Lissey, 55150
Bienvenue à Lissey, commune française située dans le département Meuse et la région Lorraine.Vous trouverez ici quelques infos sur la commune et notre sélection de sites sur Lissey.
     
 
 

Lissey en bref

Département : Meuse
Code postal : 55150
Population : 0 habitants
Région : Lorraine
Arrondissement : Verdun
Canton : Damvillers

Histoire de Lissey

L'oppidum gallo-romain du " Châtelet " atteste la présence d'une occupation très ancienne du territoire de Lissey. Celle-ci semble avoir duré, assez longtemps, si l'on se réfère au découvertes faites sur ce site en 1909 et 2001 ( voir plus loin ). L’origine du village de Lissey remonte, d’après certains auteurs, à une date comprise entre 650 et 700. A cette époque des religieux venus de Trêves vinrent s’établir dans cette partie du Luxembourg français
770 Charte mentionnant Lissey
845 ou 878 Les partages carolingiens changèrent les premières distributions du pays, le bassin de la Thinte passa sous d’autres dominateurs. Les Othon de Germanie devinrent maîtres de la Lotharingie et alors apparaît l’existence de Lucei villa ( Lutzel sée ) la petite Lissey.
910 Charte mentionnant Lissey
1035 Charte mentionnant Lissey
1049 Charte mentionnant Lissey
1233 Lucey ( cartulaire de la cathédrale )
1289 Document faisant mention de la ferme de Haie-Moulin ( La maison Heimon Manil qui siet en lor terre et en lor treffons entre Bréhéville et Boeymont: cart. de la cathédrale )
1300 Lucey ( cartulaire de la cathédrale )
1316 Erard du Châtelet, fils de Jean du Châtelet, marié à Clémence de Murault, fille de Jean, seigneur de Ville-sur-Iron, vend Lissey et la Tuilerie au Chapitre de Verdun. (Voir Dom Calmet, maison du Châtelet, p. 24) Il est encore cité en 1321 et le 25 mars 1326 pour un échange avec l'évêque de Verdun.
1318 Charte luxembourgeoise ( du lundi devant la Saint Thomas) mentionnant Lissey
Charte luxembourgeoise ( du lendemain de l’Ascension ). Ces chartes contiennent un accord entre Jehan roi de Bohême et Gobert IV de Dun, IXe d'Apremont, chartes par lesquelles ils stipulent que Dampvillers, Bure ( c'est à dire la base de Murault ),Reville, Estrées, Wauret ( ou Vantilly ), Champuz ( ou Puvillers ), et Luzern ( ou Lissey ), appartiendront, par moitié à chacune des parties contractantes, mais que Brandeville et autres dépendances du bonum villare seront, pour le tout, au comte de Luxembourg. Ils s'engagent à n'y faire aucune acquisition l'un sans l'autre. Placé en dehors de l'ancienne curie de Mangiennes, é curia, le village d'Ecurey était nûment au Verdunois. Il faut remarquer aussi que, jusqu'à la réunion avec la France, les comtes de Flandres étaient décimateurs à Reville, par suite de la cession de Crépion à l'évêché de Verdun par Raoul de Crespi , sire de Ribemont. Jehan, roi de Bohème, comte de Luxembourg mourut héroïquement pour la France en luttant contre les Anglais en 1356 à la bataille de Crécy.
Pendant le Moyen Age la Lorraine faisait partie du Saint Empire Romain Germanique. Notre région était morcelée en Etats indépendants, rivaux et belliqueux dont les territoires, faits de pièces et de morceaux, s'enchevêtraient inextricablement et leurs frontières étaient remaniées sans cesse. Le Duché de Lorraine: situé au centre et au sud; mais il possédait des enclaves dans les régions de Sierck, Forbach, Pagny. Nancy en était la capitale. Le Comté de Bar: Bar-le-Duc en était la capitale. Saint-Mihiel, Etain, Briey, Pont-à-Mousson en faisaient partie. Le Comté de Vaudémont, avec Vaudémont, Vézelise, possédait des terres fertiles qui l'avaient fait surnommer << grenier de la Lorraine >>. Le Comté de Luxembourg était puissant. Il occupait le Luxembourg et possédait Thionville. A côté de ces principautés laïques il y avait les Trois Evêchés: Metz, Toul, Verdun dont les évêques étaient de véritables comtes et qui possédaient de vastes domaines. Les richesses de Metz étaient convoitées des seigneurs voisins. Ducs, Comtes, Evêques étaient les vassaux de l'Empereur du Saint Empire Germanique. Ils lui devaient l'hommage, mais ils étaient pratiquement indépendants, et, de force à peu près égale. Aussi aucun d'eux n'était assez fort pour battre ses voisins et réaliser l'unité de la Lorraine. A leur tour les grands seigneurs étaient suzerains d'autres seigneurs, leurs vassaux à qui ils avaient attribués des domaines dans leurs Etats. Tels étaient les seigneurs de Créhange, Boulay, Morhange, Salm, Dabo, Apremont, Varsberg… Ils formeront une illustre Chevalerie connue sous le nom de : << Cheveaux de Lorraine >>. Les seigneurs lorrains, grands et petits, se battaient entre eux avec un acharnement qui faisait , à cette époque, l'admiration de nos voisins. Le Moyen Age les verra se battre pour agrandir leur domaine. Il verra les bourgeois des Trois Evêchés secouer le joug de leurs évêques et devenir républiques municipales. Certaines villes s'affranchiront. Les Etats desserreront peu à peu les liens qui les unissaient au Saint Empire Romain Germanique… et toutes les pièces de cet échiquier viendront, quelques siècles plus tard, les unes après les autres, entrer dans le Royaume de France. Au Moyen Age, Lissey fait partie du comté de Chiny, qui comprend Damvillers, Montmédy, etc.., incorporés en 1354, au duché de Luxembourg et finit, en 1477, par appartenir aux Habsbourg d'Autriche.
1324 14 mai 1324:Le domaine de Damvillers, propriété depuis le VIIIe siècle de l'abbaye bénédictine de Mettlach ( Sarre), a été vendue à Jean l'Aveugle par l'abbé Conrard de cette abbaye pour la somme de 5500 livres de petits tournois. (J.-P; Kinsch, Béatrix de Bourbon, p. 359). Damvillers est demeuré une enclave Luxembourgeoise dans le Verdunois jusqu'au traité des Pyrénées (7. 11. 1659). Lissey faisait partie de cette enclave. Béatrix de Bourbon (1314 - 1383) est douairière de Damvillers
1348 10 décembre 1328: Béatrix fait savoir qu'elle a octroyé aux bourgeois de Peuvillers, prévôté de Damvillers, " les usages et aisances, dont ils ont joui, anciennement en tout le ban de Lucey (Lissey)".
1349 10 octobre 1349: Béatrix signe à Damvillers une reprise de foi et hommage de l'évêque de Verdun, Henri d'Apremont, "son amey cousin" , "devant plusieurs de nos gens et des siens". Par cet acte, elle reprend du comte-prélat, "tout ce que nous pouvons et devons avoir, tant par droit que de coutume de paix en la prévôté de Virton et en la ville de Lucey especialement comme notre propre héritage en tant comme il puet touchiez pour causes que les chozes des susdites furent acheteie de notre tres cher signour, don de Dieu ait lame, le mariage durant de ly et de nous".(PSH, XXIII, n° 151, J. P. Kinsch, Béatrix de Bourbon)
1359 Epidémie de peste noire en Lorraine ( On estime la France peuplée de 20 à 22 millions d'habitants en 1328. Celle-ci passe de 10 à 12 millions d'habitants en 1450, à la suite des épidémies de peste, de la guerre de cent ans, de la famine, etc… Certains villages, certaines régions perdent jusqu'à 90% de leur population ).
La Lorraine est le carrefour de tous les conflits: luttes féodales ( entre comtes de Bar, ducs de Lorraine, comte de Ligny, damoiseau de Commercy, évêques, lignages et bourgeois de Verdun ) se superposent et se conjuguent aux effets de la guerre franco-anglaise ( guerre de cent ans ) en 1337; de la querelle des Valois; des schismes de l'église eu égard à l'existence entre 1378 et 1416 de deux papes, l'un à Rome, l'autre à Avignon; des difficultés à l'échelon du trône impérial d'Allemagne; de la lutte entre les maisons de France et de Bourgogne. Le brigandage s'intensifie après 1380 , conséquence de la désorganisation du Royaume et de l'Empire. La Lorraine est l'exutoire naturel des routiers, des bandes anglaises et bourguignonnes, des pillards " allemands ". La dégradations est générale. Même les citadins, tels ceux de Verdun en 1383 et 1405, même les villageois tels ceux de Heudicourt-sous-les-Côtes en 1407, commettent des rapines en contrefaisant les Allemands.
1382 Des dissensions existent (guerre de Verdun) entre l'évêché de Verdun et Damvillers appartenant à Béatrix et dont les possessions s'enchevêtrent. Apre lutte entre ces deux entités à la suite de la vacance de l'évêché de Verdun que Béatrix conteste. Celle-ci se croit obligée de ruiner par tous les moyens possibles l'autorité de l'évêque nouvellement nommé, Liebaud de Cousances, qu'elle considérait comme un intrus. Elle fit ravager la plupart des villages appartenant à l'évêché, autour de Damvillers. Ainsi " la dicte Beatrix fit pescher l'étang de Lucey appartenant audict chapitre et prendre tout poisson pour son quaresme, estimé à mille florins". Elle fait voler et tuer du bétail, des chevaux, etc.. dans les villages de Flabas, Merles, Dombras, etc.. Les hostilités ne cessèrent qu'après 1389.
1415 Décès de Alix du Castelet, seigneur de Lucey. La maison du Châtelet-Trichastiaux, portait : d’or, à la bande de gueules, chargée de trois fleurs de lys, d’argent. On verra ailleurs, les rapports terriens de cette baronnie, dans les basses Wabvres, avec le cantonnement des d’Haraucourt de Remoiville, des Castelet de Mirowald, et des sires de Louppy les deux châteaux. Ces grandes maisons de la chevalerie barro-chino-lotharingienne, avaient eu des droits seigneuriaux sur Lucey, dans le principe, ainsi que les anciens Chaufour-Deuilly. Ces droits, acquis et amplifiés par des occupations violentes, elle les perdit, pour la plupart, en 1635, alors que Louis XIII, en répression des actes des résistance des trois châtelains, fit détruire les trois castelets : celui du Castelon de Bréhéville, celui du Merald du Murault et celui de Merowald, autrement dit Arimont ou Miremont, sur la rampe de Lion devant Dun. Leur portion terrienne, à Lucey, fut apporté dans la maison d’Orne, par Alix du Castelet, lors de son union avec Jehan d’Orne, décédé sans héritier mâle, en 1415. De quenouille en quenouille, ces droits passèrent dans les maisons de Lendres-Fontois, d’Haussonville-Nettancourt, puis en 1581 à Eve du Chastelet-Trichastiaux, voir plus loin [M. Jeantin, Histoire de Montmédy et des localités meusiennes de l’ancien Comté de Chiny]
1451 La charte de 1451 dit Lissey et Bréhéville, anciennement cité de Reims et Verdun, royaume d’Austrasie, sur les limites incertaines de la Neustrie, empire germanique, ancien ‘’fragi’’ du bas Vaurense dans la plaine et ceux du Clermontois, du Dunensis, du Stadunensis et du Dulconensis argonnais dans les hauts, terre dite du Chapitre, puis province des trois évêchés, haute justice de l’évêque et des chanoines de la Cathédrale, fiefs et arrière fiefs l’ancien Chastelet inféodé aux sires des Castelets Trichastiaux. Cette charte, donnée le 23 mai 1451 par Guillaume de Haraucourt, alors grand prévôt de Montfaucon et qui devint évêque de Verdun, agissant comme archidiacre de l'Argonne, et les chanoines H. Millet, V. Huyn, J. de Saint Nicolas et A. Ansherins, fait connaître comment leurs vassaux de Bréhéville avaient essayé de se soustraire à l'autorité du Chapitre, et comment ils furent réduits à l'obéissance. Cette charte est très curieuse par son contexte et par sa forme; elle est importante pour les origines de quelques familles. ( Jeantin: Histoire de Montmédy, t. 2 p. 1088 )
1524 Guillaume CONTANT, curé de Lissey, mort cette même année, est remplacé par
Jean JOUTIN ou JOULAIN, chanoine de la Cathédrale de Verdun, curé en 1524 ; a résigné en 1540
1533 Liceÿ ( Acte du tabellion de Marville )
1540 Didier HUMBERT, curé de Lissey, mort en 1561
1542 Prise de Damvillers et Montmédy, par les Français. Damvillers avait été fortifiée par Charles Quint en 1526. Rendue à Charles Quint, le 17 septembre 1544, par le traité de Crépy. ( règne de François Ier )
1549 ( Richard de Wassebourg , né à Saint-Mihiel à la fin du XVe siècle, il meurt archidiacre de Verdun en 1567; mentionne Lissey dans son ouvrage: Antiquités de la Gaule Belgique)
1552 Siège et prise de Damvillers, puis Montmédy, par Henri II. Rendues à Charles Quint en 1559 ( traité de Cateau-Cambrésis ) et feront partie des Pays-Bas espagnols jusqu'en 1659 ( traité des Pyrénées ).
Au cours de cette période, longue de deux siècles ( 1552 - 1766 ) qui va du " voyage d'Allemagne " de Henri II ( 1552: occupation de Metz, Toul et Verdun ), à l'annexion des deux duchés ( 1766 ) notre terroir connaît des événements de guerre nombreux et divers et de grandes misères. Dans le conflit qui continue à opposer la France à la Maison d'Autriche, il est souvent un champ de batailles et, ouvertement ou non , un enjeu. Résumer la situation de la Lorraine, pendant cette période, de façon compréhensible, est extraordinairement difficile tant les événements sont d'une complexité extrême. Le duc Charles III adhère à la ligue en 1588. Son geste a pour contrecoup maints ravages par les bandes protestantes venues d'Allemagne. La guerre de trente Ans ( 1618 - 1648 ) a ensuite d'effroyables conséquences pour la population lorraine, avec l'occupation française, coûteuse et pénible quasi ininterrompue depuis les " promenades militaires " de Louis XIII en 1632 - 1633 jusqu'en 1661…, et les incursions répétées des bandes suédoises, allemandes, espagnols, croates et même lorraines, des armées françaises et impériales… qui vivaient souvent au dépend de l'habitant. Notre région vit alors une des périodes les plus tragiques de son histoire (pillages, viols, massacres, peste, famine, impositions de toutes sortes, mauvaises conditions climatiques, etc… ) et il est impossible que Lissey n'ait eu à subir aucun de ces maux.. Les épisodes militaires de la Fronde - les " campagnes du Barrois " ( 1652- 1653 ) qui opposent les troupes fidèles à Mazarin à celles du Grand Condé allié du duc Charles IV et des Espagnols apportent encore leur lot de misères insupportables. La guerre de Hollande entraîne dès 1670 une nouvelle occupation française et celle-ci se prolonge jusqu'en 1697. En 1737, les duchés sont donnés en viager à l'ex-roi de Pologne: Stanislas Leszczynski. Le pays va connaître cinquante ans de " paix française " jusqu'à la Révolution.
