Prunay, 51360
Bienvenue à Prunay, commune française située dans le département Marne et la région Champagne-Ardenne.Vous trouverez ici quelques infos sur la commune et notre sélection de sites sur Prunay.
     
 
 

Prunay en bref

Département : Marne
Code postal : 51360
Population : 0 habitants
Région : Champagne-Ardenne
Arrondissement : Reims
Canton : Beine-Nauroy

Histoire de Prunay

par Mr Rémi Morlet, Maire de Prunay de 1959 à 1977
Le voyageur venant de Reims par la RN 44, arrivant au sommet de la côte de la Pompelle, découvre une large vallée, limitée au Nord par les Hauts de Beine et les Monts de Champagne, au sud par la montagne de Reims.. Placée comme en sentinelle devant les frondaisons masquant la Vesle, bien à découvert, un clocher. Groupé autour de ce clocher, un village, c'est Prunay. Voici un pan de son histoire de la Révolution à nos jours.
Les Jours heureux
En remontant dans le temps, à la fin de la Royauté, Prunay dépendant du baillage de Reims et de l'abbaye de St Basle à Verzy est à vocation essentiellement agricole. Le curé de l'époque (1789) ne paraît pas très fier de ses ouailles et dira " Ils sont tous laboureurs, et ajoutera, Vices dominants : les sept péchés capitaux ".
La population est à ce moment de 400 habitants, elle augmentera sensiblement ensuite pour atteindre 492 en 1912. Les doléances des habitants présentées aux Etats généraux de 1789 sont nombreuses : " D'abord la hauteur des eaux, suite aux reflux de l'étang de Sillery rend les rues du village impraticables et altère la solidité des maisons et rend une partie des meilleures terres du terroir incultes, dans le temps que les bleds poussent leurs épis et que les brouillards s'élèvent sur le dit étang et s'étendent sur les campagnes, occasionnant des dommages considérables " ( E.MILLET-Géographie champenoise: Les Pays marnais)
D'autres doléances sont également présentées, elles concernent le prix du sel (exorbitant), le tirage au sort des milices, le paiement des dîmes et autres impôts, remarquant que les seigneurs et autres ecclésiastiques en sont exemptés, mais surtout les dégâts causés aux récoltes par le gibier " que les seigneurs entretiennent sans se soucier de la misère du Peuple " Près d'un siècle plus tard, suite à l'invention de Jacquart, on trouvera dans le village, un nombre assez important de tisseurs de laine qui travailleront sur leurs métiers pour des filatures de Reims, dont des voituriers appelés aussi " messagers ", demeurant à Prunay, assureront le transport des marchandises, à moins que les braves gens de ce temps ne fassent tout simplement le trajet à pied, en sabots.
La guerre 1870-71 apportera peu de troubles dans la commune. Les anciens, aux jeunes, parleront bien un peu des Prussiens et railleront Bismarck par de naïves chansons. La perte de l'Alsace lorraine sera cruellement ressentie et les écoliers apprendront de leurs maîtres l'injure faite à la Patrie, entretenant ainsi dans la jeunesse un esprit assez belliqueux, un ardent patriotisme.
En 1914, le village reflète un état de santé florissant: Il est propre, gai. Aux écarts, sur la voie romaine, le moulin à vent, les deux maisons, les cités ouvrières des Marquises (modèles pour l'époque) et deux coquets pavillons agrémentent cette belle voie. Mais la propriété la plus importante est bien le domaine des Commelles avec son château ses maisons de garde. (Voir son histoire) Ce domaine couvre quelques 1.700 hectares, en grande partie boisée, débordant sur les communes de Beine, Wez, Sillery. Beaucoup d'ouvriers de Prunay vont y travailler et servent aussi de rabatteurs les nombreux jours de chasse car le gibier abonde. Vers 1890 des chasses à courre sont même organisées, des cerfs étant amenés des forêts normandes pour être lâchés à cet effet.
La mise en service de la Voie de Chemin der fer Reims-Châlons a lieu en 1863. Mais il faudra attendre 1892 pour obtenir l'arrêt du train à Prunay et l'inauguration de la halte construite avec des participations importantes de la commune et aussi de celle de Verzenay, aura lieu cette même année.
