Cossé-le-Vivien, 53230
Bienvenue à Cossé-le-Vivien, commune française située dans le département Mayenne et la région Pays de la Loire.Vous trouverez ici quelques infos sur la commune et notre sélection de sites sur Cossé-le-Vivien.
     
 
 

Cossé-le-Vivien en bref

Département : Mayenne
Code postal : 53230
Population : 0 habitants
Région : Pays de la Loire
Arrondissement : Château-Gontier
Canton : Cossé-le-Vivien

Histoire de Cossé-le-Vivien

Désignation
Cociaco, vico publico, 832 [2] ;
Cuni vicis canonicis... Cociacuni, 840 [3] ;
Coctiaco, vico publico, IXe siècle [4] ;
Ecclesicas... de Cauciaco, IXe siècle [5] ;
H. de Cociaco, vers 1070 [6] ;
Prior de Coceio, 1150 [7] ;
Eccl. sancti Gervasii de Coceio. vers 1150 [8] ;
V. de Quocé, 1151 [9] ;
H. de Coceio..., de Choccio, XIIe siècle [10] ;
V. de Coscé, 1210 [11] ;
Parrochia de Coceio, 1274 [12] ;
Quocé-le-Vivien, 1299 [13] ;
Quocé-le-Vyvien, 1305 [14] ;
Parrochia de Coceyo Viviani, 1334 [15] ;
Rector de Quoceyo-Viviani, 1407 [16] ;
Le bourg de Quocé, 1574 [17] ;
La ville et la prévosté de Cossé, 1671 [18] ;
Cocé le Vivian [19] ;
Cossé-le-Ressort, 1726 [20].
Féodalité
Article détaillé : Famille de Cossé.
Les deux cantons de la paroisse avaient leur mouvance distincte. Le Ressort relevait de Craon ; le côté du bourg dépendait de Laval.
Le canton du bourg relevait de Laval sans conteste ; celui du « Ressort » était en litige. Selon les uns il serait passé des d'Anthenaise aux Chamaillard, aux Cheorchin, aux Quatrebarbes[21], enfin aux La Tour-Landry et aux barons de Terchant. L'aveu en est rendu au seigneur de Montjean, 1384. Bientôt les successeurs de ce dernier (1407) [22] se prétendirent à la fois suzerains et propriétaires. Puis d'un autre côté Christophe de la Tour, en Anjou, de Clervaux, de Bourmont, protesta, prétendant que ses ancêtres, seigneurs de la Motte-Sorchin, étaient fondateurs du prieuré et de l'église, et qu'il avait droit à y mettre « ses armes en litre. »
Le roi, Louis XI, les renvoya devant la cour du Mans, tandis qu'André de Laval voulait que l'affaire fût jugée en cour de Laval, dont les officiers étaient pensionnaires du seigneur de Laval, son frère. André de Laval, maréchal de Lohéac, seigneur de Montjean, fit peindre sa litre autour de l'église. Vers la fin du XVIIe siècle, Charles-Claude Goyon, seigneur de Terchant, proteste contre la démolition de poteaux à ses armes, à Cossé et à Ruillé. La rivalité durait encore au XVIIIe siècle. Les comtes de Laval et les barons de Terchant, au XVIIe siècle et au XVIIIe siècle, eurent de longues rivalités au sujet de leurs droits réciproques.
M. de la Trémoïlle comprend « la ville et la prévosté de Cossé » dans son aveu de Laval, 1674 ; il y a un fermier des droits de coutume et étalage, 1724 ; il prend le titre de seigneur patron dans la cérémonie de bénédiction et même dans l'inscription d'une cloche, 1749. Mais M. Le Clerc de Terchant se plaint en 1743 de ce que les officiers du comté « fassent lever la billette au bourg de Cossé, les jours de foires et de marché », et de fait les halles lui appartenaient.
La seigneurie de Cossé fut vendue vers 1574, par Raphaël de Maillé de la Tour-Landry.
Notes historiques
La paroisse était constituée au IXe siècle, puisque les Actus pontificum Cenomannis indiquent les redevances dont elle était chargée envers l'église du Mans. En 832, Louis le Pieux ordonna que le bourg public de Cossé payât exactement les dîmes, nones et prémices à la cathédrale. Il renouvela ce décret en 840. Cossé, dans l'intervalle, était devenu bourg canonial.
Les noms anciens de localités les mieux caractérisés sont : Melleray, Thuré, Levaré, Bordé, Bapeaume, Neuville, les Alleux, Romfort, Montsion, Ligneux, Vaujoie, Montbron, Villamis, Saint-Bômer, Sainte-Plaine.
Les Anglais de Buckingham, qui venaient en traversant la France depuis Calais au secours du duc de Bretagne et qui avaient passé la Sarthe à Noyen le jour même de la mort de Charles V (16 septembre 1379), séjournèrent quatre jours à Cossé. Nous connaissons un trait de la vie communale — est-ce bien le mot ? — de Cossé au XIVe siècle. La communauté, communitas villae, possédait un troupeau de porcs que gouvernait un porcher. Celui-ci ayant laissé vaguer ses bêtes dans les blés de Jean de Boschet qui les mit en fourrière, le porcher vint les reprendre subrepticement. Mal lui en prit. L'autre lui courut sus et le tua. Ceci se passait en 1354 [23].
