Chênehutte-Trèves-Cunault, 49350
Bienvenue à Chênehutte-Trèves-Cunault, commune française située dans le département Maine-et-Loire et la région Pays de la Loire.Vous trouverez ici quelques infos sur la commune et notre sélection de sites sur Chênehutte-Trèves-Cunault.
     
 
 

Chênehutte-Trèves-Cunault en bref

Département : Maine-et-Loire
Code postal : 49350
Population : 0 habitants
Région : Pays de la Loire
Arrondissement : Saumur
Canton : Gennes

Histoire de Chênehutte-Trèves-Cunault

La commune de Chênehutte-Trèves-Cunault est formée par la réunion de plusieurs communes : Chênehutte-les-Tuffeaux et Trèves-Cunault. Toutes deux formées par la réunion de deux villages.
Histoire de Trèves :
En 769, les archives de St Aubin appellent « Clementiniaeum » (sans doute du nom d’un Romain ou Gallo-romain nommé Clément ou Clémentin, possesseur d’une villa) le pays appelé aujourd’hui Trèves. Comme les autres villes de la rive gauche, Clementiniaeum avait essaimé sur la rive droite et formait avec cet essaim une seule population. Le Clementiniaeum de la rive droite conserva son nom transformé en celui de St Clément, sans doute parce que l’église paroissiale qui y fut fondée en même temps que celle des Rosiers, fut, pour se conformer au vocable primitif, dédiée à St Clément. Mais depuis longtemps, le Clementiniaeum de la rive gauche avait échangé son premier nom contre celui de Trèves que Célestin Port fait dériver du nom breton « tref ou treb » qui veut dire chapelle succursale ou fillette ; ce qui tendrait à prouver que les moines bretons de St Philbert venus à Cunault édifièrent à Clementiniaeum une chapelle succursale, une « tref », d’où l’usage aurait imposé ce nom nouveau. La légende cite une autre origine à cette dénomination qui, pour être moins vraisemblable, est peut-être tout aussi vraie; du reste l’une n’exclut pas l’autre ; elles peuvent être parfaitement admises toutes deux à la fois. Jusqu’au Xe siècle, quoique dépendant du pagus (pays) angevin, Clementiniaeum reste soumis au comte de Blois et en particulier sous la domination du château de Saumur qui s’étendait jusqu’à Gennes et où commandait le terrible Gelduin, chef normand passé à la solde du comte de Blois. Surpris un jour par l’approche imprévue d’une armée angevine, Gelduin envoya au-devant du comte Foulques-Nerra pour lui proposer de faire accord et trêve. « Trêve, soit, dit le comte, et je veux la faire ici » et prit pied sur le terrain ennemi en élevant là même où il campait, pour tenir en bride le saumurois, un château-fort qui resta baptisé par ce bon mot. Ainsi du moins le raconte le chroniqueur, moine de St Florent, presque contemporain de l’histoire. Ce premier château-fort paraît avoir été inféodé tout d’abord au comte de Sablé, Herbert-le-Rasoir, qui servait Foulques dans sa guerre de Touraine.
En 1069, Foulques Réchin attaque le château, le rase; puis 20 ans après on reconstruisit un nouveau qu’il donna à Geoffroy Fulcrade, chevalier, qui se fit ensuite moine à St Florent, et dont le fils augmenta considérablement le bourg où il fonda les deux prieurés.
En 1147, on trouva à Trèves pour seigneur un Renaud le Roux qui part à la croisade avec Louis VII.
En 1206, le château de Trèves soutient victorieusement une attaque de l’armée de Jean-sans-Terre. Enfin, de possesseurs en possesseurs cités par Célestin Port le château devient la propriété du chancelier de France, Robert le Maçon, en 1416 par acquisition. Ce personnage célèbre mér4ite une mention spéciale.
Robert Lemaçon (en latin Latoinus) né vers 1365 à Château-du-Loir était bailli, quand il fut anobli en 1401. Conseiller depuis 1407 de Louis II d’Anjou, chancelier le 29 janvier 1414 d’Isabeau de Bavière et commissaire des monnaies, il se trouvait auprès du Dauphin, dans la nuit du 29 au 30 mai 1418, quand les Bourguignons vinrent pour l’enlever. Il prêta son cheval à Tanneguy du Châtel pour sauver le jeune Prince.