En 1902 est fondée la Société de Fer et de P.M " Les Francs Tireurs de la Vesle " qui amènera encore un peu plus de vie. Mairie et Écoles sont convenables, en particulier l'École des filles rénovée est remarquable, avec son jardin d'agrément. Tout, donc, respire la joie de vivre, quand le 28 juin 1914, le drame de Sarajevo va donner le signal des temps de misère.
Les Temps de misère
Juillet 1914, on ne parle plus que de guerre, sans penser, bien sûr, qu'elle va être la Grande, la plus grande destructrice de vies humaines, de biens, de tous les temps.
Avant cette déclaration de guerre, on espère toujours. C'est d'abord début Juillet, la réquisition des chevaux qui a lieu à Beaumont sur Vesle et ce sera poignant de voir revenir au village tous ces cultivateurs désorientés avec, seules les brides de leurs chevaux sous le bras. Comment travailler ? Mais la question sera vite résolue : Après réquisition des chevaux, la mobilisation des hommes générale le 2 août.
Cette fois, le village est vidé de sa population active. Avec l'annonce de l'avance ennemie, dès fin août, quelques habitants commencent à évacuer, mais le plus grand nombre demeure, et c'est plus tard, trop tard, sur les avis pressants des troupes françaises en retraite, conseillant de fuir, que d'autres se décident à partir. Mais presque tous, avec leurs pauvres moyens, vieux chevaux, voitures à bras, seront vite dépassés par les troupes allemandes, feront demi-tour et reviendront à leur village, qu'ils retrouveront intact, celui-ci ayant été atteint dès le 3 septembre par les Allemands, poursuivant leur avance vers le Sud. Ils auront bien croisé, sur leur courte route de retour, les enfants surtout intéressés, les uhlans au casque à plateau, les fantassins au casque à pointe, les artilleurs au casque à boule, ceux-ci tous calmes et indifférents.
Les femmes, les vieillards, les enfants feront de leur mieux pour continuer la moisson abandonnée quelques jours, ne pensant pas que peu de temps après, cette moisson qui a coûté tant de peine, sera détruite, qu'elle ait été engrangée ou mise en meules. En l'absence du boulanger, un ancien de cette profession, se chargera de la cuisson du pain, obtenu avec de la farine de blé moulu, sans blutage, par le meunier, demeuré à son poste.
C'est le 8 septembre que les troupes allemandes réapparaissent mais marchant en sens opposé, c'est la retraite, suite à leur défaite de la Marne. Les premiers contingents appartiennent au Génie. Ils sont inquiets, désabusés mais convenables. Le 10 septembre leur succèdent en cantonnement un autre régiment mais cette fois appartenant à la Garde prussienne. Là, plus de morgue, les officiers tiennent mieux leurs troupes. Des réquisitions habituelles de denrées sont faites., mais pas d'exactions notables.
Simple incident, un officier s'est présenté dans une ferme avec quelques soldats pour réquisitionner des poules. Ceux-ci avec des bâtons se mirent à poursuivre les volailles en tous sens, dans la cour, sans pouvoir en prendre. C'est alors que l'officier impatienté, et certainement seulement en vue d'intimidation prend la fermière par le bras, en lui mettant son revolver sur la poitrine lui dit: " Toi Kaput, si dans 5 minutes toi pas livré poules ". La fermière sans se démonter lui répond: " Faites finir vos hommes et vous aurez des poules ". L'officier donna son ordre bref Aidée de son jeune fils, elle réussit à faire entrer des poules dans une écurie où ils en attrapèrent quelques-unes sous les auges, c'était facile ! L'officier en possession de volailles, la fermière lui dit: " Que donnez-vous en échange ? " L'officier arracha rageusement une page d'un carnet et y inscrivit quelques lignes. Ayant pris le billet, elle lui dît: " Mais pour le paiement ? " L'officier très hautain lui répondit, mais cette fois, en excellent français : " Madame, qui perdra, paiera ! " Ce bon a été longtemps conservé, au moins jusqu'en 1940. On pouvait penser, ne connaissant pas l'Allemand, qu'il exprimait des injures, mais après avoir été examiné par une personne qualifiée, il a été reconnu qu'il s'agissait d'un bon de réquisition établie en bonne et due forme ( souvenir personnel ).