1561 Nicolas BLANVALET, curé de Lissey ; a résigné en 1563
1563 François GUILLEMIN, curé de Lissey, mort en 1568. Il avait fondé dans l’église pour chaque jeudi de l’année, une messe basse du Saint-Sacrement.
1566 Licey ( Lamy )
1568 François GUILLAUME, curé de Lissey, mort en 1603 Par son testament daté du 15 janvier 1603, il fonda pour chaque jeudi de l'année, une messe basse du Saint sacrement, transformée plus tard en 3 messes hautes du saint Sacrement, les 1er jeudi de janvier et février et le mardi des Cendres. Les capitaux étaient respectivement de 84 f.,84 f., et 88 f., et dont les intérêts s'élevaient à 4.20 , 4.20,4.40 dont 2.5 pour le curé, 0.75 pour les chantres, 0.10 pour le sacristain. Plusieurs fois réduite, elle a été acquittée jusqu'à la Séparation (1906).[Les terres, prés et vignes fournissant la rente destinée aux honoraires des messes portaient dans les comptes de la Fabrique le titre de Rente du St-Sacrement. Le tableau des fondations portait- 7 messes hautes du St-Sacrement à chanter le premier jeudi des sept premiers mois de l’année, pour les Trépassés].
1578 Date de la charte d'affranchissement: celle de Sivry sur Meuse (Jeantin, voir le texte dans les Chroniques, t. II, p. 293 )
1581 Les droits seigneuriaux appartenaient à Eve du Chastelet-Trichastiaux , veuve de Perrin d’Haraucourt, dame douairière de Lucey, laquelle avait conservé un manoir à Lucey. Le manoir de la châtelaine était alors près de la vieille église, détruite, en 1779, alors que les droits terriens avaient passés à la dame de Delut . Ce manoir devint la cure de cette époque ; et les antécesseurs de cette dame, autrefois codécimateurs du Chapitre, y avaient adjoint leur portion de dixmes, portion qui enrichissait l’excellente cure du pasteur du lieu - Licy ( Lamy, vente des dixmes )
1588 Stenay occupé par les Lorrains après un long siège. Siège de Jametz, par Charles III ( duc de Bar et de Lorraine ), qui dépend du duc de Bouillon, chef des protestants de la région. La place est défendue par l'ingénieur Errard de Bar-le-Duc et tiendra bon jusqu'en décembre 1588; son château ne se rendra qu'en juillet 1589.
Dès la fin de 1584, le sieur de Schelandre dit " Vide Bourse " ( natif d'Azannes ), gouverneur protestant de Jametz, avait commencé contre le Verdunois une guerre continuelle de surprises et de razzias… A la fin de l'année 1586, le duc Charles III envoie au secours des Verdunois un petit corps de troupe, qui occupant le château de Bréhéville ( ? ) et les villages de Ville, Pillon et Mangiennes, forme un demi-cercle que la garnison de Jametz devra traverser si elle veut faire de nouvelles incursions dans le Verdunois. Les Huguenots de Jametz continuent leurs déprédations. Ainsi, le 15 avril 1587, viennent-ils rafler des chevaux, du bétail et d'autres butins à Mogeville et Morgemoulin. Africain d'Haussonville sorti de Verdun, à leur poursuite avec 200 arquebusiers, les joignit près d'Ornes ( au fond de Curemont ) mais fut si vivement reçu qu'il dut battre en retraite, laissant 25 tués et une trentaine de prisonniers. Il subit un nouvel échec sous les murs de Jametz le 24 mai 1587. En janvier 1588, Africain d'Haussonville, à la tête de 3000 fantassins et de 800 chevaux , occupe Stenay et intercepte les communications entre Jametz et Sedan. Il établit son Q.G. à Juvigny le 19 janvier . Toute l'année 1588 se passe en assauts fructueux et escarmouches. C'est seulement le 29 décembre que la ville se rendit par composition au duc de Lorraine. Quant au château assiégé depuis le 13 avril 1589, il se rendit le 29 juillet.
1597 Ier février 1597 : Transaction entre les habitants de ECUREY et LISSEY à raison des droits dits de messierie qui étaient dus aux messiers (n. m .-anc. fr. mes, messarium, messis, moisson. Sous l’ancien régime, officier chargé de surveiller les cultures avant l’ouverture des bans de moisson. Le nom a été utilisé pour les gardes champêtres temporaires encore au XIXe siècle ) des cultivateurs de cette dernière commune, par ceux d’ECUREY, pour les propriétés que ceux-ci possédaient sur le ban de LISSEY. Les derniers s’obligèrent à verser annuellement 30 Frs ,en remplacement des droits de terrage et de pressurage auxquels ils étaient assujettis.
1603 Pierre FOUQUIER, curé de Lissey (vers 1603).
1612 Une tuile, provenant de la Bergerie, a été retrouvée à Grand-Failly, elle est très ancienne puisqu'elle porte le millésime de 1612. Il s'agit en fait d'une reconnaissance de dette gravée dans l'argile à l'aide d'une pointe badine. Ecrire sur la terre encore humide un texte aussi important que celui dont il s'agit n'était certainement pas chose facile. Force est de reconnaître cependant que l'écriture est régulière et parfaitement lisible.
<< Lettre badine de M- Je soussigné Pierre Fallet laboureur demeurant à Lissey reconnais devoir et promet de payer à Hubert Drouët le cadet demeurant à la bergerie sous Lissey la somme de cent cinquante cinq livres pour valeur reçue de quinze milliers de thuilles qui fait dix livres l'un que le dit Drouët m'a vendu et délivré à mon consentement>>
Hubert Drouët
Le tuilier créancier , Hubert Drouët, a contresigné la reconnaissance de dette de Pierre Fallet, lequel ne sachant pas lire et écrire, ce qui était chose courante à cette époque s'est contenté de marquer d'une croix la dite reconnaissance. La lettre de marché nous dit qu'Hubert Drouët a vendu quinze milliers de tuiles. Le salaire du fournier était payé au mille de tuiles en recette, c'est également au mille unités que le tuilier vendait sa production. D'autre part, dans le texte il y a une erreur: 15 milliers de tuiles à dix livres le mille donnent un résultat de 150 livres et non 155. Pourquoi cette différence? S'agit-il vraiment d'une erreur, ou la différence de 5 livres représente les intérêts de la somme due par le débiteur. Il existe une troisième hypothèse. Sachant que son débiteur ne savait ni lire ni écrire le tuilier aurait donné un petit coup de pouce au montant du. On peut cependant se poser une autre question. Par quel effet du hasard, cette lettre de marché qui à l'origine avait une importance certaine pour le tuilier, et ensuite pour le débiteur se retrouve 350 ans après sur une toiture d'un village des bords de l'Othain à 15 km de là. ( Paru dans la revue " Sur les rives de l'Othain )
1615 Claude FLORION, curé de Lissey, mort en 1656.
1626 Epidémie de peste à Damvillers et dans les communes environnantes. A tel point que le magistrat de Verdun interdit au bourgeois de se rendre à la foire qui se tenait en cette ville le jour de la Saint-Michel ( Mémoires de la Société Philomathique, t. V, p. 577 ).
1631 La guerre de trente ans éclate en Lorraine. Elle débute en Bohême en 1618 et se termine en 1648 par le traité de Wesphalie ( rattachement des Trois Evéchés: le duc de Lorraine et de Bar perd Jametz, Stenay, Dun, Clermont ). En Lorraine les mouvements de troupe débutèrent en 1631 et durèrent jusqu'en 1661. Epidémie de peste.
1635 Les Croates atteignent la Meuse au nord de Verdun, la franchissant à Consenvoye. En 1636, ils opèrent dans la région d'Etain, pillent Brieulles, Béthincourt, Dannevoux et la région de Montmédy. Les Hongrois incendient Hannonville. Les habitants fuyaient dans les bois où ils périssaient de misère. Des troupes de loups avaient pris possession des villages abandonnés, et durent être tués par centaines quand la paix fut rétablie.
1636 En mai, la peste sévit dans la région ( Don Ganneron, chartreux du Mont Dieu ( Ardennes ) dit que l'on compte 20 000 personnes mortes depuis Sedan jusqu'à Verdun. Un habitant de Marville écrit : la peste en cinq mois causa plus de 10 000 victimes, tant à Dun qu'à Stenay alors que la famine y était effroyable ( cité par J. Maillard, op. cit.).En fait, la maladie fut latente dans la région de 1621 à 1638. La guerre ne fit qu'accentuer encore à tous ces maux. La peste fut apportée soit par les Croates, soit par les troupes françaises venues les chasser, soit encore par les mouvements de population qu'ils engendrèrent. En outre, l'invasion de la région en mars, mois des labours et des semailles, jointe à la violence de l'épidémie en août, mois des récoltes, désorganisèrent la vie agricole, provoquant la rareté des grains et par là même la famine. On ne sait toutefois qui, de la peste ou de la famine, fit la première son apparition. Mais, des trois fléaux qui frappèrent la région en 1636, il ne fait guère de doute, que la peste, dont le terrain avait peut-être été préparé par la famine, fut de très loin le plus meurtrier. Certains villages perdirent encore une fois jusqu'à 60% de leur population.
1637 8 mai 1637 : Claude Charles de Housse, seigneur du fief de Hugne, près de Juvigny, voyant avec peine, l'occupation française de la région, s'allie avec des gens sans aveu et se joint à un parti ennemi (croates). La troupe passe la Meuse et ravage les villages de Beaufort, Beauclair, Halles , Wiseppe et enlève un troupeau de vaches de Stenay (perte estimée à 120 000livres). (Denain) Instruit de ces faits, le maréchal de Châtillon, alors à Verdun, décide de se rendre à Stenay. Durant le trajet, au sortir de Dannevoux, l'armée française devait traverser la Meuse sur un pont situé au-dessous de Vilosnes (juillet 1637). Celui-ci était protégé par une tour qui en ouvrait ou fermait l'accès. Nicolas Jacquemin de Villers, gouverneur de cette forteresse, zélé partisan de Charles IV (duc de Lorraine), en refuse l'accès. L'artillerie, raconte Jeantin (Manuel de la Meuse, T 3, page 2209) eut rapidement raison de cette résistance. Le gouverneur fut pendu aux créneaux avec deux de ses fils. Le seigneur de Murvaux qui lui aussi avait refusé de livrer sa forteresse subit le même sort. 1er septembre 1637 : Le marquis de Feuquières (campagne du maréchal de Châtillon dans le nord-meusien), après avoir pris les châteaux de Charmois ( Mouzay ), Inor, Sivry, Chauvency, Vilosnes, en juillet 1637, met le siège devant Damvillers ( qui fait partie des Pays-Bas espagnols de 1559 à 1659, date à laquelle elle est annexée à la France par le traité des Pyrénées) avec 3000 hommes. La place est tenue par 600 hommes. Récit de la prise de Damvillers Voici venir l'armée du maréchal de Châtillon; elle est composée: - des régiments de Navarre, de Rabure, de Turenne, et des suisses de Molandin, dont les 58 compagnies se campent à Wavril; là est établi le quartier du roi; - des régiments de Watronville, de Batilly, de Nice, de Longeron, de Bellebrune et d'Aubeterre, dont les 63 compagnies sont à Jubassey ( Gibercy ); - des Liégeois de Walmont et du marquis d'Eco, des allemands de Sirept et du colonel Bouillon, des croates de Rantzau, dont les 37 compagnies sont mises tant à Lissey (3 compagnie de cavaliers allemands du colonel Bouillon bivouaquaient à Lissey) qu'à Puvillers, où était le quartier de Feuquières, maréchal de camp; - des cavaliers de Lignon, de Saint-Aubin, de la Meilleray, dont les 21 compagnies stationnent à Ecurey; - des brigades de Bouchavannes et de Peauboeuf, dont les 26 compagnies s'arrêtent à Reville; - enfin, les chevaux des artilleurs, et les 20 compagnies du régiment de Beauce, plus les 20 escouades des écossais d'Hébron, prennent pied à Etraye. ( Voir le plan du siège, imprimé à Paris en 1638 ). De forme trapézoïdale à peu près régulière, la fortification était munie de cinq bastions: ceux dits - du Château - de Mondragon - de Sainte-Marguerite - de Sainte-Barbe - et de l'Empereur: quatre talus de contre-escarpe, avec le chemin couvert tout autour du corps de place; quatre demi-lunes, dont deux armées de bouches à feu couvraient la porte de Verdun, et dont les deux autres, armée de même, couvraient celle de Montmédy. Des fossés très profonds, de 25 toises de long sur 9 pieds de large; des cavaliers très-élevés; des glacis, enfin, complétaient le système de défense des assiégés. Après un violent feu d'artillerie, l'attaque fit ouvrir la tranchée, le 1er septembre 1637, par le régiment de Navarre: ce régiment était conduit par le maréchal en personne; l'approche était protégée par deux batteries, l'une de deux mortiers, l'autre de cinq pièces de canon. Une place d'arme défendait la batterie royale, consistant en 14 gros canons; une autre batterie de 5 pièces, une autre de 4 bouches à feu de fort calibre, étaient employées à battre les flancs; une batterie de 3 pièces de campagne vint dominer la brèche du bastion de l'Empereur . Les assiégés tentent de se dégager par des sorties. Mais la mise en œuvre de fourneaux de mines entraîne rapidement la chute d'une demi-lune puis ouvre la brèche dans le bastion, le 24 octobre: alors 40 hommes s'y précipitèrent de front; et le lendemain les Français étaient maîtres de la place, après 38 jours de tranchée. Le gouverneur espagnol était Stassin; il avait succédé à François 1er d'Allamont, époux de Claude de Housse. La capitulation signée le 25 octobre 1637, fut aussi honorable que possible; elle fut telle que le méritait l'énergie de la défense, la valeur des officiers du duc Charles, et le courage du prince François de Lorraine qui s'était enfermé dans la place, et le dévouement de leurs soldats secondés par les habitants, en tête desquels étaient les sires de Murault et de la Horgne, et d'autres chevaliers du pays. Dampvillers ayant cédée à la France, en 1659, par ordre de Louis XIV, ses fortifications furent démolies le jour de la Sainte-Agathe, de l'an 1673. Dérision amère du vainqueur envers le vaincu! Sainte Agathe, seconde patronne du lieu, fut ainsi tenaillée sans pudeur et la place démantelée… pro pudor! Les gouverneurs français furent ensuite: - en 1668, la marquis de Valanoir - Pierre le Vaillant de Heultz, major - 1670, Nicolas Leroy du Fay, lieutenent du roi - 1724, Jean-Baptiste Répart, écuyer, chevalier de Saint-Louis.
Damvillers était la meilleure place du duché de Luxembourg. Sa perte est lourde de conséquence pour les Espagnols. Le bilan est également lourd pour les villages environnants souvent mis à contribution ou soumis à saccages. D'autant plus qu'il succédait à la famine et aux terribles épidémies de 1636. Après la prise de Damvillers, les Français auraient aimé repartir à la reconquête d'Yvois, mais la mauvaise saison était arrivée. Toutes les troupes présentes continuèrent à vivre sur le pays. Chaque camp organisait des courses pour se procurer de la nourriture, en particulier en volant le bétail sur pied et utilisant le bois des maisons des villages voisins pour se chauffer. Le siège de la place de Damvillers, entourée à l'époque de marais, fut facilité par la sécheresse de l'automne 1637. Damvillers fut démantelé en 1673.