Le 15 décembre 1590, Brandelis de Champagne logea « au village de Quossé », avec sa troupe, entre la prise du château de la Patrière et celle du château du Coudray.
Le 4 juin 1731 et le 27 juillet 1751, orage et grêle qui dévastent une partie de la paroisse.
Révolution française
Le cahier de 1789 demande l'établissement à Cossé d'une brigade de maréchaussée, la création d'un hôpital et d'un bureau de charité aux dépens des biens du prieuré. Sous l'influence du curé Létard et de quelques meneurs, l'esprit révolutionnaire se fit sentir dés la première heure. « Le bourg, écrit le brigadier de maréchaussée de Craon, est en complète anarchie au mois d'octobre 1789 ». On doit envoyer de Laval pour arrêter les pillards, des troupes qui sont reçues à coups de fusil.
Le 25 mars 1791, la municipalité demande l'établissement d'une brigade de gendarmerie. En juillet 1791, il n'y a plus de sécurité pour les châteaux.
La garde nationale désarme et pille les paroisses d'Astillé, Ahuillé et Nuillé sur Vicoin, septembre 1792.
Le 29 octobre 1793, Cossé est pris par les Vendéens qui marchaient sur Craon ; la garnison, forte de six cents hommes et de deux canons, se retira sans combattre sur la Guerche. Dès le mois de décembre 1793 un poste militaire est établi à Cossé, qui ne cesse pendant toute la Révolution d'être, au centre d'un pays où les Chouans étaient les maîtres, le boulevard des républicains ; mais au milieu de quelles alarmes ! Les rues furent fermées de portes ; le pont sur la route de Laval fut défendu par un retranchement et quelques pièces de marine. La commune, le 9 décembre 1793 est au nombre de celles qui à l'apparition des Chouans à Cuillé et à Gennes (Ille-et-Vilaine), sera imposée d'un poste de cinquante homnies, livrera tous ses grains, et fournira des otages.
Il y a un manque absolu de subsistance, on donne aux pauvres le pain pourri abandonné par la troupe, 9 mars 1794. Ordre est donner de couper les genêts et « hudins » où se retirent les Chouans, 14 avril 1794.
Mais les Chouans tiennent toutes les campagnes, et cernent la ville (décembre 1794).
Les Chouans enlèvent les essieux des voitures, 8 janvier 1795. Le commandant Bochonnier, de Craon, envoie ses « colonnes agissantes » pour parer à une attaque de huit cents Chouans qu'on redoute, 28 février. Giraud. commandant du cantonnement, avait écrit dans ce sens au général Duhesme dès le 21 février, dénonçant spécialement les habitants d'Ahuillé.
« La position devient de plus en plus alarmante, écrit-on le 3 juin 1795 ; nous sommes cernés de toutes parts. Nous ignorons ce qui se passe à Laval comme si nous en étions à mille lieues. Le plus grand de tous nos maux est le manque de subsistances ». Un détachement de cent quarante hommes venant de Craon avec un convoi de viande est assailli le 9 ; l'officier est tué. Des brigandages de toutes sortes, commis par les troupes républicaines, « déshonorent la république et exaspèrent la population ». Pendant l'hiver, la situation empire : les ponts sont coupés ; les chemins obstrués par les arbres abattus; on se bat tous les jours. Le 2 août 1795, arrestation d'un convoi. Le 3 août 1795, Aimé du Boisguy vint avec Bonteville, à la tête de 2 000 Chouans, entre Cossé et Craon, et tint tête pendant trois jours au général Claude Ursule Gency sorti de Château-Gontier avec les 85e et 454e demi-brigades et 4 pièces de canon.
Le 13 février 1796, les généraux Lazare Hoche et la Barolliére déclarent la place en état de siège, avec ordre aux communes de Méral, Saint-Poix, Cuillé, Cosmes, Simplé, Astillé, Courbeveille, Beaulieu, de payer des contributions pour sa défense. Les Chouans deviennent plus nombreux, plus hardis ; « l'esprit public s'altère sensiblement par suite des impôts et du ravage des troupes républicaines.
Il semble qu'on n'ait plus aucun reproche à faire aux Chouans ». Quand ces derniers rendent les armes, en mai 1796, ils « semblent faire grâce au lieu de la recevoir ».