En 1419, Lemaçon prenait part à la convention de Pouilly et assistait au meurtre de Jean sans Peur sur le pont de Montereau. Robert ne cessa pas de siéger parmi les conseillers de la couronne durant toute l’héroïque campagne de la délivrance nationale et fut un des amis les plus convaincus de Jeanne d'Arc. Ce fut sans doute lui qui l’amena dans notre pays, après le siège d’Orléans, comme il appert d’une inscription conservée dans la chapelle de St Maur : « Ici vint une Pucelle qui d’Orléans leva le siège ». Le nouveau seigneur de Trèves avec l’aide toute puissante du Dauphin qui allait être Charles VII, devait donner à son domaine une splendeur inespérée. Il y existait sans doute de toute ancienneté un double péage établi d’une part sur les bateaux passant la Loire et de l’autre sur les marchandises cheminant par terre par les routes de Gennes, de Poitiers ou de Saumur, et à chaque frontière de la baronnie depuis le ponceau des Tuffeaux à celui de Gennes, à Grézillé, Louerre, Coutures, Louresse ; des branchées à boète et billettes pendant sur les chemins en avertissaient les passants. C’était là le grand revenu, la richesse du château.
En reconnaissance et récompense des services ci-dessus signalés et constatés dans ses lettres patentes du 7 novembre 1420, le Dauphin confirme à Lemaçon tous les droits antérieurs de la baronnie, ajoute ceux de « tribut et péage sur chaque pipe de vin passant la dite rivière de Loire en dévalant ou en montant par battel ou batteaux devant ledit chastel de Trèves ou traversant par charroi ladite châtellerie la somme de 10 deniers ; sur chaque muid de vin, 5 deniers, de même un minot de sel sur chaque muid de sel ».
En 1424, le Dauphin devenu roi accordait de plus à son chancelier, outre les trois anciennes foires qui se tenaient dans le bourg à la St Luc, à la St Matthieu, à la Ste Catherine, 3 nouvelles foires à tenir les mardis après l’Ascension et la St Jean-Baptiste, avec marchés et assemblées tous les mardis, qui furent seulement en décembre 1762 transférés à Cunaud ainsi que les foires.
En 1435, ces privilèges royaux qui enrichissaient le pays (sans doute aux dépens des anciens marchés de Gennes) et qui rapportaient surtout au seigneur de beaux droits de prévôté, permirent au chancelier Lemaçon d’entreprendre et d’achever la reconstruction de son manoir et surtout du principal donjon. Le bourg qu’il abritait était devenu un véritable centre d’activité. Ses foires, ses péages, son port, l’importance de ses seigneurs y attiraient des populations de tout genre et avec elles aussi plus d’une misère. Il y existait, vers le XIVe siècle, une Maison-Dieu et une aumônerie, et quand Lemaçon mourut, il venait d’y « établir une maladrerie pour ladres, parce qu’il y est survenu pauvres gens mallades d’icelle maladie ».
Le tombeau de Lemaçon existe encore dans l’église de Trèves avec sa statue.
En 1616, laissant encore la série des possesseurs successifs cités par Célestin Port, nous arrivons à Pierre de Laval capitaine de 50 hommes d’armes et baron de Lezay, qui agrandit et embellit de nouveau le château de Lemaçon.
Célestin Port décrit les travaux de Pierre de Laval et ainsi nous donne une idée du château et de Trèves à cette date. Aux deux corps distincts et anciens du logis, Pierre de Laval fit ajouter un pavillon neuf d’habitation que desservait un grand jardin en terrasse (voir un plan et une vue d’ensemble dans Gaignières). Devant le pont-levis, s’élevait encore au XVIIe siècle une motte (monticule) dite la motte de Monsoreau qui avait sans doute porté le manoir primitif et qui, restée nue et vide jusqu’au XVIe siècle, fut alors chargée d’un corps de logis adossé à la chapelle reconstruite. Vers l’est était une autre motte, dite Barbacane, (ouvrage de défense en avant du pont-levis). Vers la rivière et devant la tour qu’en séparait seulement un second jardin bas planté en verger, des Halles logeaient les marchands venus aux foires et les bouchers détaillants. Au haut des halles se tenait l’auditoire où le sénéchal rendait tous les quinze jours la justice pour les tenanciers de 17 paroisses. Tout auprès, dans la vallée, vers le coteau, s’étendaient autrefois deux étangs dont un seul était encore conservé au XVIIe siècle. Celui-ci alimentait à travers le jardin par un canal en pierres de taille un moulin banal qu’y avait construit Lemaçon et où le seigneur prélevait le vingtième du blé apporté. Sur un des quatre îlots de la Loire dépendants du domaine étaient plantés les piliers de justice. Le seigneur avait le droit de prélever sur les pêcheurs le premier saumon pris. Il donnait cinq sous à qui le lui apportait. Par contre, les autres pêcheurs ne devant pas de saumon payaient en monnaie au seigneur le surplus de cinq sous que leur premier saumon pris pouvait valoir. En plus chaque filet devait au château une nuit de travail. Le mardi-gras de chaque année, près de la borne qui séparait le fief de la baronnie et celui du prieuré de Cunaud, on voyait venir le cuisinier et le boulanger du prieur, l’un « garny de sa lardouère », l’autre « garny de son bluteau » avec leurs aides portant une pièce de bœuf d’un pied carré, trois pintes de vin dans un baril et une miche. Le seigneur de Trèves se trouvait là, et avec lui, sans doute, des pauvres pour en profiter.