La guerre est toujours pesante Le cortège de malheurs lié à la guerre n'a pas cessé depuis 1641. A titre d'exemple: la ville d'Etain, vit passer les troupes du maréchal de Turenne ( 1647 ), les suédois du maréchal de Rozen ( 1649 ), les hommes du maréchal de la Ferté-Sénectaire qui y campèrent pendant 10 jours ( 1649 ). Les Lorrains s'y installèrent en 1651 et pillèrent les maisons avant de les incendier. En novembre de la même année les troupes du prince de Würtemberg enlevèrent les récoltes. Au printemps 1653, Abraham Fabert, gouverneur de Sedan, y leva une contribution; du 4 au 11 avril, ce furent les Lorrains qui y séjournèrent. Les épreuves supportées par ce bourg étaient parfaitement représentatives de celles endurées par toute la province. Elles provenaient de bandes incontrôlées ou de soldats en colère, le manque d'argent provoquant des mutineries et incitant la soldatesque à se "payer" sur la population.
1642 ( Mâchon )
1647 Prise de Marville, le 30 juillet, par le marquis de la Ferté-Senectère.
1654 La forteresse de Stenay est reprise à Condé. Elle sera démantelée en 1687.
1656 François de la ROCHE , curé de Lissey, mort en 1667.
Carte de l’évêché.
1657 Siège de Montmédy en présence de Louis XIV.( Maréchal de la Ferté-Senectère ).
1659 09 novembre 1659: Traité des Pyrénées. Par ce traité, Montmédy, Damvillers et quelques autres places furent démembrées du Luxembourg et cédées à la France. Lissey faisait partie du Luxembourg et Ecurey dépendait de l'Evêché de Verdun, la frontière était matérialisée par le ruisseau du Harbon.
1661 Novembre 1661: reconstitution de la prévôté de Damvillers qui comprenait, outre la ville chef-lieu, les villages d'Estray, Gibercy ou Jubassey, Lissey, Peuvillers, Réville, Wabvril, plus la cense d'Anglemont.
1667 Une ancienne confrérie de Saint-Sébastien existait avant cette date. L’autel dédié à ce saint est devenu l’autel de St-Jean-l’Evangéliste en 1780. Plus tard ce même autel fut dédié à St-Roch. C’est aujourd’hui l’autel de St-Joseph. François Le RECOUVREUX, curé de Lissey, mort le 21 février 1701 ( Il eut pour vicaire N. BOUTON, de 1699 à 1701). Lui aussi fonda une messe haute du St Sacrement (testament du 6 avril 1689) le 3e jeudi de janvier et une messe haute, avec vigile, dans la 4eme semaine de février. Le capital de ces fondations était encore de 250 f. en 1860 et le revenu de 10 f. ( à remarquer que pour la dernière, le desservant devait toucher 3 f., le chantre: 0.75 f., le sacristain: 0.90 f. et l'enfant de chœur: 0.10 f.)
1677 Passage à Lissey du duc Charles de Lorraine. Jeantin p. 231. 31 juillet 1677: D'après Jeantin, on trouve à Brandeville, sur un vieux registre, la relation suivante: près de 100 000 allemands, commandés par le duc Charles de Lorraine et suivi par les troupes du maréchal de Créqui, après avoir traversé le pays messin, pillé, saccagé, brûlé Billy, Merles, Dombras, Saint-Laurent, Saint-Jean-les-Marville, arrivèrent à Jametz; de là ils pénétrèrent dans les bois de la Franche sault, territoire de Lissey; ils montèrent à Ecurey, se dirigèrent, par l'arbre sec de Bréhéville, à la cime de Brandeville; puis ils atteignirent Mouzon, d'où cette nuée de soudards remonta dans le Luxembourg. A cette époque, tout le pays était dépeuplé, depuis l'an 1600, et le mouvement ascensionnel de la population et de l'agriculture ne reprit qu'à partir de 1680.
1683 12 mai 1683 : à 2 heures du matin survint un tremblement de terre qui dura 2 heures.
1697 La plus vieille maison du village porte cette date au dessus de sa porte
1702 Louis CHAUSSEL, curé à Lissey, mort le 3 décembre 1716
1709 Hiver terrible. Le curé de Jametz raconte: Le 6 janvier commença une si violente gelée que les plus vieux de la paroisse n'avaient pas ouï dire qu'il en ait eu jamais une pareille. Les chênes s'en fendirent dans les forêts comme presque tous les arbres fruitiers dans les vergers et toutes les herbes des jardins potagers brûlés par un verglas qui arriva sur la fin de la même gelée et sur laquelle il regela..... L'eau dans la maison se gelait à un pied ou deux pieds proches d'un bon feu. La plupart des puits étaient gelés. Les petits enfants nouvellement nés mouraient quelques jours après leur naissance, ne pouvant résister à la rigueur du froid. La misère fut si grande que les pauvres ne menaçaient plus que de brûler ou de piller.... 5 octobre 1709: << Traité de rétrocession d'un bail d'un droit appelé le droit de tonneul, à percevoir sur plusieurs particulier des villages de Brandeville, Bréhéville, Lucey et Escurey, fait par Catherine FRENARD, veuve de Blaise DUPAIN, demeurant à Bréhéville, au profit de Laurent MARCADET, du dit lieu, portant somme de 30 l. par chacun an et en outre six quartels d'avoine>> (fol. 8) (Registre C 1053- Bureau des Domaines- Damvillers- contrôle des actes)
1710 Nouvel hiver très rude
1713 9 avril 1713: baux consentis par Jean MAUCOMBLE, directeur des Domaines du Roi à Sedan, pour les dîmes, cens, terrages et autres droits domaniaux de Damvillers, Etraye, Wavrille , La Bulle, Réville, Lissey, Saint- Laurent (fol. 10 v° et suiv.) (registre C 1054- Bureau des domaines- Damvillers- contrôle des actes).
1716 Nicolas HIPPOLITE, curé à Lissey ; mort le 18 janvier 1730, enterré dans l’église (Par son testament du 15 janvier 1730, N. HIPPOLITE, fonda cinq anniversaires avec messes hautes, vigiles et « recommandises », dont quatre dans l’église de Lissey, et un anniversaire dans l’église de Saint-Pierre l’Angelé de Verdun ; il fit don de 500 livres aux pauvres de Lissey et de Bréhéville, et autant à ceux de Saint-Pierre -l’Angelé, de 2000 livres à sa servante en récompense des services par elle rendus au testateur et à ses pères et mères, affectant une somme de 200 livres à la célébration de messes basses à son intention et une somme de 300 livres à l’acquisition d’un marbre pour mettre sur sa tombe, etc..( transcription intégrale) <Archiv. Meuse C 1092, folio 1>. Voir son épitaphe, ci-après, sous Nicolas de Jarny.
1718 8 octobre 1718: bail d'un demi jour de terre à Lissey, << à l'effet de l'ériger en vigne>>, passé par Nicolas HIPPOLYTE, prêtre et curé du dit lieu , au profit de Pierre HARY, vigneron à Lissey, moyennant une rente perpétuelle de quatre setiers de vin (fol. 5 v°) (Registre C1088- bureau des Domaines- Damvillers- Insinuations et centième denier).
1722 26 février 1722: billet par lequel Jean MAUCOMBLE, contrôleur ambulant des domaines du département de Sedan, reconnaît << avoir sous-fermé>>, pour neuf ans à François TABOUILLOT, de Damvillers, les vignes du Roi, à Lissey, pour le prix annuel de 250 l. (fol. 29) (Registre C 1056- Bureau des Domaines- Damvillers- contrôle des actes)
1723 29 janvier 1723: Adjudication de la dîme des vins de Lissey par le Chapitre de Verdun à Antoine FALLET, de Lissey, moyennant 110 l. 10 s. (fol. 47), etc. (Registre C 3486- Bureau des Domaines- Verdun- contrôle des actes).
1724 5 avril 1724: <<bail de la régence des écoles>> de Lissey, consenti pour trois ans par les maires et gens de justice du dit lieu, au profit de Nicolas ROUYER du dit Lissey, moyennant 60 l. par an (fol. 19) ( Registre C 1056-Bureau des Domaines- Damvillers- contrôle des actes). Nicolas ROUYER est maître d'école à Fromezey en 1741.
1725 5 mars 1725: bail des carrières de Lissey, dépendant du domaine du Roi, consenti pour six ans par Jean MAUCOMBLE, directeur des domaines à Sedan, au profit d'Henri WILLAUME, maçon à Ecurey (fol. 34)(Registre C 1053) 28 mars 1725: contrat de vente d'immeuble situé à Licey-la-petite consenti par François et Claude HENRION demeurant à Ecurey, au profit de Jean HENRION et Jeanne HARQUE, sa femme, demeurant à Licey - la - petite, pour la somme de 425 l. 1 juin 1725: a été consenti la vente d'immeubles situé à Lissey, par Jean NICOLAS, maître cloutier, demeurant à Lissey, au profit de Pierre DESEAU, vigneron, demeurant à Lissey, pour la somme de 57 l. en ? et 6 livres en vin. Passé devant COLIN, notaire à Damvillers. 9 juillet 1725: contrat de vente d'immeuble sis au finage de Licey consenti par Lucy COURTAUX, fille majeure, demeurant à Licey, au profit de Pierre HERVIEUX, vigneron, demeurant à Licey, pour la somme de 140 l. 3 octobre 1725: Les habitants de la Tuilerie bénéficient du legs du chanoine Hennequin qui, ayant fait don d'une maison à la ville de Verdun (actuellement maison de l'opticien Renard - 54, rue Mazel), avait institué une rente de 150 f. à donner à "une fille pauvre, sage et à marier". Cette jeune fille était tantôt choisie à Verdun, tantôt dans un village appartenant au chapitre. Le testament était daté du 3/10/1725. L'abbé est mort le 8/10/1725. Cette fondation exista jusqu'à la guerre de 14/18. ( Pouillé de Verdun - Tome 1 - page 106).
1726 75 feux
( Ensemble des personnes qui vivent dans un même foyer. D’après les documents fiscaux de la France de l’Ancien Régime, le feu regroupe les membres d’une famille qui habitent dans une même maison - père, mère, enfants, ascendants, collatéraux, ainsi que les domestiques qui vivent avec eux -. Le nombre moyen de personnes composant un feu varie de 4,5 à 5,5 - on peut donc estimer la population de Lissey à cette époque, comprise entre 340 et 410 habitants - Le feu était l’unité de base pour la répartition de l’impôt ).
14 juillet 1726: procès-verbal d'abornement de bois entre le chapitre de Verdun et la communauté de Lissey (fol. 7) (registre C 2149- Bureau des domaines- Merles- contrôle des actes).
1729 30 octobre 1729 : Bénédiction des cloches de l’église ; Nicolas Hippolyte étant curé de Lissey, elles eurent pour parrains et marraines : G. Meurier, greffier en chef du bailliage de Verdun, F. Lambert, maire de Damvillers ; celui-ci avec sa sœur, l’autre avec Mlle Pierrard, fille du mayeur des bourgeois de Verdun.
1730 Jean -Pierre TOURNEAU, curé à Lissey ; mort le 9 juillet 1736.
1731 1 février 1731: Testament de feue Marguerite BANTEVIN, manouvrière à Lissey, portant entre autres clauses, fondation à l'église du dit lieu, des prières des Quarante- Heures, pendant les trois premiers jours de la Quinquagésime et donation à la dite église, pour la célébration de ces offices, de divers morceaux de prés sis au ban de Lissey, lieux dits << La Maulte sans frais>> et <<Aux Vieux>> (fol. 32), etc.(Registre C 1092- Bureau des domaines- Damvillers- Insinuations et centième denier).
1736 24 janvier 1736: bail des revenus de l'annexe de Bréhéville, consenti pour neuf ans par Jean-Pierre TOURNEUR, curé de Lissey, à François BOURGEOIS de Bréhéville, moyennant 300 l. (fol. 7) (Registre C 1062 - Bureau des Domaines - Damvillers - contrôle des actes). 21 juin 1736 : acquêt, à faculté de reméré, d'une demi- fauchée de pré à Lissey, par Jacques LAPOINTE, laboureur à Ecurey, à Nicolas DESSAUX, vigneron à Lissey moyennant 45 l.( fol. 23) ( Registre C 1062- Bureau des Domaines- Damvillers- contrôle des actes).
1737 Jean PICHELIN, curé à Lissey ; ancien curé de Vraincourt, en 1737 ; mort le 8 décembre 1759. 19 août 1737: vente des palissades des barrières du village de Lissey ( il pourrait s'agir de tout ou partie des fortifications de Lissey: à l'époque tous les villages étaient entourés de palissades pour se protéger des dangers extérieurs), par le maire du dit lieu, à François LAMOUREUX, moyennant 30l. ( fol. 21) (Registre C 1063-Bureau des Domaines- Damvillers- contrôle des actes)
1740 14 décembre 1740: déclaration par M. Senocq, subdélégué à Montmédy, du montant de la succession échue à sa sœur et à lui par suite du décès de François-Innocent Gadremont, curé de Villécloye: ferme, vignes et terres sises à Damvillers, Réville et Lissey.(fol. 49), etc. (Registre C 1096-Bureau des Domaines- Damvillers- Insinuations et centième denier)
1744 4 juillet 1744: bail des droits lui revenant dans les grosses et menues dîmes, par le curé de Lissey et Bréhéville, à François Bourgeois de Bréhéville, moyennant un canon annuel de 200 l. (fol. 93), etc.(registre C 2954- Bureau de Sivry- Contrôle des actes)
1745 17 août 1745: vente d'immeubles sis à Lissey, Peuvillers et Vittarville, par Adrien-Joseph de Sucre, capitaine du régiment de Penthièvre-Infanterie à Charles de Boudonville, seigneur de Delut, et Agathe Lambin, son épouse, moyennant 1.100 l. (fol. 23), etc.(Registre C1098- Damvillers)
1750 Revenu de la cure : Vers 1750,le quart des dîmes, et un bouvrot ; ce qui valait 1000 livres (Le Chapitre de la Cathédrale avait une part des dîmes.- Vente des biens de la cure ; 20 avril 1791, le bouvrot, 3,075 livres ; terres à Bréhéville 2,225 livres.- Les biens de la Fabrique furent vendus le 15 Prairial an II.