Des volets et portes sont enlevés et transportés aux lieux où les Allemands ont décidé d'établir une ligne de défense sur les hauteurs, au Nord de Prunay, y creusent des tranchées pour tenter d'arrêter 1" avance française et malheureusement... ils réussiront et occuperont ces lignes pendant plus de 4 ans.
Ces préparatifs de défense terminés, les Allemands se retireront du village le 12 septembre se repliant sur ces lignes. Seule instruction avant leur départ: Ils font sauter le moulin de Prunay, qui, pensaient-ils, pouvait servir d'observatoire, si près de leurs lignes. Dès cet instant, le Moulin de Verzenay, frère jumeau, continuera seul à perpétuer l'héritage des BOUDVILLE. (Le meunier de Prunay en 1914, Henrî BOUDVILLE, successeur de son père Edmond, était le neveu de Pierre Emile BOUDVILLE, meunier de Verzenay, né à Prunay le 2 février 1834. Celui-ci avait décidé dès 1901 que les ailes de son moulin ne tourneraient plus. FRITTER, Verzenay, son histoire - Le meunier de Prunay avait persévéré à moudre la " collée ". Ce vieux nom de collée employé autrefois, tient sans doute au fait qu'il fallait se " coller " le sac de grain sur le dos. Pour monter l'escalier et le vider dans la trémie,, la mouture étant recueillie en bas ... )
Les Allemands avant de se retirer de Prunay, ont barré avec des charrettes les accès du village et le pont de la Vesle. Les troupes françaises, après avoir forcé ces défenses au prix de pertes sensibles, réoccupent le village le 13 septembre vers midi. La première victime de ce combat de reconquête sera probablement un chasseur à cheval envoyé en éclaireur, qui tombera au pont de la Vesle, accueilli par le feu des arrières -gardes allemandes. Les autres éléments français appartiennent à la division coloniale (zouaves, tirailleurs, infanterie de marine) Dès le village réoccupé, le bombardement allemand commence d'abord avec des canons de campagne ensuite avec l'artillerie lourde.
L'artillerie française établie en arrière du canal et de la Vesle commence à riposter mais faiblement... les munitions manquant. Les habitants s'abritent comme ils peuvent. Les plus nombreux fuient se cacher dans le bois et les marais. Le soir tout redevient calme, c >est encore le temps où l'on ne se bat que le jour. Les soldats français accueillis avec joie logent chez l'habitant. Mais le lendemain matin à l'aube, C'est de nouveau l'enfer. Les attaquants français s'efforceront, en vain, en débordant le village par le nord, d'enlever les retranchements ennemis rapidement établis...
Le front de guerre se stabilisera à cet endroit jusqu'en octobre 1918. Les habitants, dont plusieurs ont déjà été tués, évacueront le village, petit à petit dès le 15 septembre, mais l'ordre d'évacuation complète ne sera donné que le 22 octobre. La plupart évacuera au plus près, aux villages de la Montagne : Verzenay, Verzy, Mailly, Villers Marmery espérant que cela ne serait que de courte durée et que l'on pourrait "redescendre" au pays.
Étant connus, ils seront bien accueillis, mais à Verzenay, on déplorera une malencontreuse affiche, signée du maire ( natif de Prunay en 1867), probablement sous la pression de l'autorité militaire apposée à la porte de chaque boulangerie : " Défense de vendre du pain aux émigrés ou émigrants ". Mais cette mesure sera heureusement sans effet, la difficulté étant tournée, soit par les boulangers eux-mêmes, soit par des voisins complaisants et personne parmi les réfugiés ne manquera de pain.
Mais dès 1915, il faudra comprendre que l'espoir d'un retour proche est inutile, ces localités de réfugiés étant à leur tour bombardées et s"n aller plus loin dans le sud du département ou ceux voisins, assortis de cette malheureuse étiquette d' "Émigrés" qui ne les quittera qu'au grand retour de 1919. L'offensive allemande de 1918 verra les Allemands réoccuper Prunay (ou plutôt ses ruines) et pousser leur avance de pointe jusqu'au canal le 15 juillet. Mais le 18 juillet, une contre-attaque française reprendra le village, rejetant les Allemands sur leurs bases de départ., que ceux-ci n'évacueront que le 5 octobre, sans combat, prélude de leur déroute consommée le 11 novembre.
