet endroit isolé a pu être un fief à part, tandis qu’un tumulus au lieu-dit Le Merley, trois cent mètres au sud de Laulan, pourrait être le vestige d’une fortification féodale, voire plus ancienne.
L’éloignement du hameau de Laulan aurait justifié la création d’une paroisse, mais sa population était trop restreinte pour cela, et celui-ci fut ensuite partagé en deux, en droite ligne, par la limite des communes de Léogeats et de Noaillan.
On trouve mention de Léogeats, paroisse Saint Christophe, en 1314, à propos de biens relevant de la famille d’Albret. Léogeats a pu, à l’origine, être une seigneurie à part, mais au XVI ème siècle, les archives du Château de Suduiraut à Preignac ( Georges Guillot de Suduiraut était propriétaire du château de Noaillan au début du XX ème siècle ) donnent quelques indications : elle dépend de la seigneurie de Noaillan ( Jean de La Motte ) ; au XVIII ème siècle, elle y est complètement intégrée.
Les Seigneurs successifs en ont été : en 1215 Amanieu de Noaillan ; 1262 Bertrand de Noaillan ; 1273 Pierre de Noaillan ; 1325 Arnaud de Noaillan ; 1383 Gaillard de La Motte ; 1415 Charles de Beaumont ; 1428 Bernard d'Angevin, Chancelier d'Aquitaine et Membre du Grand Conseil ; 1450 Baudinet Gassies ; Jean de La Motte, neveu de Pothon de Xaintrailles, capitaine de Charles VII ; François de La Motte ; 1567 Jean Le Berthon, Conseiller au Parlement de Bordeaux ; Raymond de la Roque, Seigneur de Ste Croix du Mont ; 1578 François II de La Motte ; vers 1700 jusqu'en 1789, la famille Duroy de Suduiraut.
Voir carte de Léogeats en 1750 par Cassini : examiner les voies de communication et les terres cultivées.
En 1764, on comptait à Léogeats 1217 habitants.
Dépendant de la Seigneurie de Noaillan depuis le Moyen Âge, la commune de Léogeats fut créée à la Révolution, car elle possédait une église et plus de mille habitants ; la paroisse détenait alors les conditions requises pour être reconnue commune. Dépendant du canton de Noaillan, elle s'est vue rattachée à Langon à la Restauration, dépendant également au gré des découpages administratifs essentiellement de l'Evêché de Bazas, et parfois de celui de Bordeaux (avant et après la Révolution).
Jusqu'au XII ème siècle, chacun ne portait que son nom de baptême. Quelquefois, on y ajoutait le nom du père. C'est ainsi qu'on disait Jean-Pierre pour dire Jean, fils de Pierre; Arnaud-Guillaume pour dire Arnaud, fils de Guillaume. Mais au XIII ème siècle, chaque chef de famille ajouta à son nom de baptême un autre nom tiré d'un signe physique, du lieu de son origine, de son habitation, de son caractère, de sa profession, de quelque autre accident ou circonstance. Et ce nom passa aux enfants. Telle fut l'origine du nom de la famille.
Dès lors il fut possible de rédiger les actes de l'état civil. Une ordonnance de François Ier, publiée le 10 août 1539, enjoignit aux curés de dresser des registres de baptême qui devaient être déposés chez le greffier du balliage. Une autre ordonnance de 1667 prescrivit de faire deux registres, l'un qui resterait à la paroisse, l'autre qui serait envoyé au greffe du juge royal.
Jusqu'en 1789, les registres ne furent tenus qu'au point de vue des sacrements de l' Eglise.
L' Assemblée législative distingua la société civile de la société religieuse, les actes de baptême des actes de naissance, l'acte de mariage de la bénédiction nuptiale, l'acte de décès de la cérémonie des funérailles. Elle chargea les conseils généraux des communes de désigner quelqu'un pour tenir les registres de l'état civil. La Loi du 28 pluviose de l'an VIII confia cette mission aux maires, et le Code Napoléon adopta cette disposition..
Pendule fabriquée par Cantillac, horloger à Léogeats au XIXème
Fenaison à Lobis en 1947
En 1792, cent soixante quatorze familles rassemblaient un bon millier de Léogeatais ; une cinquantaine d’exploitants possèdaient leur paire de bœufs et leur charrette. Une trentaine de paire de vaches pouvaient aider aux travaux ; il ne paraissait pas y avoir de vaches purement laitières. Le cheval était inexistant pour le travail et l’on ne trouvait qu’un seul mulet. On se plaignait que le seigle soit en quantité insuffisante. La récolte de vin était d’environ 700 barriques, principalement du vin rouge Le troupeau de moutons était moyen : une centaine d’agneaux par an. En 1870, la population était déjà tombée en dessous des 900 habitants, mais la vie agricole se maintenait
La production agricole était encore faible pour la population, mais le vin rouge était considéré comme « bon ordinaire » et le blanc « tirant vers le sauternes ». Aujourd’hui encore le côteau du Tucau produit un excellent vin d’appellation Graves, rouge et blanc.
Batteuse - Moisson du blé 1949
Aux vaches de travail se sont ajoutées les « bretonnes » pour le lait, et les veaux que l’ont expédie à Bordeaux. On trouve abondance d’ail et de haricots, car la majorité des terres, aujourd’hui boisées ou en friche, étaient à l’époque de riches jardins et cultures ( cf Carte de Cassini). La lande sud girondine, déjà bien boisée, à l’instar du littoral océanique, s’est considérablement peuplée de pins, et les radeliers dirigent les convois de billons par flottage sur le Ciron, de Préchac jusqu’au port de Barsac sur la Garonne, pour embarquement sur gabarre, afin d’alimenter Bordeaux en bois de chauffage et les mines anglaises en étayages.
A la fin du XIXème siècle de nombreux métiers, artisans et commerces existaient encore au village : berger, boucher, boulanger, cafetier, charbonnier, charcutier, charpentier, charron, coiffeur, épicier, horloger, laboureur, laitier, marchand de bestiaux, maréchal ferrant, menuisier, meunier (Ruisseau du Moulin), muletier, résinier, sabotier.
On dénombrait ainsi à Léogeats en 1898 pas moins de huit sabotiers, sept bistrots, cinq épiciers, cinq laitiers, trois boulangers, deux bureaux de tabac, un boucher et un charcutier. Aujourd’hui les seuls commerces originels subsistants sont une boulangerie, une épicerie et l'auberge de Brouquet.
source : Wikipedia

Sites sur Léogeats

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