1757 61 feux
1759 Nicolas de JARNY, curé à Lissey ;(Il était le fils de Nicolas de Jarny, médecin du duc Léopold, mort à Etain. Le complément au Nobiliaire de Lorraine, de Dom Pelletier, par H. Lepage et L. Germain, mentionne comme ayant été anobli, le 4 juillet 1723 , André de Jarny, avocat à la Cour souveraine, exerçant au bailliage d’Etain), ancien vicaire de Damvillers, vicaire de Bréhéville en 1752, nommé curé de Lissey en 1759 ; mort le 15 novembre 1774, son corps reposa 9 années dans l'ancienne église. En 1783, il fut enterré dans la nouvelle église, en compagnie du curé Hippolite, où l’on voit son épitaphe:
CY GIT Mre NICOLAS HIPPOLITE UIVANT PRESTRE CVRE DE LISSEY ET BREHEVILLE LEQVEL AAGE DE QVARANTE HVIT ANS EST DECEDE LE DIX HVIT JANVIER MIL SEPT CENT TRENTE ET A FONDE DANS CETTE PAROISSE QVATRE ANNIVERSAIRES AVEC MESSE HAVTE UIGILLE ET RECOMMANDISE UN POVR LVY , UN POUR SON PERE UN POUR SA MERE ET UN POVR Mre LOVIS HIPPOLITE UIVANT PRESTRE UICAIRE DVDIT BREHEVILLE SON FRERE JL A TRAVAILIEE POVR LE SALUT DE VOS AMES ; CHARITABLES PAROISSIENS, PRIEZ POUR LE REPOS DE LA SIENNE
CY GIST AUSSI Mre NICOLAS DE JARNY CURE DE LISSEY ET BREHEVILLE DECEDE LE 15 NOVbre 1774 AGE DE 53 ANS APRES AVOIR GOUVERNE CETTE PAROISSE 15 ANS AUPRES DE LUI A ETE PLACE LE CHEF DE NICOLAS DE JARNY SON PERE CHIRURGIEN DU DUC LEOPOLD DECEDE A ETAIN EN 1755
Ier décembre 1760 : Naissance de François CHAPIRON (Cousin germain de F. Chapiron, vigneron à Ecurey ). Curé de Béthincourt avant la Révolution, émigré en 1791, il revint exercer le culte clandestin dans le nord du diocèse de Verdun et fut mêlé aux aventures des missionnaires de la Foi tels que Fr. Vignon, de Gérard Mandre et de Pierre Dupuy. Nommé curé d’Ecurey le 1 Germinal an XI ( 22 mars 1803 ), il mourut le 11 février 1814. L'abbé Chapiron fit deux legs à la commune de Ecurey: 1 - une maison pour tenir école à confier à une sœur de la doctrine chrétienne de Nancy. 2 - une somme de 4000 livres, dont la rente devait assurer son existence. Pendant qu'il était curé, une horloge fut fournie à la commune par le sieur Béchet, horloger à Montmédy. D'après l'adjudication du 3 avril 1809, l'horloge devait avoir deux timbres et revenir à 975 l, mais il arriva que l'un des timbres, pesant davantage, l' horloger demanda 990 l. Cette somme de 15 l ne fut pas payée sans discuter. François Chapiron, après avoir refusé de prêter serment dut prendre le chemin de l'exil, les ci-devant prêtres n'ayant pas le droit de résider sur le sol de la république. Il se rendit à Liège et fut inscrit sur la liste des émigrés à la date du 5 février 1793. Curé de Béthincourt depuis 1785, il dut quitter sa paroisse pour éviter la persécution. Vers 1800, il revint en France; en 1801, il exerçait en cachette son ministère à Lissey et à Ecurey. Le 25 prairial an X (14 juin 1802 ) la municipalité d'Ecurey que présidait Pierre LORET adressa à l'évêque de Nancy une supplique pour demander comme curé ce prêtre qui s'est acquis l'estime et la confiance de tous les citoyens de la commune par sa conduite édifiante et vraiment évangélique. L'Evêché de Verdun ayant été supprimé en 1801, l'Evêque de Nancy en avait reçu la charge, c'est pourquoi la municipalité s'était adressée à Nancy.
1760 1 décembre 1760: naissance de François CHAPIRON, ancien curé de Béthincourt, fut nommé à ECUREY le Ier germinal an XI (22 mars 1803); il mourut le 11 février 1814. L'abbé F. CHAPIRON fit deux legs à la commune d'ECUREY: 1 - une maison pour tenir école à confier à une sœur de la doctrine chrétienne de Nancy. 2 - une somme de 4000 F, dont la rente devait assurer son existence. Pendant qu'il était curé une horloge fut fournie à la commune par le sieur Béchot horloger à Montmédy. D'après l'adjudication du 3 avril 1809, l'horloge devait avoir deux timbres et revenir à 975 F., mais il arriva que l'un des timbres pesant davantage, l'horloger demanda 990 F. Cette somme de 15 F. ne fut pas payée sans discuter.
François CHAPIRON après avoir refusé de prêter le serment, dut prendre le chemin de l'exil, les ci-devants prêtre n'ayant pas le droit de résider sur le sol de la république. Il se rendit à Liège et fut inscrit sur la liste des émigrés à la date du 5 février 1793. Curé de Béthincourt depuis 1785 il dut quitter sa paroisse pour éviter la persécution. Vers 1800, il revint en France; en 1801 il exercait en cachette son ministère à Lissey et à Ecurey. Le 25 prairial an X (14 juin 1802) la municipalité d'Ecurey que présidait Pierre Loret adressa à l'évêque de Nancy une supplique pour demander comme ce prêtre "qui s'est acquis l'estime et la confiance de tous les citoyens de la commune par sa conduite édifiante et vraiment évangélique" (archives de l'évêché). L'évêché de Verdun ayant été supprimé en 1801, l'évêque de Nancy en avait reçu la charge, c'est pourquoi la municipalité d'Ecurey s'était adressée à Nancy.
1762 1 juillet 1762: adjudication de la nourriture du taureau communal de Lissey, passée par le maire du dit lieu, au profit de Louis WALDUFIN, moyennant 9 l. 15 s (fol. 36 v°)(Registre C 1075-Bureau des Domaines- Damvillers- contrôle des actes).
1763 2 avril 1763: décès de Henry DUVIGNEAUD, chirurgien-homéopathe, à Lissey, époux de Claudette ANDRE, sage-femme, jurée, décédée à Lissey le 20 janvier 1789. Il était le fils de Gérard DUVIGNEAUD, chirurgien à MUSSY-LA-VILLE, actuellement en Belgique, arrondissement de Virton; né à Longwy le 30/07/1687, décédé à Mussy-la-Ville le 10/12/1769 et petit-fils de Jacques DUVIGNEAUD, chirurgien royal, juré, né vers 1661 à Galapian en Gascogne ( aujourd'hui Lot et Garonne ), qui abjura la religion calviniste à Longwy en 1683; fut chirurgien à Longwy, à l'hôpital de Stenay et chirurgien de la princesse Anne-Charlotte de Lorraine. ( renseignements fournis par Raymond DUVIGNEAUD, médecin homéopathe à Villers-sur-Semois en Belgique ).
1765 11 août 1765: adjudication faite par les maires, gens de justice et communauté de Lissey, au profit de François LARDENOIS d'Ecurey, pour la reconstruction du pont de <<la Frache Saux>> ( Franche Chaux), moyennant 540 l. (fol. 21) (Registre C 1077).
1772 février 1772 : Sentence d'excommunication, à l'encontre de " quidams" ayant profané l'église de Lissey; nous vous en donnons ci-après, la transcription.
ANTONIUS-VINCENTIUS DE NOGUEZ, Presbyter in Juribus Licentiatus, Sancti Severi de Rustano Abbas, Insignis Ecclesie Cathedralis Virdunensis Decanus & Canonicus, Officialis atque Vicarius Generalis Dioecesis ejudem Urbis; omnibus praeditae Dioecesis Rectoribus, eorumve Vicariis Salutem in Domino.
OUS, ayant égard à la Requête du Procureur du Roi en la Prévôté Royale & Bailliagere de Damvillers, plaignant à notre Mere Sainte Eglise; & nous étant apparu par les Certificats des sieurs Curés de Damvillers, Billy, Mangienne, Wavrille & Etraye, Reville, Ecurey, Delut & Witarville en datte des quinze, seize & dix-neuf Janvier dernier, signés, SERRIER, Curé de Damvillers, TOUSSAINT Curé de Billy, JACOB Prieur & Curé de Mangienne, VERNESSON DE LA BEAUMONNE Curé de Wavrille et Etraye, MARS Curé de Reville, GILLANT Curé d'Ecurey & Peuvillers, LE MAIRE Curé de Delut & Wittarville; & les sieurs Vicaires de Breheville, Merle & Peuvillers en datte des quinze, seize & dix-huit du même mois, signés, COLSON, HAUSSAIRE Vicaire de Merle, & CHOLLET Vicaire de Peuvillers: Que quelques uns ayant été admonêtés sous peine d'Excommunication, par trois Dimanches consécutifs, és Prônes de vos Messes Paroissiales, de venir à révélation du contenu des Lettres Monitoriales ci-devant obtenues de Mr. SEVE notre Vice-Gérent en cette Partie par Commission spéciale, en datte du douze Décembre dernier, à la Requêtedu susdit Procureur du Roi en la dite Prévôté; la teneur desquelles Lettres est, que la nuit du huit au neuf du mois de Septembre dernier, certains Quidams ou Quaedannes s'étoient furtivement introduits dans l'Eglise Paroissiale du Village de Lissey, & qu'après avoir fracturé le Tabernacle du grand Autel, ils en avoient pris & enlevé le Saint Ciboire, dans lequel étoient enfermées des Hosties consacrées, qu'ils avoient versé dans le dit Tabernacle, qu'ils avoient de même pris & enlevé dudit Tabernacle le Très-Saint Sacrement avec sa Sainte Hostie; que les mêmes Quidams ou Quaedannes s'étoient également introduits furtivement dans la Sacristie, après en avoir fracturé la Porte, ainsi que celle d'une petite Armoire dans laquelle ils auroient pris & enlevé un Calice & une Patêne qui y étoient enfermés: de dire les noms & surnoms desdits Quidams et Quidaennes autheurs et complices, fauteurs & adhérans desdits vols, leurs demeures & où ils sont à présent; ils n'ont tenu compte de ce faire, ni les autheurs & complices, fauteurs & adhérans de ces mêmes vols, de venir à satisfaction par foi ou par autrui. Pour ce est-il que Nous les excommunions, en laquelle Sentence d'Excommunication, s'ils croupissent pendant l'espace de six jours, Nous les aggravons: Et au cas que pendant les six autres jours immédiatement suivans, ils demeurent d'un cœur endurci & obstiné, ( ce qu'à Dieu ne plaise ) Nous les réaggravons; & vous mandons, attendu la qualité & atrocité du crime dont est plainte, de dénoncer publiquement de notre part & autorité, par trois Dimanches consécutifs, és Prônes de vos Messes Paroissiales, tous les dits Coupables qui ne sont venus à révélation ou à satisfaction, comme étant & demeurant excommuniés, aggravés & réaggravés & chargés de la malédiction divine: Et afin de leur faire sentir d'autant plus les malheureux effets de leur endurcissement & obstination, Nous vous mandons de faire sonner les Cloches en procédant à la troisième Dénonciation des Présentes, & tenant en main un Cierge allumé, qui sera éteint & jeté à terre.
Datum Virduni sub Signo nostro manuali, Sigilloque Officialatûs, mas non Secretarii ejusdem Curiae spiritualis subscriptione, anno Domini millesimo septingentesimo septuagesimo secundo, die vero Februarii decimâ- nonâ. NOGUEZ, Offic. Gen. ANDRE
25 juin 1772: prise de possession de la cense du Roy à Lissey, par Jean HOUET, de Paris, et François LARDENOIS, de Lissey, son associé pour moitié, moyennant 1.200 l. de rente annuelle et 1.410 l. de << sol pour livre >> (fol. 40) (Registre C 1080)
1774 92 feux 16 novembre 1774: Testament olographe de Nicolas de Jarny, curé de Lissey et Bréhéville; il demande a être inhumé dans la nef de l'église paroissiale , prescrit que ses funérailles soient célébrées suivant l'usage et que ses confrères circonvoisins y soient appelés et <<bien traités>>, lègue 150 l. à deux enfants pauvres de Lissey et pareille somme à deux enfants pauvres de Bréhéville, au choix de ses exécuteurs testamentaires, pour leur faire apprendre un métier, nommant pour légataire universel Nicolas SAILLET, son neveu, avocat à Paris, etc. (fol. 58 v°) (Registre C 1103, bureau des domaines - Damvillers) Louis FOSSY, curé à Lissey.
Né à Verdun le 25 novembre 1745, refusa le serment de 1791,chassé de sa cure, inscrit sur la liste des émigrés à la date du 5 février 1793 (Pendant la Révolution, plusieurs prêtres fidèles exercèrent secrètement le saint ministère à Lissey. Les actes mentionnent : J-B. Crépiot, prêtre missionnaire, août 1794 à juin 1795 ; Pierre Dupuy, prêtre, le 2 mai 1794 ; Gandouin, religieux bénédictin, juillet 1795 à octobre 1800 ; Meurice, prêtre demeurant à Velosnes, janvier 1796 ; Louis Brion, prêtre missionnaire du diocèse de Reims, avril-mai 1797 ; François Chapiron, curé de Béthincourt, février 1801 ; Louis Fossy, curé de la paroisse, de janvier 1801 à février 1803. Louis Fossy, rentré d’émigration en 1797, fut dénoncé et recherché en janvier 1798 ; il resta caché pendant plus d’un an. Arrêté le 22 Floréal an VII (11 mai 1799), il souffrit dans la prison de Bar pendant 18 mois. Condamné à être déporté à l’île d’Oléron par arrêté de l’administration centrale du 17 Brumaire an VIII (8 décembre 1799). Après plusieurs pétition pour obtenir sa radiation de la liste des émigrés et sa mise en liberté, étant malade, il obtint enfin la faculté de se rendre à l’hospice de Verdun, le 27 Vendémiaire an IX (12 octobre 1800). Il demeura à Verdun, rue Montorgueil, sous la surveillance de la municipalité. Le 22 Germinal an IX (12 avril 1801), le Préfet l’autorisa à se rendre à Bréhéville sous la surveillance du maire. Il obtint d’être rayé de la liste des émigrés le 11 Pluviôse an X (31 janvier 1802), revenu d’émigration il fut emprisonné et condamné à la déportation ; il reprit son ministère paroissial de 1801 à 1803 ; nommé curé de Bréhéville en 1803, mort le 11 février 1831.
1775 Erection de la Groix PIGET ( des PIGET ont habité à Lissey, dernière maison, derrière chez JEANDEL, un peu avant le réservoir ). ( voir l'ancien cadastre ).