La renaissance du village
Enfin la guerre est terminée. Les habitants, dès le début de 1919, vont tenter de regagner leur village. Dès les premières visites à leurs foyers détruits, ils n'ont trouvé que ruines. C'est un amas de décombres dans un paysage mort, sans routes, ni chemins et surtout sans arbres. Le peu de végétation, ronces, chardons, orties qui commencent à envahir ce sol dévasté. Ils pensent à ce moment que la vie en ces lieux n'est plus possible. Et pourtant, l'amour du sol, du pays, va contribuer à la Renaissance.
Des premiers baraquements seront construits au Printemps 1919 suivis de beaucoup d'autres ... et la Vie recommencera ! Elle recommencera bien lentement, par la remise en état du sol, qui durera plusieurs années, de toutes ces terres bouleversées où s'enchevêtrent abris, tranchées, boyaux, trous d'obus, réseaux de barbelés. Les premiers, des prisonniers allemands, seront occupés à cette tâche, auxquels succéderont des travailleurs étrangers. Ces artificiers (deux seront tués en 1921) auront eux aussi un labeur important pour nettoyer ces terrains semés de toutes sortes d'engins dangereux, non éclatés ou non employés. Les exploitants eux-mêmes contribueront à l'élimination des obus non-éclatés remontés par la charrue, qu'ils transporteront en bout de champ. Même les femmes, avec précaution bien sûr, ramasseront des grenades de tous genres.
Les services de l'État civil militaire procéderont (tâche pénible) au regroupement des tombes éparses et aussi recueilleront les ossements des malheureux tombés en tous lieux, restés sur place, à l'état squelettique, sans sépulture. Peu de ceux-ci seront identifiés, seuls les équipements indiqueront s'il s'agit de Français ou d'Allemands. Déposés dans de petits cimetières : surtout au plus important des Marquises. Us seront dès 1923 regroupés définitivement au cimetière national de Sillery, les identifiés en sépultures individuelles, les inconnus, a l'ossuaire. Les Allemands reposeront au cimetière allemand du Bois du Puits à Auberive.
Le brave abbé Peck, le curé desservant, 7 paroissiens, revenu loger à Wez, dans un cagna dès 1919, toujours sur la brèche, a dirigé ces recherches. Désintéressé, il rendra d'immenses services aux familles des tués, réussissant à identifier un grand nombre de ces malheureux dans des conditions difficiles. Malade, il tiendra jusqu'à l'extrême limite de ses forces et y laissera sa vie en Mars 1924. Cet homme bon, dévoué aimé de tous, toujours vêtu en soldat des tranchées, dont le regard, derrière ses grosses lunettes, brillait malicieusement, nous a quittés comme les héros obscurs, sans bruit, discrètement.
Nous arrivons à cette période de 1920-24. Les habitants de Prunay sont heureux. Après l'exode, ils sont chez eux. L'hiver ils pataugent dans la boue et l'été, ils respirent beaucoup de poussière. Les rues sont retracées et l'on peut circuler de façon convenable. La présence de tous ces ouvriers étrangers venus pour la reconstruction et autres travaux amène une animation importante.
Les trois cloches de Prunay furent retrouvées sur le quai d ' un négociant en vins à Châlons sur Marne où elles avait été transportées probablement par l' autorité militaire, par précaution de l' effondrement du clocher. C' est avec joie, que les habitants les virent revenir de leur exil en 1921, elles furent installées sur un bâti de fortune, près de la chapelle provisoire, où le sonneur par percussion, avec un jeu savant de cordes fit de nouveau entendre leurs voix. Dès que la nouvelle église fut construite, elles reprirent leur place dans le clocher, où elles carillonnent à nouveau, en volée, oubliant les longs mois de pénitence.
Tout est à la joie. Avec les débits de boissons et cantines (six), Prunay vit chaque jour à un rythme endiablé. On boit et l'on danse (il y a trois pianos mécaniques dans la localité). 1925 clôt cette active et remuante période. La reconstruction est avancée et la vie trépidante de ces quelques années passées va s "atténuer. Les Écoles et la Mairie sont reconstruites. L'inauguration aura lieu cette même année en même temps que celle du Monument aux Morts où sont gravés les noms de 27 enfants du Pays morts au Champ d'Honneur et 8 victimes civiles. Ce West qu'en 1930 que la nouvelle église sera reconstruite, édifiée au centre du village, et non sur son ancien emplacement en raison du terrain bouleversé.