Mais toute grandeur en ce monde a sa fin.
Le maréchal de France, Maillé de Brezé, seigneur habitant Milly, jalousait le baron de Trèves et avait résolu d’ajouter la baronnie et toutes ses dépendances à son château et à sa terre de Milly. En conséquence, il sut faire intervenir la haute influence du cardinal de Richelieu, son beau-frère, pour violenter les refus persistants d’Hilaire de Laval. Le cardinal ministre, en son propre nom, par acte du 8 mars 1642, se porta acquéreur, moyennant 200.000 livres dont 114.000 étaient déjà réclamées par les créanciers, et transmis le 16 la baronnie au maréchal dont la fille unique Claire-Clémence de Maillé venait d’épouser le Grand Condé.
A peine entré en possession, le Maréchal de Maillé, pour empêcher Hilaire de Laval de bénéficier du privilège de retrait lignager qui permettait à une famille seigneuriale de recouvrer son domaine vendu, moyennant restitution du prix payé, se hâta de démolir une grande partie des travaux de Pierre de Laval et d’abandonner le reste à la destruction du temps, de telle sorte que quelques années après Rigaud, régisseur des châteaux de Trèves et de Milly pour le compte de Melle de Clermont, fille du Grand Condé et de Claire-Clémence, lui écrivait dans un rapport que les habitations étaient en ruine et que d’immenses travaux seraient nécessaires pour les rendre habitables. Il n’est pas indifférent de donner ici quelques extraits du rapport de Rigaud. Je les copie en respectant l’orthographe d’alors. Il dit donc parlant de Gennes :
« Il se tient tous les mardis de chaque semaine le marché à Gennes sous les droits du seigneur baron de Trèves. Son Altesse Sérénissime a pour cet effet un emplacement où bastir des halles pour que les forains y aportent leurs denrées à vendre. Le seigneur baron de Trèves a droits de boucheries, et de créer boucheries est défendu aux forains et riverains, d’exposer des viandes en ventes à Trèves, même les jours de foires et marchés. Le seigneur de la Harielle de Gennes doit nommer deux bouchers pour être reçus, sy ils sont capables d’exercer le métier de boucher par les officiers du seigneur baron de Trèves, et ledit seigneur de la Harielle ne peut ny ne doit les recevoir lui-même ny par ses officiers à peine de privation du droit de présentation.
Il y a deux grandes isles dans la Loire l’une dittes de Trèves qui est vis-à-vis de la baronnie et l’autre isle nommé isle de Gennes, il croit dans l’une et l’autre de bons foins et du questier, c’est une espèce de bois propre à faire du cercle pour les futailles à mettre du vin.
Le baron de Trèves a droit de pesche dans la rivière de loire depuis l’arche des Tuffeaux à tirer droit à l’échelle de pierre qui est sur la levée et en descend de bord en bord jusqu’au ponceau de Gennes à tirer droit à la maison des trois cheminées sur la dite levée. Le droit de billette, coutume et prévôté se perçoit dans tous les endroits désignés pour la pesche de Gennes.
Doivent foi et hommage à Trèves :
1° . Le fief de la Harielle, possédé par Mr de Joreau.
2° . Le fief de l’Etang de Gennes, possédé par Mr de Rochefort.
3° . Le fief de la Gennevraie, possédé par Mr Buvau.
4° . Le fief de Sarré, possédé par Mr de Neuville.
5° . Le fief de Lignières en Sarré, possédé par Mr de Maurepas ».
Le fief de Lignières en Sarré pourrait bien avoir été le manoir situé à Bouchette près de la maison Cahu.
A propos des rentes dues à Trèves, Rigault, partant du principe que la levée de la Loire est construite sur le vrai fond de la Baronnie, des rentes afférentes lui sont dues sur les deux rives, depuis Pocé, en la paroisse de Distré, jusqu’à Coutures.