1776 Aveu du Chapitre de Verdun: A Lissey, nous avons le quart aux grosses et menues dixmes, la moitié dans le terrage. Nous avons le four et le moulin, le trescent consistant en une maison et deux jours de vigne en dépendant, un chapon de cens sur une place joignant le four. (Vers 1750 le chapitre avait rendu un quart des dixmes). 02 janvier 1776: Mort de Jean CHONET, à 82 ans, prévost-capitaine-gruyer de Mangiennes, sire de Morhaignes, devenu seigneur engagiste de la terre de Lissey , enterré dans le cimetière actuel, par M. le curé FOSSY. Après la cession des trois évêchés à la France, la portion dévolue au fisc royal, dans les terres de l’ancienne manse épiscopale, fut inféodée, Louis XIII ayant confisqué les biens du dernier châtelain de Lissey et Bréhéville. C’est ainsi que Jean CHONET, ancien serviteur du chancelier DAGUESSAU et chirurgien-major des mousquetaires noirs de la garde royale, obtint, à titre d’engagement, la seigneurie terrienne de Lissey. Il fut anobli, le 18 juin 1716, par lettres patentes, portant: qu'il avait toujours vécu avec distinction, qu'il avait procuré à ses fils des établissements nobles, et fait pourvoir François Chonet, son fils, de l'office de capitaine- prévôt et gruyer d'Arancy. Ce Jean CHONET descendait, il est probable, de Jean BELFONT, prévôt de Mangiennes en 1366, et qui, dès cette époque, devint inféodataire du domaine de Bellefontaine, appartenant au moines de Châtillon. Par ses alliances du côté maternel, depuis longtemps il était noble dans le vicomté de Verdun, où le ventre anoblissait, et où la particule nobiliaire était absente des plus illustres noms tels que: Watronville, Roton, etc. Le prince anoblissait, alors, sous le simple nom patronymique, indicatif de l'extraction, soit locale, soit de personnification. Exemple: Didier, l'Ecossais;. Cette maison eut dès lors pour armoiries: d'azur au sautoir d'argent chargé de quatre flèches entées, empennées et pointées de gueule, se réunissant en cœur et un cingle d'argent posé en chef. Devise: Vis unita fortior. 25 novembre 1776: <<résultat>> des habitants de Lissey, à l'effet de former opposition à la perception des droits d'ensaisinement, attendu que ces droits ne sont pas dus suivant la coutume de Luxembourg qui régit le dit lieu de Lissey (fol. 152), etc. ( Bureau des domaines- Damvillers- contrôle des actes).
Ensaisinement: droits perçus sur <<tous les actes translatifs de propriété de biens tenus en fief ou en roture, tant des domaines qui sont és mains du Roi que ceux qui sont engagés ou aliénés à titre de propriété>>, et établis afin de <<conserver les directes et mouvances du Roi par la connaissances des mutations qui arrivent du chef des détenteurs des biens tenus des dites directes et mouvances, et de parvenir au renouvellement des terriers>>. La perception de ces droits, établis par les édits des mois d'août 1669, mars 1673, avril 1685 et décembre 1689, à été étendue par déclaration royale du 23 juin 1705 à << toutes les provinces du roïaume, soit que l'ensaisinement y ait lieu suivant les coutumes ou non>>. On trouvera l'indication du taux de ces droits et des détails plus complets dans ( Bosquet- Dictionnaire raisonné des Domaines, Paris, 1762, in - 4°, t. II, p. 310 et suiv.)
1778 Erection de la Croix blanche, sur l'ancienne route menant à Bréhéville, nommée également croix PIGET, sur l'ancien cadastre. Cette croix comporte une inscription: VS QUI PASSEZ PAR LE CHEMIN ARRETEZ VOUS YCY VOIEZ SYL Y A DOU LEUR DANS LE MONDE
Une date y est également inscrite: 1591 ( en haut à droite ) ainsi que la date de 1778. Ce qui indique que cette croix a probablement été remaniée plusieurs fois. La croix de fer n'est pas l'originale, celle-ci est la récupération d'une croix abandonnée, dans le cimetière, vers 1950. La croix précédente était en fonte, cassée en plusieurs morceaux, disparue depuis. La vierge figurait en buste dans une sorte de médaillon au centre de la croix, à la place du Christ, le culte de la vierge s'étant développé surtout au 19éme siècle.(Marc RICHARD) 6 décembre 1778: << résultats fait par les habitants de Lissey>> et pouvoir à Claude MERCIER, leur maire, et autres de se transporter à Sedan, pour assister à l'adjudication du quart en réserve.(fol. 116)( registre C1083). (Probablement pour la future construction de l'église de Lissey).
1779 Erection de l’église sur l’emplacement du grand four banal du chapitre de Verdun, d’après les plans et devis du sieur CHAYAUX de Sedan. Les constructeurs étaient Jean- Louis LAVIGNE, maître maçon entrepreneur à Alondrelle et son frère, François OUDIN, charpentier, et son frère menuisier, tous deux de la paroisse de Bréhéville et associés. F. Richard, maire et C. FALLET, greffier de la commune étaient également présents. 2 juin 1779: La place du four banal est abandonnée à la communauté, pour bâtir leur église, par acte du 2 juin 1779, pour huit livres de cens perpétuel et annuel. La dite communauté doit un chapon par an sur une place joignant le four qui lui a été abandonné sur la ditte redevance par le même acte ci-dessus 16 septembre 1779: Transaction entre Antoinette Franque, veuve Henrion, de Brandeville, et Caude Henrion de Lissey, qui cède à la première des immeubles sis à Brandeville, valant 634 l. et des meubles estimés à 400 l., le tout en pleine propriété (fol. 43), etc. ( Registre C 3010- Bureau de Sivry- contrôle des actes)
1781 François CHAPIRON, maire. Louis SIROT, lieutenant. Jean François FALLET, échevin.
1782 16 janvier 1782: procès-verbal de nomination de maire à Lissey, pour 1782, par les gens de justice de Lissey, en faveur de Nicolas BERTELLEMY (fol. 40) (Registre C 2090- Bureau des Domaines- Marville- contrôle des actes).
1783 13 octobre 1783 : Bénédiction de l’église par Messire Nicolas- Louis FOSSY, avec les abbés Jean- François CHAPIRON, diacre de la paroisse de Lissey, Pierre DUPUIS, sous diacre de la paroisse de Bréhéville, et François RICHARD, maire et Claude FALLET greffier de la commune. N.L. FOSSY a consigné le souvenir de cette cérémonie, sur les registres , en appelant les bénédictions célestes sur ses paroissiens, dans les termes qui suivent : <<Daigne le Seigneur, qui, en ce jour, a pris possession de son temple , fixer à perpétuité parmi nous la religion catholique apostolique et romaine ; maintenir dans notre paroisse la probité et les bonnes mœurs... qu’il lui plaise de veiller sur les paroissiens présents et à venir...que sa bénédiction se fasse sentir, de siècle en siècle, sur tous ceux qui l’adoreront en cette église, mise sous la protection de la Sainte Vierge, mère de Dieu et de saint Rémy, patron de ce lieu ; ainsi soit-il>>.
L’ancienne église était au-dessus du village, là où se trouve encore le cimetière, elle fut détruite en 1779. Elle était royée savoir : le jardin de la cure , au midi ; le chemin de Bréhéville, au nord ; la maison curiale, au levant ; et le jardin de Mme Delut, au couchant.
1784 22 janvier 1784: procès-verbal de nomination de maire, lieutenant de maire, échevin, greffier et doyen de la communauté de Lissey pour 1784. (fol. 89) (registre C 2090- Bureau des Domaines- Marville- contrôle des actes).
1787 81 feux ( 405 habitants ) Lissey a sur son territoire 539 arpents de bois dont 432 lui appartiennent; le Roi est seul seigneur du lieu (Inventaire des Archives de la Meuse avant 1790). ( arpent: ancienne mesure de surface pour les bois et les prés: l'arpent de Lorraine valait 250 toises carrées soit 20,43 ares)
1788 Mauvaise récolte.
1789 80 feux Hiver très rude. Mauvaise récolte. Création des cahiers de doléances pour les Etats Généraux Maître d'école: Christophe Simon (1789/90 et +) 12 novembre: L'Assemblée décrète qu'il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne
1790 La Bergerie, qui avant 1790 était terre du Chapitre et dépendait de Sivry-sur-Meuse, a droit de bénéficier de la fondation du Chanoine HENNEQUIN. 26 février 1790: Le département de la Meuse est divisé en 8 districts: Lissey fait partie du district de Stenay et du canton de Jametz. Division abandonnée en 1795. Dans les communes, les maires sont élus pour 2 ans; les conseillers sont élus au sein des assemblées primaires par les seuls citoyens actifs et sont renouvelables par moitié chaque année. Dans les villages, avant cette réforme, les syndics - responsables de la gestion - étaient élus par tous les habitants. Les citoyens actifs sont les hommes de plus de 25 ans qui ne sont pas domestiques et qui payent un impôt au moins égal à trois jours de salaire d'un ouvrier qualifié.
1791 79 citoyens actifs [Doyenné de Damvillers.- Lissey]. 377 habitants ( An II ) Avril 1791 : Joseph ROBERT, curé à Lissey (desservant constitutionnel : L’ancien droit ecclésiastique français nommait « desservants » des prêtres chargés, à titre provisoire, d’exercer les fonctions ecclésiastiques dans les paroisses dont les cures étaient vacantes, ou les curés interdits. En France ,les articles organiques annexés au Concordat de 1802 donnaient le titre de desservant aux prêtres chargés des paroisses autre que les chefs-lieux de canton, ou doyennés : l’évêque les nommait et les révoquait à son gré. Les desservants étant ainsi de véritables curés, mais privés de leur droit à l’inamovibilité. Le droit canonique ignore ce nom). Desservant à Peuvillers en 1790/91. Ancien vicaire d’Ecurey, nommé en avril 1791 jusqu’en 1794 (const.) ; il se retira à Brieulles où il résidait en 1797 ; sécularisé. ( né à Marre, le 25 septembre 1764, de Nicolas, maréchal-ferrant, et de Marie Catherine Arnoux).Curé intrus de Lissey, curé constitutionnel aux ordres de l'évêque intrus de Verdun, Jean-Baptiste Aubry qui s'était installé officiellement et solennellement à la cathédrale, le 20 mars 1791, Joseph ROBERT ( la fin de 1793 n'ayant pas été fameuse pour les prêtres assermentés, c'était le temps de la terreur; en décembre on recherchait les "réfractaire" et les assermentés étaient pressés de questions qui ne leur assuraient guère de repos, aussi préféra-t-il quitter Lissey) abdiqua le 22 ventôse 1794. Se marie le 17 brumaire an III avec Marguerite Rigaux. Il écrit en 1803 pour régulariser son mariage) (Notes de l'abbé Rouyer). Le 5 nivôse an II (25 décembre 1793) le conseil général de la commune de Ecurey requiert Joseph ROBERT pour venir dire la messe dans l'église de Ecurey, les dimanches et fêtes, en remplacement de Ponce GARREZ, curé d'Ecurey qui avait abdiqué de sa fonction.
1793 13 juin 1793 : Bombardement et pillage de l’abbaye d’Orval ? Charles Pilard, un vieux sedanais, dans un de ses souvenirs, raconte : C’est le 13 juin 1793 que Loison (Louis-Henri Loison, général de la Révolution et de l’Empire, originaire de Damvillers) arrive sur les hauteurs qui dominent et environnent Orval ; plusieurs régiments de cavalerie, une brigade d’infanterie, (N.D.L.A 600 hommes ) et une nombreuse artillerie l’accompagnent. Avec ses troupes, depuis Sedan, tous les habitants des villages voisins qui assistent au bombardement de l’abbaye se livrent au pillage de ses richesses. L’incendie, la destruction et le pillage durèrent 10 jours et tout ce qui put être enlevé fut dirigé sur Sedan, Montmédy, Metz, Verdun, Marville, Damvillers, et même Ecurey-en-Verdunois et Lissey.
Le district va d'ailleurs accuser le général Loison lui-même - qui n'a que 22 ans - de tirer profit personnel du pillage. Des voitures chargées de tonneaux de vin, de cire et d'objets précieux prennent, principalement, en effet, le chemin de Damvillers pour déposer leur chargement chez le citoyen Loison, le père du général, maire de Damvillers. Celui-ci est d'ailleurs arrêté et le 29 juin le district de Montmédy envoie des gendarmes se saisir de son fils à Damvillers. En vain, car le général Loison fait arrêter par ses dragons l'officier de gendarmerie chargé de cette mission. L'affaire en resta là. 08 septembre 1793: Vente des biens de l'abbé Fossy ( émigré ). ( 22 floréal an VII ).
1794 368 habitants ( An IV ) Pierre DUPUY prêtre le 2 mai 1794 Jean Baptiste CREPLOT, prêtre missionnaire exerça secrètement, à Lissey, son ministère; d'août 1794 à juin 1795.
1795 Dom GANDOUIN, religieux bénédictin, exerça secrètement son ministère à Lissey, de juillet 1795 à octobre 1800 An IV de la République, la division en district fut supprimée.
1796 MEURICE, prêtre en janvier, à Lissey
1797 Louis BRION, prêtre missionnaire, à Lissey, en avril et mai 1797
1798 401 habitants
1800 17 février 1800 ( 28 pluviôse an VIII ), le département fut divisé en quatre arrondissement. Lissey fait alors partie du canton de Damvillers et de l'arrondissement de Montmédy.
1801 J. FALLET, maire (an IX ) ( Le calendrier républicain fut institué par la Convention nationale le 24 octobre 1793.
L’année commençait à l’équinoxe d’automne - 22 septembre - .L’année I de l’ère républicaine partait du 22 septembre 1792,date de l’établissement de la République. L’année était partagée en 12 mois de 30 jours chacun, plus 5 à 6 jours complémentaires, appelés " sans-culottides" , qui devaient être consacrés à la célébration des fêtes républicaines. Ces mois reçurent les noms suivants : pour l’automne, vendémiaire (mois des vendanges), brumaire (des brumes ), frimaire (des frimas ) ; pour l’hiver, nivôse ( des neiges ), pluviôse ( des pluies ), ventôse ( des vents ) ; pour le printemps, germinal ( de la germination ), floréal ( des fleurs ), prairial ( des prairies ) ; pour l’été, messidor ( des moissons ), thermidor ( de la chaleur, des bains ), fructidor ( des fruits ).Ces poétiques appellations sont dues au Conventionnel Fabre d’Eglantine. Le mois était divisé en trois dizaines, ou décades, et les noms des jours étaient tirés de l’ordre naturel de la numération : primidi, duodi, tridi, quartidi, quintidi, sextidi, septidi, octidi, nonidi, décadi. Le calendrier républicain, employé pendant 13 ans, fut officiellement remplacé par le calendrier grégorien le Ier janvier 1806 ).
Fèvrier : François CHAPIRON, prêtre en février
1802 N.CUNY-MOZON, maire (an X )
1803 386 habitants 22 mars 1803 : Jean CELLIER (fils de Nicolas et FrançoiseLefèvre), curé à Lissey : né à Cumières le 20 juin 1762, vicaire de Beauzée de 1787 à 1791, refusa le serment constitutionnel., émigra, rentra avant le 18 Fructidor an V. Nommé curé à Lissey le Ier Germinal an XI (22 mars 1803) jusqu'en 1814, où il fut nommé à Ecurey; il émigra à Bouillon et rentra le 18 fructidor. Mort le 2 novembre 1824 (La paroisse fut ensuite desservie par le curé d’Ecurey).
1804 25 vendémiaire an 13: Le presbytère est à réparer, la bûcherie menace ruine 25 octobre 1804 : ( Le 3 Brumaire an 13 ) . Pour asseoir la contribution foncière sur des bases invariables et certaines, le gouvernement a ordonné l’arpentage du territoire de toutes les communes du département de la Meuse, par arrêtés du 12 brumaire an XI et 27 vendémiaire an XII. Monsieur Dupré, géomètre, est chargé en chef de cette opération pour le département. Sont désignées pour l’an XII, les communes d’Ecurey, Lissey, Bréhéville, Brandeville, etc…Toutes les communes du département seront arpentées et expertisées en assez grand nombre pour que cette opération importante soit terminée en l’an XX. ( Le Narrateur de la Meuse, n° 8 )
1805 J.PERIGNON, maire (an XIII ) Les loups , se sont considérablement multipliés, dans le département de la Meuse ainsi que dans beaucoup d’autres, malgré les moyens de destruction employés.