On en revient à une vie normale dans le calme d'un village paysan. Malheureusement beaucoup de maisons échapperont à la reconstruction: sur la Voie romaine, une seule, la Ferme des deux maisons sera reconstruite. Rien aux Marquises. Le domaine des Commelles sera démembré et là non plus rien ne sera reconstruit'. sauf le pavillon de la Bertonnerie. Le Gouvernement de cette époque d'après guerre, autorisant la vente et le remploi des dommages de guerre, en d'autres lieux que ceux où ils ont été subis, porte une lourde responsabilité sur l'appauvrissement de nos régions sinistrées. Heureusement vers 1960, au lieu-dit " SorsTerre " un propriétaire exploitant agricole y a installé sa demeure et ses logements ouvriers. Il a donné à ce petit domaine le nom de " La Taupinnière ".
En 1940, nouvel exode de la population, revenue très vite au village en raison de l'avance rapide de l'ennemi comme en 1914. Tout est intact, pas de destruction et aucun fait important ne sera signalé durant l'occupation. Un seul nouveau nom sera gravé sur le Monument aux Morts, celui d'un Jeune engagé volontaire, tombé en Alsace, en 1944, pour la Libération de Strasbourg. Aussi le nom d'une femme morte de ses blessures pendant l'exode près de Troyes.
Les nombreux prisonniers de guerre, retenus en captivité allemande, ne rejoindront leurs familles, à part quelques-uns uns libérés plutôt, qu'en 1945. Depuis cette date, une évolution vers l'industrie s'est manifestée. Déjà, avant, 1940 la Société française des Pétroles BP à Sillery a contribué au logement à Prunay d'employés de cette firme. Puis la sucrerie de Sillery, pour la même raison a elle aussi favorisé l'accroissement de la population.
Prunay comptait au premier recensement après 1914-18: 202 en 1921 : 257 habitants (dont beaucoup d'étrangers) ; en 1962 : 321 ; en l968~: 381. Il en compte officieusement aujourd'hui en 1970: 425. Si l'élément agricole n'est plus maintenant dominant, il ne faut pas en conclure pour autant la diminution des superficies agricoles exploitées. Le territoire de la Commune est toujours de 1787 hectares. mais combien de changements on observera en consultant ce tableau :
en 1914 en 1970 Maintenant
Terres Prés Bois Landes/ Marais 964 ha 71 ha 611 ha 78 ha 1452 47 207 35 + 488 ha - 24 ha - 404 ha - 43 ha
NB. La commune a en 2002 une superficie de 1841 hectares
La perspective du terroir a changé. Au lieu de cette plaine accueillante, entrecoupée de boqueteaux et bordée de pins sur les collines, en raison de défrichements importants, est devenue une plaine morne, sans couleur. Aussi de ce fait, le gibier a presque disparu. En 1967, l'aérodrome de Reims Essillards s'est implanté sur notre commune et aussitôt la Société Reims Aviation a installé une importante usine de fabrication aéronautique. Tout cela contribue à une évolution, par des réalisations, qui, il y a seulement une décennie, étaient imprévisibles. D'autres suivront certainement et amèneront encore quelques bouleversements avant la fin de notre XX siècle. Que sera le XXI e ? C'est le secret de l'avenir. Souhaitons simplement qu'il soit le meilleur, qu'une ère de paix s'instaure sur notre monde, cette paix si longtemps promise aux Hommes de bonne volonté
Rédigé par Rémi MORLET, le 31 Juillet 1970
Appendice : 1971 - La déclaration de l'Association sportive de Prunay a été publiée aux J.0 du 5 octobre 1970. Son but: Développer la pratique des sports et susciter des liens d'amitié entre ses membres. Elle a repris les couleurs de la Société de tir disparue: vert et blanc. Allez Prunay !
source : Wikipedia

Sites sur Prunay

  • Mairie Prunay (51360) - Informations de la commune de Prunay (Marne)
    Toutes les informations sur la mairie de Prunay (51360). La commune de Prunay se trouve dans le département de la Marne en région Champagne-Ardenne.
  • Prunay, 51360
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  • Prunay (Marne) - Wikipédia
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