Dès janvier 1797, les inquiétudes renaissent. L'arbre de la liberté, « dont la vigueur et la beauté expriment si bien, dit Létard, nos sentiments patriotiques », n'est plus en sûreté. « L'esprit public s'anéantit ;... les Chouans continuent à régner (24 septembre). Le 26 et le 29 fructidor an V, le commissaire du directoire exécutif, avec sept citoyens, le juge de paix et ses assesseurs, envoient au Directoire une adresse de félicitation pour le coup d'Etat du 18 fructidor.
On craint une reprise d'armes (28 juin 1798). Le feu semble se rallumer de toutes parts (22 septembre). Le danger et la terreur font chaque jour des progrès effrayants (11 mars 1799) ». Le 17 juillet 1799, il faut réparer les fortifications. Les Mécontents enrôlent les jeunes gens, arrêtent les récoltes. « Nous voilà encore cernés », écrit Létard. Le prieuré est fortifié. C'est là que les postes doivent se replier en cas d'invasion.
Le 26 septembre 1799, le général royaliste Louis-Marie-Antoine-Auguste-Fortuné d'Andigné envoie à trois heures du soir une sommation de se rendre dans un quart d'heure. Mais douze cents hommes sont repoussés après un combat de fusillade qui dure jusqu'à dix heures et se retirent à la Chapelle-Craonnaise et à Denazé. Les républicains de Cossé disent avoir eu affaire le 26 septembre 1799 à 1 200 hommes de M. d'Andigné ; or celui-ci n'en avait que 400 à l'affaire de Noyant qui avait lieu le 21 ; il y a donc là l'exagération ordinaire. D'après d'Andigné [24] son échec vint de l'obligation que lui firent ses officiers d'envoyer une sommation. Son aide-major, d'après le correspondant du général Jacques Darnaud, était Alexandre. Le 27 et le 28, Cossé craint un retour offensif et demande des munitions. Le 30 le général Darnaud prépare une expédition vers Cossé, et l'on se propose de demander le concours de la garnison de Craon. Malgré cela, le 1er octobre, toutes les administrations et même les citoyens demandent des secours ou des moyens de se replier sur Craon. « Il faut un secours important pour rompre ce torrent dévastateur » des Chouans. On sait que la retraite se fit sur Laval.
Pendant la suspension d'armes (décembre 1799), Saint-Robert avec ses Chouans a son quartier général à Cossé, perçoit les fermages des biens nationaux et fait des réquisitions dans les paraisses voisines. Le 17 décembre 1799, 300 hommes commandés par Saint-Robert, La Houssaie, dit Boucanneur, ancien gendarme, et Legerot, occupaient Cossé ; il n'y avait plus qu'une quinzaine de cavaliers de l'escorte de Saint-Robert le 4 janvier 1800.
Le 3 janvier 1800, ils mettent le feu au clocher, et ne quittent qu'après la pacification complète. La soumission ne se fit dans le canton que le 10 mars 1800 [25].
Le 27 mai 1815, d'Andigné s'empara avec 1500 royalistes du bourg, où il fut surpris dans la nuit du 28 au 29 par un détachement de grenadiers. Il y eut un combat sanglant sous les halles. La même nuit, l'un des chefs royalistes, Henri de Saint-Sauveur, fut assassiné. Le major Michel Guesdon explique ainsi l'affaire de Cossé à laquelle il assista dans la nuit du 28 au 29 mai 1815. Le général d'Andigné avait 1 500 hommes dispersés dans le bourg. Cent cinquante gendarmes ou gardes nationaux arrivèrent de Laval à trois heures du matin, « passèrent entre le factionnaire qui était sur le pont et celui de devant les armes ». Le poste commandé par M. Ambroise d'Armaillé fit son devoir ; les gendarmes trouvèrent une telle résistance qu'ils furent arrêtés. On eut le temps d'arriver au secours. On les eût repoussés dès cet instant si l'on n'eût préféré sortir du bourg pour se mettre en bataille. C'est alors que la troupe massacra ceux qui n'avaient pu se retirer. Henri de Saint-Sauveur, gentilhomme normand, arrivé de la veille, fut du nombre des tués ; M. de Bodard, percé de neuf blessures, resta sur la place pour mort. Les deux aides de camp du général étaient MM. de Caradeuc et du Boberil. Quand elle se vit sur la route de Craon en face des royalistes rangés en bataille, la petite troupe de gendarmes se retira. Le général d'Andigné se trouva au début de l'action entouré de gendarmes républicains et eut son cheval tué. Il dit n'avoir eu que mille hommes qui devaient se porter sur Château-Gontier. Les gendarmes auraient été environ trois cents qui se retirèrent sur Laval après leur coup de main [26].
source : Wikipedia

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