1806 418 habitants L'entreprise Fallet de Lissey débute les travaux de construction du lavoir d'Ecurey ( construit entre 1806 et 1809 ) pour la somme de 5700 F. germinal.
1807 08 avril 1807 : Jean-Pierre FALLET, maire, en remplacement de J. PERIGNON, démissionnaire. CHAPIRON Nicolas, adjoint.
1813 01 janvier 1813: Jean-Pierre FALLET, maire. CHAPIRON Nicolas, adjoint.
1814 11 février 1814 : Mort de l’abbé CHAPIRON (Curé de Béthincourt avant la Révolution, émigré en 1791,il revint exercer le culte clandestin dans le nord du diocèse de Verdun et fut mêlé aux aventures des missionnaires de la Foi tels que Fr. VIGNON, de Gérard MANDRE et de Pierre DUPUY). - Pierre DUPUY, maire - La France subit une invasion: les ennemis l'occupent jusqu'en 1818. Des contributions de guerre et des frais de toutes natures sont à supporter du fait de l'occupant
1817 Paul Nicolas PIERRE, maire
1820 420 habitants 28 décembre 1820 : Jean SIMON, âgé de 40 ans, maire, en remplacement de Nicolas Paul PIERRE qui a changé de résidence. Lettres et journaux sont portés, chaque jour, dans chaque village du canton par des facteurs organisés.
1822 Pierre DUPUIS ,maire (La croix d’honneur devrait arriver sur la poitrine de vieux et honorables magistrats tels que celui-ci, -sic M. Jeantin). Il fut Chevalier de la légion d'honneur. Adjoint: CHAPIRON. 20 octobre 1822 : Ordonnance du Roi Louis, par la grâce de Dieu ; Roi de France et de Navarre : Autorise le Maire de Lissey à acquérir au Sieur Pingal, moyennant la somme de 1400 F, une portion de grange avec un jardin contenant 2 ares, pour y établir une maison d’école.
1824 03 février 1824 : Jean Nicolas MARIN, entrepreneur à Merles est déclaré adjudicataire pour la construction d’une école de fille ( 2490 F ). 11 février 1824 : Nous trouvons dans les archives de Bar-le-Duc les plans d’un lavoir à Lissey et d’un abreuvoir à la petite Lissey, dessinés par Bertrand à Damvillers. 28 septembre 1824 : Jean SIMON, entrepreneur à Lissey, est déclaré adjudicataire pour l’établissement de deux fontaines et des réparations dans l’église. ( voir plan ).
1826 422 habitants
A partir de 1830, la monarchie de juillet met en place un important projet moral et politique de civilisation des campagnes. L'instruction publique est favorisée en milieu rural, par la loi GUIZOT. Le désenclavement des campagnes est recherché par les lois de 1836 sur le financement des chemins vicinaux et les chemins de grandes communications. La vie municipale, à l'échelon de la commune, va être modifiée par touches successives: - responsabilité des autorités communales devant leurs administrés, par la loi de 1831, qui fait désigner les conseillers municipaux par élection au suffrage universel. - En 1848, le maire ne sera plus désigné par l'autorité centrale parmi les conseillers élus mais directement choisi par les hommes électeurs. Les communes recouvraient ainsi la libre disposition de leurs ressources financières, assurées généralement par l'exploitation des bois communaux. L'embellie démographique de notre département avec son plus haut niveau entre 1834 et 1851, accompagnée d'une réelle prospérité agricole qui se prolongera jusqu'en 1880, permettent la naissance d'un contexte propice à l'émergence d'une volonté communale pour l'édification de construction apportant biens et services à la communauté villageoise.
1831 423 habitants François-Auguste PASQUIN, né à Deunouds-devant-Beauzée, fils de François et Jeanne Brion, succède à Jean Cellier, mais après un intervalle de 7 ans; curé à Lissey ; mort le 4 avril 1870. (Tombe n° 92 dans le cimetière. Inscription lisible ….. : curé de Lissey dont il fut, durant 39 ans, le bon pasteur ). Né en 1795. Il était à Réville en 18924.
1833 La loi GUIZOT oblige les communes à entretenir une école.
1835 Maire: DUPUIS; Adjoint: PONSARDIN Henri
1836 430 habitants
1838 27 avril 1838 : La commune acquiert une maison du Sieur SAINTVANNE ( 2340 F ), et vend pour cela 2 terrains, afin de construire une école de garçon. Croisées aux fenêtres de la sacristie et de l'église de Brandeville réalisées par Pierre FRANC, vitrier et peintre à Lissey
1839 3 avril 1839: Le C.M de Brandeville vote la somme de 300 F pour la fabrication d'une armoire à 3 portes et un porte habit, le tout ferrés en cuivre, destinés à l'église de Brandeville, par le sieur HURAUX Jean-Pierre, menuisier demeurant à Lissey Plan de l'ancien cadastre ( révisé en 1948 )
1841 463 habitants
1843 Henri PONSARDIN: adjoint, Jean-Baptiste GARRE, instituteur. 03 novembre: Décès de Remy PATOCHE, chasseur au 3° Régiment d'infanterie légère, 3ème bataillon, 5éme compagnie, immatriculé sous le n° 12313, né le 20 novembre 1821 à Lissey, fils de Rémy et Elisabeth MARSEAUX, décédé à Mustapha (Algérie) par suite de dysenterie chronique
1844 14 mai 1844: Décès de Nicolas MERCIER, 73 ans, officier en retraite (lieutenant). Epoux de Marie Elisabeth FALLET, en première noce et de Marie Claude FALLET, en seconde noce. Fils de Claude MERCIER, décédé le 27/05/1825 (fils de Claude MERCIER et de Barbe HENRION) et de Barbe Hélène FRANCOIS, décédée le 24 nivôse an 6 (fille de Jean FRANCOIS et de Lucie PERIN de Consenvoye) 16 juillet 1844: Autorisation du Préfet de la Meuse pour la fourniture d'une horloge pour l'église par Charles LECLERC de Courouvres ( 1300 F ) en remplacement de l'ancienne et pour construire une loge pour enfermer la dite horloge garantie par M. SIMON, curé de Neuville-en-Verdunois, pendant 3 ans
1845 Elisabeth HUREAUX, institutrice
1846 456 habitants 22 mars 1846 : Acquisition d’une maison de la Dame Veuve RONDU pour l’agrandissement des deux maisons d’école ( 4000 F ).
1848 117 maisons
1849 Instituteur: Garré; élèves: en hiver: 40 garçons et 16 filles; en été: 19 garçons et 9 filles. Revenu approximatif: traitement fixe 300 F. et produit de la rétribution scolaire 105 F. Total: 405 F. Maire : DUPUY, adjoint: Péchenard
1851 471 habitants
1852 13 décembre 1852 : La commune fait l’acquisition provisoire d’une petite maison, appartenant au Sieur Beauzée Jean-Joseph (mort du choléra le 5 août 1854, tombe n° 95, dans le cimetière) moyennant la somme de 1100 F., pour l’établissement d’un lavoir public (avec un abreuvoir) et d’une mairie au-dessus (avec salle d’archives et grenier). Instituteur: Garré
1853 20 juin 1853 : Liquidation de la dépense faite pour la recherche d’une source dans la commune de Lissey d’après l’adjudication passée le 22 avril 1852 au sieur SAINTVANNE Jean Nicolas, entrepreneur à Lissey, moyennant la somme de 278,06 F. 26 octobre 1853 : Le Conseil Municipal de Lissey, demande au Préfet de la Meuse, l'ouverture d'un chemin vicinal entre Lissey et Bréhéville. Demande appuyée par les communes de Bréhéville, Brandeville, Ecurey, Damvillers.
1854 04 février 1854 : Le Chef du Génie de la place de Montmédy s'oppose au projet ci-dessus arguant que cette voie faciliterait l'accès de la rive droite de la Meuse à une armée ennemie qui suivrait la route départementale n° 5 et qui à partir de Vittarville pourrait diriger des forces par la route départementale n° 9 et par la communication dont il s'agit en passant par les villages de Réville, Ecurey, Lissey, Bréhéville, Brandeville, Murvaux et Dun. D'un autre côté, ce chemin étant rendu praticable, permettrait de tourner et d'attaquer sur plusieurs points la position importante des Wapvres qui couvre les ponts jetés sur la Meuse à Stenay, Sassey, Dun et Vilosnes. On ne peut en outre admettre que le chemin projeté soit indispensable pour la culture des vignes de Lissey qui du reste ont fort peu d'importance, car tous les grands vignobles de France n'ont que des chemins verts et des sentiers escarpés pour l'exploitation des vignes. On a toute raison de supposer que le véritable but de ce projet est d'améliorer, sur une petite partie d'abord la communication de Damvillers à Dun. D'après ces considérations, le Chef du Génie se prononce contre le projet. ( Bel exemple de raisonnement "administratif" qui heureusement ne fut pas suivi par ses pairs). 1854 :Année du choléra : la consultation des registres d’état civil fait apparaître près de 40 décès en quelques semaines, sur juillet-août, soit près du 1/10 de la population du village. Ce fut une période d'angoisse et d'épouvante. Bréhéville, par exemple, perdit le 1/6 de sa population, 147 habitants sur 891 moururent du choléra.
N° Noms et Prénoms Dates Etat civil Age 1 Pérignon Barbe 24 janvier veuve 86 ans 2 Enfant sans vie 4 février ---- ---- 3 Piget Marie Julie 20 février mariée 47 ans 4 Lamoureux Pierre 12 juin id 79 ans 5 Mozon Jean Pierre 14 juillet id 49 ans 6 Mutelet Anne Marguerite 16 juillet id 62 ans 7 Pichelin Eugène 26 juillet célibataire 3 mois 8 Richard Jean-Baptiste Victor 27 juillet marié 32 ans 9 Gillet Jean-Baptiste 27 juillet veuf 79 ans 10 Richard Jean-Baptiste 27 juillet marié 55 ans 11 Marchal Jean-Pierre 28 juillet id 24 ans 12 Richard Pierre 28 juillet célibataire 26 ans 13 Richard Pierre Jules 29 juillet id 2 ans 14 Hureaux Marie Elisabeth 29 juillet id 62 ans 15 Mozon Barbe 30 juillet mariée 59 ans 16 Rouyer Marie 1 août id 54 ans 17 Francs Marie Catherine 2 août id 48 ans 18 Honard Anne Catherine 2 août veuve 56 ans 19 Piget Agathe 4 août id 82 ans 20 Lejeune Nicolas 4 août marié 63 ans 21 Beauzé Jean-Joseph 5 août id 65 ans 22 Harques Marie Madeleine 6 août veuve 61 ans 23 Mercier Marie Barbe 6 août mariée 54 ans 24 Brochet Anne-Marie 6 août id 70 ans 25 Patoche Anne Herminie 7 août célibataire 3 ans 1/2 26 André Marie Catherine 7 août veuve 71 ans 27 Mozon Pierre 8 août marié 56 ans 28 Mozon Marie Marguerite 8 août id 59 ans 29 Jullion Margurite 9 août veuve 63 ans 30 Patoche Marie Marguerite 10 août mariée 62 ans 31 Didier François 11 août veuf 70 ans 32 Enfant sans vie 11 août --- --- 33 Harques Marie Amiantine 11 août célibataire 30 ans 34 Patoche Marie Catherine 12 août mariée 34 ans 35 Hureaux Jean 16 août marié 35 ans 36 Clesse Henri 17 août id 55 ans 37 Beniteaux Marguerite Céline 17 août célibataire 10 ans 38 Watier Anne Marie 18 août veuve 82 ans 39 Bon Jean Gustave 18 août célibataire 5 ans 40 Patoche Marie H..? 28 août mariée 61 ans 41 Enfant Magloire 19 août célibataire 2 ans 42 Henrion Marie Honorine 22 août id 12 ans 43 Enfant sans vie 28 août --- --- 44 Francs Marie Catherine 29 août mariée 31 ans 45 Patoche Marie Barbe 29 août id 28 ans 46 Hureaux Appoline Herminie 27 septembre célibataire 16 ans 47 Hureaux Jean Pierre 27 septembre veuf 32 ans
Nombre de maisons: 124. Montant total des rôles des contributions directes de 1853: 5752.90. Principal des quatre contributions directes de 1853: 3598. Recettes de la commune: 5220.82. Dépenses: 5204.14
1855 Construction de la mairie-lavoir. ( Adjudication du 30 mai 1855, remportée par Henry LAURENT , entrepreneur à Bréhéville pour la somme de 7255.39 F ). Ce choix est commandé par la vétusté d’un lavoir éloigné et parce que la salle de réunion utilisée est une dépendance du logement de l’instituteur. (n° 40 de Connaissance de la Meuse ) La déclivité du terrain a permis de construire en dessous un lavoir municipal. 15 mars 1855 : Le chemin vicinal n° 2 entre Lissey et Bréhéville est adjugé. Actuelle route de Lissey à Bréhéville.
1856 382 habitants 05 mai 1856: Construction d'une balustrade dans l'église par le Sieur MAISONMAÏTRE de St Laurent (217.60 F ).
1858: Maire: Dupuy, adjoint: Péchenart; instituteur: Garré; revenus: 6086.16
1860 La tuilerie actuelle emploie 6 ouvriers qui font annuellement 12 à 14 cuites, chacune de 20000 tuiles (soit 260000) qui se vendent de 22 à 24 F. le mille. Sa voisine, la Roche est dans les mêmes conditions. (Buvignier).
1861 408 habitants
1862 La rue du Général DUPUY s'appelait " Rue des maisons d'Ecole". 03 mai 1862: a été enseveli, à CIVITAVECCHIA ( Italie ), MOZON Jean Ulysse, soldat au 3 éme Chasseur à pieds, décédé la veille, de dysenterie, né le 12 avril 1840, à Lissey, fils de Jean Pierre MOZON et de Elisabeth BENISSEAU. ( Civitavecchia est un port d'Italie, dans le Latium, sur la mer Tyrrhénienne, au nord de Rome. Cette ville a été occupée par une garnison française de 1852 à 1870 ). ( Dépouillement effectué par Pierre d'Outrescaut de l'U.C.G.L)
1865 14 août 1865 : Pierre DUPUY, maire. F. E. PECHENART, adjoint.
1866 446 habitants Instituteur: Carré, institutrice: sœur Marie Mathieu, buraliste et débitant de tabac: Rouyer
1867 18 juillet 1867 : François Edouard PECHENART, maire ( suite à la démission, le 15 juillet 1867, de Pierre DUPUY, âgé de 82 ans. Adjoint: Hornard La loi DURUY oblige toute commune à ouvrir et à entretenir une école publique de filles.
1868 Octobre: le bureau de poste de Damvillers dessert la plupart des communes du canton, dont Lissey
1869 27 avril 1869:Emprunt de 4 000 F pour entretien des chemins vicinaux (30 annuités à 4%) à la caisse des chemins vicinaux 10 septembre 1869 : François-Auguste PAQUIN, curé de Lissey, lègue à la fabrique paroissiale, par testament olographe, 16 a 20 de terres et de vignes situées sur le territoire de Lissey. Estimation: 200 Francs.