« La prière nominale (pour les barons) et tous droits de préhéminence à son Altesse Sérénissime, à cause de sa baronnie de Trèves, dans les églises ci-après... St Vétérin de Gennes. Je dois m’expliquer sur le curé de St Vétérin de Gennes. Il se nomme Mtre Cristophe qui en 1725 sous prétexte de faire blanchir l’église avait fait effacer les listres et armoiries des seigneurs barons de Trèves, qui y sont, avait introduit une pierre tomballe au chœur de la ditte église, où S.A.S. a seule droit. J’ai tâché par un avis doucement débité au Sr Curé pour l’engager à cesser des démarches opposées aux droits de S.A.S. La vivacité de cet ecclésiastique fut opposée à la politesse que je lui faisais et enfin j’écrivis au Conseil, on me donna ordre de poursuivre le rétablissement des choses en leur premier état devant le juge royal, ce que je fis exactement. Mais le Sr Curé ayant fait sa soumission de s’en rapporter au Conseil de S.A.S., il y fut condamné, et il a fait rétablir les listres et armoiries à ses dépends, levée et hostée la pierre tomballe ».
Donnons donc, selon son désir, au sieur Rigault, le zélé, et si gracieusement poli régisseur des hauts et puissants barons de Trèves un témoignage de satisfaction pour l’énumération de toutes les redevances qu’il perçoit avec tant d’exactitude; mais constatons aussi qu’il ne cite aucune générosité en faveur de ce pauvre Gennes qu’on dépouille pour enrichir Trèves, ne lui faisant même pas la grâce d’un marché couvert; tandis que Trèves a de belles Halles, où ne peuvent venir vendre les gens de Gennes, pauvres gens qui ne sont même pas capables de savoir si leur boucher sait ou non son difficile métier. (La halle en style du 17ème siècle, à Gennes, occupée aujourd’hui par Mr Guillot, charron, n’était donc pas encore bâtie). Blâmons le mauvais goût du curé Christophe qui ne comprend pas que son église doit revêtir la parure éternelle d’un deuil d’occasion; plaignons-le de n’avoir pas le moyen de faire d’autres réparations à l’église qu’un mauvais blanc à la chaux; louons la générosité de la famille du grand Condé qui n’a seulement pas le tact d’entretenir ses listres. Mais si, à en juger par ce que nous avons vu, le curé fut un malin dans la piteuse exécution matérielle de la sentence en rétablissant les listres à la graisse et au noir de fumée et les armoiries informes à l’ocre ou à la brique pilée, l’honneur du suzerain du moins fut sauf jusqu’en 1887, époque à laquelle ces listres et armoiries disparurent aussi heureusement que définitivement. On sait que les listres étaient deux grandes bandes noires de 0m60 de hauteur qui faisaient le tour de l’église. Pour les rétablir, on n’avait même pas pris la peine d’égaliser les murs, d’en boucher les trous et garnir les joints.
En 1747 par échange du 23 mars , la terre de Trèves passa de la famille des Condé au comte Louis César d’Estrées et au maréchal Adrien Maurice de Noailles qui quatre jours après en firent cession pour la somme de 510.000 livres à Jean de Stapleton, seigneur irlandais, un des compagnons du roi Jacques, avec les chatelleries de Milly, Pocé, Villeneuve-Maillard, Sourches, Mardron, la Tour Ménives, toutes celles de Gennes que nous venons d’énumérer plus haut. C’est en faveur de ce nouveau venu que Louis XV, par lettres du 23 août 1747, érigea la baronnie en comté, en ajoutant aux seigneuries ci-dessus nommées les terres de Laillou, Baucheron, Virollais, Saugré, la Mimerolle, les Noyers Aménard et Laleau. Ce n’était pas un petit Monsieur que ce Mr de Stapleton, comte de Trèves. Toutefois dès 1750, cet acquéreur fit abattre le château de Trèves, n’en conservant que le seul donjon dans lequel on pénétrait autrefois par des couloirs souterrains. Un immense escalier monumental y donne accès aujourd’hui; il est couvert d’herbes et de mousse. L’escalier intérieur dessert diverses salles voûtées, nues et désertes. Des cuisines occupent le soubassement ; plus bas encore sont les prisons. Ainsi passe la gloire de ce monde.
Le domaine de Clementiniaeum avait été primitivement donné par les rois Pépin et Charlemagne à l’abbaye de St-Aubin d’Angers qui en fit une paroisse. Les moines de cette abbaye établirent deux prieurés : celui de St Aubin et celui de St Macé, chacun avec leur chapelle. Les gens de Trèves ne devaient à leur seigneur que le service militaire, sous les ordres d’un agent de l’abbaye, pour le compte des barons. Ils étaient exempts de toutes les autres redevances féodales.
source : Wikipedia

Carte de Chênehutte-Trèves-Cunault

 
 
 
 
 
 
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