1870 Charles-Auguste SOUPLET, curé à Lissey ; transféré à Bazincourt en 1884. Guerre avec la Prusse. Ma grand-mère , qui avait six ans, raconte Marc RICHARD, se souvient que les soldats prussiens la faisait sauter sur leurs genoux. Un ancien m’a affirmé avoir vu le Kaiser Guillaume 1er, traverser le village en calèche. 30 juin 1870 : Les habitants de la petite Lissey ont le droit de recevoir les sacrements dans l’église d’Ecurey. L’ordonnance épiscopale du 30 juin 1870 porte :<Art.1. Les habitants de la Petite-Lissey, sans cesser de faire parti de droit de la paroisse de Lissey , pourront à l’avenir assister aux offices religieux, etc....dans l’église d’Ecurey, y recevoir les sacrements....Art.2. Ils pourront y satisfaire au précepte de la communion pascale, etc ...>(Archives paroissiales.)
1871 2 mars 1871 : La commune contracte un emprunt 18 000 F, par devant maître Henry Péchenart, notaire à Ecurey, pour faire face aux réquisitions d’argent faites par l’armée envahissante 14 mai 1871: F.E. PECHENART, maire. HORNARD Paul Nicolas Désiré, adjoint.
1872 444 habitants 15 octobre 1872 : Rapport d’expertise chez ROUYER ( cabaretier ) lors de la construction des écoles ( exhaussement ) qui se plaignait des infiltration d’eau par suite des travaux.
1873 14 avril 1873 : Avant projet de tracé, depuis l'entrée du village de Lissey jusqu'à la sortie de celui d'Ecurey, sur 1400 m, 70 de longueur. (Actuelle route de Lissey à Ecurey). 10 juillet 1873 : Devis pour l’établissement d’une conduite d’eau pour alimenter la fontaine de la mairie au moyen d’une conduite en poterie. 23 août 1873 : Conseil Général de la Meuse, séance du… Chemin d'intérêt commun n°2. Tracé sur le territoire de Lissey. M. Grillot, rapporteur. Le service vicinal vous soumet un projet de tracé du chemin d'intérêt commun n°2, de Dun à Longuyon, sur le territoire et dans la commune de Lissey. Ce projet, qui fait l'objet d'une enquête, n'a soulevé aucune protestation de la part des habitants; le Conseil Municipal et le commissaire enquêteur ont d'ailleurs émis des avis favorables. Le conseil d'arrondissement de Montmédy appuie fortement ce projet. Attendu que le projet de tracé présenté par le service vicinal est d'une utilité incontestable; Attendu que la partie du chemin à rectifier a des côtes très difficiles; que particulièrement, dans l'intérieur du village de Lissey, l'on rencontre des retours brusques, des parties déclives et étranglées dont le parcours est difficile, dangereux même, surtout pour les voitures chargées de ces énormes chênes qui, des forêts du voisinage, se dirigent vers les importantes usines de Dun; que les pentes, qui sont actuellement de 10 centimètres par mètre, ne seront plus, d'après ce projet, que de 4 centimètres, avec l'avantage d'un raccourcissement de 181 mètres sur le parcours actuel; Attendu que la dépense à faire pour l'acquisition des terrains, de la maison Remy-Charlot et de l'indemnité de dépréciation de la maison Fétu s'élève au chiffre de 11 186 fr. 45c. Attendu que la commune de Lissey offre, soit une somme de 1 500 fr. à prendre sur les indemnités de guerre, ou bien à verser 2 000 fr. sans intérêts dans un délai de dix ans, pour les acquisitions dont il s'agit; que cette somme est véritablement trop peu élevée pour une commune non obérée et qui retirera de grands avantages du nouveau tracé; Attendu que le département doit entrer pour une certaine part dans la dépense; que le projet qui vous est présenté par le service vicinal, doit être favorablement accueilli, Sous le mérite de ces observations, votre troisième commission a l'honneur de vous proposer……. 24 septembre 1873: Par arrêté, Monsieur le Préfet approuve l'avant projet de tracé de la partie du chemin d'Intérêt communal n°2, compris entre le village de Lissey et le territoire d'Ecurey. Institutrice: sœur Libaire Aubry
1874 01 mars 1874: F.E. PECHENART, maire. P.N.D. HORNARD, adjoint. 06 octobre 1874: Expropriation pour cause d'utilité publique des terrains sur le passage de la conduite d'eau Institutrice: sœur Besançon, instituteur: Garré
1875 15 mars 1875 : NEUKOMM Conrad, entrepreneur à Montplaisir, près de Nancy, est adjudicataire pour les travaux d’alimentation en eau de la fontaine de la mairie. Montant = 17 348,43 F plus honoraires. De nombreuses fuites ayant été détectées ( utilisation de tuyaux non prescrits dans le devis ), l’entrepreneur eut beaucoup de mal à se faire payer. 23 avril 1875: Journal de Montmédy: on nous écrit en date du 22 de ce mois: Aujourd'hui à 2 heures du matin, un incendie a éclaté dans la commune chez le sieur BUISSON. En peu de temps trois maisons on été embrasées, mais grâce aux pompiers de Lissey, Ecurey, Bréhéville, la part du feu a été promptement faite.; néanmoins, les trois maisons ainsi que le mobilier qu'elles renfermaient sont entièrement détruites; les pertes sont évaluées à plus de 10000 F. Il y a assurance à plusieurs compagnies. Les causes de l'incendie sont inconnues. Des renseignements postérieurs à la lettre qui précède, estiment à 17500 F les pertes éprouvées par le sinistre: M. BUISSON Louis Eugène aurait perdu en bâtiment et mobilier, 4300 F; M. DENEF Jean Baptiste, 4000 F; M. HORNARD Désiré, 8500 F; M. NOEL Eustache, 500 F. On signale comme s'étant particulièrement distingué, M. EHRE, garde forestier à Ecurey qui s'est fait remarqué par son zèle et son dévouement à organiser les premiers secours. 27 août 1875 : Démolition de la maison Rémy Charlot qui se trouvait au milieu de la route de Lissey à Ecurey, à hauteur de la maison de Marc Richard, elle-même coupée sur un angle, pour permettre le passage des véhicules.
1876 429 habitants 08 février 1876: PECHENART F. E. maire. HORNARD P.N.D., adjoint. Conseillers: SAINTVANNE Jean-Pierre, PELA Jean Mathieu, RICHARD Jean Nicolas, SAINTVANNE Jean Nicolas, RICHARD Alphonse, RICHARD François Placide, HORNARD Marius, RICHARD François Auguste. 20 février 1876 : F.E Péchenard, notaire honoraire, maire de Lissey et conseiller d'arrondissement se présente aux législatives, à Montmédy. Il est battu par le républicain Eugène Billy, du canton de Spincourt, par 7.682 voix contre 5.700. 09 juin 1876: De Bréhéville, on nous écrit: " J'ai l'honneur de vous faire connaître un trait de probité qui mérite d'être publié par votre journal: Hier le sieur Collet, ouvrier charpentier de Lissey, perdit une pièce de 20 Fr. dans le village de Bréhéville, cette pièce fut retrouvée par un enfant, le jeune Dupollier qui la porta à son père; celui-ci apprenant que le sieur Collet cherchait après sa pièce, s'empressa de la lui reporter. Le sieur Collet eut de la peine à faire accepter 5 Fr. à cet honnête homme qui est loin d'être dans l'aisance. Agréez… " ( le journal de Montmédy du même jour ). Institutrice: sœur Besançon, instituteur: Duchêne 04 août 1876: Les jeunes de Ecurey et Lissey organisent une association musicale sous les auspices de la commune de Ecurey ( le journal de Montmédy du même jour ). 22 août 1876: Incendie à Lissey
1878 21 janvier 1878: PECHENART F.E., maire. HORNARD P.N.D., adjoint. Conseillers: RICHARD Placide, HORNARD Marius, RICHARD Auguste, SAINTVANNE Alcide, SAINTVANNE Jean Nicolas, CAPART Jean Félix, RICHARD Jean Ferréol, RICHARD Emile. Institutrice: sœur Hélène
1879 L'hiver 1879/1880 fut l'un des plus rude du siècle: il gela sans interruption soixante quatorze jours, du 27 novembre au 8 février.
1881 377 habitants 23 janvier 1881: PECHENART F. E., maire. HORNARD P.N.D., adjoint. Conseillers: RICHARD Nicolas Alphonse, RICHARD Jean Nicolas, HORNARD Jean Marius, RICHARD François Placide, SAITVANNE Jean Nicolas, GARRE Jean Baptiste, CAPART Jean Félix, SAINTVANNE Adolphe. 06 octobre 1881: Avant projet de rectification du chemin vicinal ordinaire d'Ecurey à Haraumont sur les territoires de Ecurey et Lissey
1882 19 décembre 1882: Projet de rectification du chemin vicinal n° 5, d'Ecurey à Haraumont. (Nouvelle Chalade). Pour aller à DUN, on empruntait le Chemin de Dun qui partait de Lissey à gauche, derrière le réservoir se trouvant lui-même derrière le cimetière et qui longeait la côte, à la limite du bois. Epiciers: Saintvanne Alcide et Mlles Saintvanne. Fabrique de tuiles et briques: Gonthier ( Bergerie ).
1883 24 juillet 1883: Arrêté municipal enjoignant aux propriétaires, des maisons qui bordent la Grande rue, d'avoir à réduire à 1 mètre les saillies des toitures et à garnir ces dernières de chéneaux et corps-pendant. En effet les toitures avançaient souvent sur la voie publique de 1 m à 2, 50 m pour le séchage des haricots, les produits en bois et naturellement pour se protéger de la pluie. Meunier: Collet ( au moulin de Haie). Epiciers: Collin, Saintvanne Alcide. Vve Saintvanne
1884 18 mai 1884: PECHENART F. E., maire. HORNARD P.N.D., adjoint. Conseillers: RICHARD Nicolas Alphonse, RICHARD François Placide, HORNARD Jean Marius, RICHARD Jean Nicolas, GARRE Jean Baptiste, HORNARD Jean Baptiste, HORNARD Jean Arsène, LEJEUNE Jean Baptiste Institutrice: sœur Chattin Incendie d'une maison située dans le jardin de Maurice Rouyer. Novembre 1884 : La Meuse est de plus en plus basse, les plus anciens, ne se souviennent d’un pareil exemple de sécheresse.
1885 Eugène LAPORTE, curé à Lissey ; mort le 22 mai 1903. Sa tombe existe encore dans le cimetière de Lissey.(n°92).
1886 363 habitants
1887 03 avril 1887 : Paul Nicolas Désiré HORNARD, maire. RICHARD Nicolas Alphonse, adjoint. Conseillers: RICHARD Placide, HORNARD Marius, GARRE Jean Baptiste, HORNARD Jean Baptiste, HORNARD Jean Arsène, LEJEUNE Jean Baptiste, RICHARD Prosper, PERIGNON Alexandre. 29 avril 1887 : Un cyclone se forma sur le territoire de Brandeville , au lieu dit « la montagne » et qui causa de nombreux dégâts dans les bois de Bréhéville et de Lissey. La tuilerie de la Bergerie ne fut pas épargnée, de nombreuses toitures furent arrachées, des animaux périrent dans les décombres, de nombreux arbres fruitiers furent déracinés. Les animaux de la ferme, 11 bêtes à cornes et un jeune cheval périrent sous les décombres. Parmi les victimes, deux sont à retenir: madame Marguerite Marie Vigneron épouse de Joseph Louis Bon, de Bréhéville, fut littéralement transportée par le vent, elle fut ramassée avec de nombreuses fractures, au bras; et Victor Vion de Etain, 31 ans, fut tué. Pertes: 26000 f, pour les bâtiments, 4000 f pour le bétail. (courrier de Verdun du 6/5/1887). Il était inutile de penser, le lendemain, à remettre en route les ateliers. Mais la solidarité n'était pas un vain mot. En un premier temps, les habitants de Bréhéville, Lissey, Ecurey s'offrirent, à Monsieur Gontier, pour déblayer les décombres: on avait besoin de la Tuilerie, il était normal que tout le monde s'y mette pour la faire repartir. Dans un second temps, on organisa des collectes dans tous les villages aux alentours… C'est ainsi qu'à Ecurey, deux collectes rapportèrent, la première 244.85 f., la seconde, 76.50 f. Le Courrier de Verdun du 29/5/1887, ajoutent "ses chaleureuses félicitations à ce village". A Lissey, on collecta la somme de 184.15 f. (Courrier de Verdun du 29/5/87). A Bréhéville, la somme de 111.75 f. fut recueillie. Le Courrier de Verdun "adresse à ce village ses félicitations, d'autant plus que ce village connaît trop souvent de mauvaises années. (Courrier de Verdun du 12/6/87); Il semble bien que la tuilerie repartira dans les années suivantes, car les journaux feront de la publicité pour "la bonne tuile de la Bergerie". Cette tuile était certainement d'une qualité exceptionnelle si on en juge simplement par les quelques spécimens qu'on retrouve actuellement. Un petit fait divers nous dit encore quel homme devait être ce Monsieur Gontier: Le Courrier de Verdun du 16/10/1889, rapporte que ce monsieur "propriétaire de la Bergerie", héberge un individu qui le vole en emportant des affaires appartenant à Joseph Brialli, domestique. Une perte de 177 f. sera chiffrée. é.l.
1888 20 mai 1888 : RICHARD Nicolas Alphonse, maire. HORNARD P.N.D., adjoint Conseillers: RICHARD Placide, HORNARD Jean Arsène, GARRE Jean Baptiste, LEJEUNE Jean Baptiste, RICHARD Jean Ferréol, RICHARD Prosper, PERIGNON Alexandre, HORNARD Jean Marius.
1889 07 avril 1889 : Paul Nicolas Désiré HORNARD, maire. RICHARD François Placide, adjoint. Conseillers: HORNARD Jean Arsène, GARRE Jean Baptiste, LEJEUNE Jean Baptiste, RICHARD Jean Ferréol, RICHARD Prosper, PERIGNON Alexandre, HORNARD Jean Marius, HORNARD Jean Baptiste. Fabrique de chaussures: Bon-Delzédar 08 mai 1889: Reconstruction de la toiture de l'église (2258.55 F) par Jean-Baptiste STEVENIN, entrepreneur à Stenay. Architecte: LAGOSSE
1890 Reconstruction du pont de la Thinte. Vu son mauvais état, il était interdit depuis 1881 et il fallait passer par Peuvillers?
1891 350 habitants
Année calamiteuse pour l'agriculture: d'après une inscription , sur une tuile romaine, originaire de Lissey, retrouvée à Grand Failly.(voir plus haut)
Chanvrier: Ascélipiat; cordonniers: Collin-Denef, Dupuy, Henrion, Lamoureux, Pascal; Grainetier: Bertignon; plafonneurs: Bernard, Jacquemet.
1892 15 mai 1892 : François Placide RICHARD, maire. HORNARD Jean Marius, adjoint. Conseillers: HORNARD P. N. D., HORNARD Arsène, GARRE Jean Baptiste, LEJEUNE Jean Baptiste, SAINTVANNE Adolphe, RICHARD Auguste, CAPART Jean Félix, RICHARD Ferréol. 6 décembre 1892 : Adjudication remportée par COLIN Lucien de Murvaux pour la modification de l’entrée de la mairie ( 820.39 F ) ‘’Changement de place de la porte d’entrée de la salle ; la porte actuelle sera transformée en fenêtre et une nouvelle porte sera percée dans le mur vis à vis, à la place de la cheminée. Celle-ci sera démontée et rétablie dans le trumeau entre la porte actuelle et la fenêtre voisine. Le grand escalier sera démoli complètement et un autre escalier sera construit en avant de la nouvelle porte.’’ Emouleur: Harmand; tisserand: Santerre. Institutrice: Dautel
1893 Année de sécheresse. L’herbe manque pour la nourriture des animaux, les propriétaires sont autorisés à extraire dans les bois communaux des herbes et y conduire leurs bestiaux paître gratuitement. Demande d'irrigation des agriculteurs en aval de Peuvillers. 20 août 1893 : Délibération du conseil municipal Art. 1er) Le ban d'ouverture des vendanges est fixé pour toutes les vignes non closes et n'ayant pas accès sur un chemin public au 25 septembre prochain. Art. 2ème) Tout le temps de leur durée, elles auront lieu chaque jour sans interruption depuis le lever du soleil jusqu'à son coucher. Art. 3ème) Il sera dressé procès-verbal par le garde champêtre contre les contrevenants qui deviendrons, par le fait de cette contravention, passibles de peines prévues par l'art. 475 du code pénal. Le présent ban des vendanges sera publié et affiché partout où besoin sera. Le maire de Lissey: F. RICHARD Institutrice: Mlle Thomas
1896 338 habitants 17 mai 1896 : Jean Marius HORNARD, maire. RICHARD François Placide, adjoint. Conseillers: HORNARD Jean Arsène, RICHARD Prosper, LEJEUNE Jean Baptiste, GARRE Jean Baptiste, HORNARD P.N.D., RICHARD Jean Ferréol, SAINTVANNE Adolphe, CAPART Jean Félix. Tailleur: Hornard Léon; production: vin gris renommé, fruits, oignons, haricots, pierre de taille
1898 10 avril 1898: HORNARD Jean Marius, maire. RICHARD François Placide, adjoint. Conseillers: HORNARD Placide, RICHARD Prosper, LEJEUNE Jean Baptiste, GARRE Jean Baptiste, HORNARD P.N.D., RICHARD Jean Ferréol, SAINTVANNE Adolphe, CAPART Jean Félix Fabrique de tuiles de briques et de chaux: Gonthier. 10 août 1898: Construction du carrelage de l'église (1677,61 F) par le Sieur Alfred JAUNY de Clermont-en-Argonne.
1899 338 habitants Institutrice: Mlle Brice Boulanger: Collin; distillateurs: Richard, Harque et Saintvanne; perruquier: Lejeune; aubergistes: Rouyer, Saintvanne
1900 Le phylloxera atteint le vignoble de Lissey ( + 80 ha ). Début du phénomène. 30 juin 1900: HORNARD Jean Marius, maire. RICHARD François Placide, adjoint. Conseillers: HORNARD Jean Marius, RICHARD Prosper, HORNARD Arsène, RICHARD Ferréol, LEJEUNE Jean Baptiste, HORNARD Jean Théotime, RICHARD Constant, GILLE Eugène, ROUYER Vital. L' Annuaire de la Meuse mentionne comme curiosité locale à Lissey: Le Châtelet, ancien château fort détruit par ordre de Richelieu.
1901 314 habitants 2 juin 1901: Délibération autorisant la construction d'un tronçon (620 mètres) du chemin rural de la Bergerie.
1902 02 octobre 1902 : Jean Ferréol RICHARD, maire. 02 novembre 1902 : François Placide RICHARD, maire. (rouge) LEJEUNE Jean Baptiste, adjoint. Conseillers: HORNARD Marius, HORNARD Théotime, RICHARD Placide, RICHARD Ferréol, ROUYER Vital, GILLE Eugène, HORNARD Arsène, RICHARD Constant.
1903 Paul-Jules ROYER, curé à Lissey Naissance du général Pol DUPUY
1904 15 mai 1904 : Constant RICHARD, maire. (blanc) RICHARD Prosper, adjoint. Conseillers: HORNARD Arsène, RICHARD Jean Ferréol, SAINTVANNE Adolphe, WILLAUME Hyacinthe, GILLE Eugène, RICHARD Placide, LAVALLEE Constant, HORNARD Marius. Institutrice: Mme Bienaimé 39 habitants à la Petite Lissey, 9 à Haie Moulin, 6 à la Bergerie Installation de l'électricité dans le village 1905 Séparation de l’église et de l’état. Antagonisme profond entre les << blancs>> et les <<rouges>>. Les protagonistes en venaient souvent aux mains. Anecdote : mon grand-père, maire de la commune , à l’époque, reçut un jour la visite des gendarmes apportant une circulaire qui ordonnait au maire d’arrêter le curé en train de dire la messe, l’église étant devenue propriété de l’état. Mon grand-père refusa d’obtempérer ( sic Marc RICHARD).
1906 317 habitants 19 juin 1906 : Prosper RICHARD, maire. (blanc) SAINTVANNE Adolphe, adjoint. Conseillers: RICHARD Constant, RICHARD Jean Ferréol, WILLAUME Hyacinthe, GILLE Eugène, QUINTALET Basile, LAVALLEE Constant, HORNARD Constant, RICHARD Placide. 12 mars 1906 à 10 heures: ROYER, curé; GILLE, président du bureau des marguilliers; RICHARD Prosper, maire de la commune, procèdent à l'inventaire des biens de la fabrique paroissiale de Lissey:
Marguillier: N.m. ( lat.matricularius, garde-rôle ). Hist. relig. 1. Membre du conseil de fabrique chargé d'administre les biens d'une paroisse sous l'Ancien Régime et sous le Concordat. – 2. Banc des marguilliers, banc réservé au marguillier dans l'église. Bureau des marguilliers, dans le régime concordataire des cultes, organe exécutif du conseil de fabrique, composé du curé et de trois conseillers. Autrefois, le marguillier avait dans chaque paroisse, la charge du registre ( matricula ) où étaient inscrits les pauvres secourus par l'Eglise.. Quand se constituèrent des fabriques chargées de régler l'administration temporelle d'une église, leurs membres laïcs furent appelés < marguilliers >.
Instituteur: Vital ROCHON, institutrice: Mme Bienaimé Agriculteurs - propriétaires: Lavallée (C.); Richard (A.); Richard (C.);Richard (I.); Richard (J.-B.);Richard (P.); Willaume (H.). Notables et rentiers: Gille(E.); La Droitte (A.); Vve Liégeois (A.); Vve Rouyer (J-N)
1907 26 juin 1907: démission de RICHARD Prosper ( maire ). 06 juillet 1907 : Adolphe SAINTVANNE, maire. Conseillers: RICHARD Prosper, RICHARD Constant, RICHARD Ferréol, RICHARD Placide, LAVALLEE Constant, HORNARD Marius, WILLAUME Hyacinthe, GILLE Eugène, QUINTALET Basile. 19 juillet 1907: RICHARD Prosper, maire. Conseillers: RICHARD Placide, HORNARD Marius, GILLE Eugène, LAVALLEE Constant, SAINTVANNE Adolphe, QUINTALET Basile, RICHARD Ferréol, WILLAUME Hyacinthe, RICHARD Constant. Notables et rentiers: id. ci-dessus + Duchène
1908 Paroisse de Lissey rattachée à Ecurey- en-Verdunois 17 mai 1908 : RICHARD Prosper, maire. GILLE Eugène, adjoint. Conseillers: DUCHENE Jules, HORNARD Jean Marius, WILLAUME Hyacinthe, RICHARD Constant, LAVALLEE Constant, QUINTALET Basile, COLLIN Eugène, ROUYER Vital. 23 août 1908:RICHARD Constant nommé adjoint. 15 décembre 1908: RICHARD Prosper donne sa démission. Traité de réactionnaire, très militant et autoritaire par le Sous-Préfet de Montmédy. ( a eu , lors de l'adjudication des travaux d'exploitation de la coupe affouagère quelques difficultés avec les ouvriers…? ). C'est un exemple de plus, de l'atmosphère de l'époque, du à la séparation de l'église et de l'état. 22 décembre 1908: DUCHÊNE Jules, maire. RICHARD Constant, adjoint. Conseillers: RICHARD Prosper, ROUYER Vital, LEJEUNE Jean Baptiste, LAVALLEE Constant, QUINTALET Basile, COLLIN Eugène, WILLAUME Hyacinthe.
1909 5 août 1909: M. DUCHÊNE, maire de Lissey, adresse la lettre suivante à F. HOUZELLE, président de la Société des Archéologues et Naturalistes du Nord meusien. Cher Monsieur Nos ouvriers, en creusant un chemin d'accès à l'enceinte du Châtelet, pour la vidange de la coupe affouagère, viennent de mettre à jour une porte d'entrée du château qui s'y trouvait autrefois. Ils ont trouvé le seuil de la porte avec des jambages d'un côté munis d'un crapaud en fer supportant un des battants de la porte; tout à côté, un peu à l'intérieur, se trouvait une borne de 1 mètre de hauteur sur 1m, 30 de circonférence; on voit les traces de chaînes qui y étaient fixées, se rattachant sans doute à un pont-levis qu'elles soutenaient. On a trouvé en outre, des fragments de tuiles, de briques, de ciment, des cendres, des os de personnes et d'animaux. Le sol de cet endroit vient d'être exploité; il est à nu et on peut voir à son aise toute l'enceinte du château, les fossés des fortifications, le puit, etc. Si ces antiquités vous paraissent intéressantes, venez les visiter dès que vous serez libre; je me ferai un plaisir de vous y conduire. Veuillez agréer, cher Monsieur Houzelle, l'hommage de mes sentiments dévoués.
Aubergistes: Lejeune, Rouyer; Boulanger: Collin; chaussures (fabr.): Bon, Delzédar, Collin-Denef; chanvrier: Ascelipiat; cordonniers: Curé, Lamoureux, Pascal; distillateurs: Richard, Harque, Richard (Pr.); épiciers: Buisson, Collin; fabrique de tuiles, de briques et de chaux : Gontier à la Bergerie; grainetier: ( md) Collin; meunier: Collet et Fils; perruquier: Lejeune, plafonneurs: Bernard, père et fils; tabac, pap. Timbr;: Rouyer Agriculteurs- propriétaires: Lavallée (C.); Richard (A.); Richard (C.); Richard (I.); Richard (J-B.); Richard (P.); Richard (T.); Willaume (H.). Notables et rentiers: Collet (J.); Duchêne, Dupuy (P.); Gille (E.); Hornard (M); Ladroitte (A); Lavallée (A); Vve Liégeois; Richard (P); Vve Rouyer (J-N); Saintvanne (A); Thoyon (C).
1910 13 mars 1910: DUCHÊNE Jules, maire. WILLAUME Hyacinthe, adjoint. Conseillers: RICHARD Prosper, LAVALLEE Constant, HORNARD Marius, LEJEUNE Jean Baptiste, COLLIN Eugène, QUINTALET Basile, ROUYER Vital, RICHARD Constant.
1911 272 habitants Année de grand vin, souvent citée par les vignerons
Electrification du village desservi par une turbine sur la Meuse, à Vilosnes.
1912 19 mai 1912 : Jean Marius HORNARD, maire. DUCHÊNE Jules, adjoint. Conseillers: ROUYER Vital, PIERRE Jean Baptiste, RICHARD Prosper, COLLIN Eugène, RICHARD Théotime, LEJEUNE Jean Baptiste, LAVALLEE Constant, QUINTALET Alfred. Instituteur: Henry
1913 : Année désastreuse pour la vigne 24 août 1913 : Adjudication pour la construction d’un abreuvoir et d’une conduite d’eau, en face de l’église.
1914 Avril 1914 : Inauguration du ‘’Varinot’’, de Damvillers à Montmédy. 3 août 1914 : Déclaration de guerre. Août : la population fuit devant l’avance allemande.
Marc RICHARD: mes grands parents passeront 4 ans ½ dans le sud de la Meuse. Quelques personnes resteront au village et seront déportées en Allemagne au titre de prisonniers civils. Anecdote : Deux de ces hommes attendant les Allemands, attablés et résignés, entendent soudain frapper à la porte ; s’apercevant qu’il s’agissait d’allemands, l’un des deux prend peur, saute par la fenêtre de sa chambre par derrière et s’enfuit. Des soldats allemands le voient et l’abattent. Son nom figure sur le monument aux morts, au titre des victimes civiles. Nicolas LAMOUREUX, tué le 26 août 1914. Un second déporté civil mourra de maladie en déportation. Seize jeunes hommes mobilisés seront tués au cours des quatre années de guerre.
Fin août 1914: Le chef de bataillon Guy de Cugnac fait halte à Lissey, en compagnie de ses hommes. Voici ce qu'il dit: " … Je me rendis à la popote du 21ème établie dans une ferme à la sortie Ouest de Lissey. Il était près de 9 heures et le dîner de la veille était loin ! Jusqu'à ce moment partout où nous avions été cantonnés, malgré de petite frottements inévitables entre la troupe et les habitants, nous avions toujours reçu bon accueil; mais en somme, depuis que la bataille était commencée, c'était la première nuit que nous allions passer chez l'habitant puisque les trois nuits précédentes nous avions couché sur le terrain. Après ces trois jours de retraite nous rencontrâmes un accueil beaucoup moins confiant; épouvantés par les succès allemands, la plupart des habitants avaient fui, et ceux qui restaient se demandaient non sans anxiété quel allait être leur sort; pour eux nous étions des vaincus et déjà leur grosse préoccupation était de conserver leurs provisions et d'éviter de se compromettre. A mon arrivée à la ferme occupée par le 21ème , le capitaine me rendit compte que nos hôtes avaient tenu des propos fort désobligeants disant que les Français étaient incapables de résister aux Allemands; qu'il aurait mieux valu ne pas faire la guerre, etc. Je voulus faire comparaître l'auteur de ces propos malsonnants, mais il s'était esquivé et il était visible que toute la maison était de complicité avec lui. Je ne pus que rencontrer les femmes qui prononçaient des mots indistincts et je ne pus que leur conseiller de faire attention à elles si elles ne voulaient que je les fisses arrêter et conduire à la prévôté. On se tut mais il était visible qu'on avait grande hâte d'être débarrassés de nous et qu'il ne fallait compter sur aucune obligeance. Rien n'est pénible pour un soldat comme de se heurter ainsi à l'hostilité sournoise de ceux pour la défense desquels on est prêt à verser son sang. Il faut beaucoup de patience et de philosophie pour comprendre qu'au fond ces paysans étaient excusables: l'armée a pour mission d'arrêter l'ennemi et de garantir le territoire; si elle n'est pas capable de remplir cette mission elle n'a plus de raison d'être; mais ces pauvres gens ne remontaient pas aux causes de cette infériorité et ils rejetaient sur l'armée une responsabilité qui incombait surtout au gouvernement et aux politiciens qui depuis vingt ans avaient négligé de munir l'armée des moyens d'action les plus indispensables et qui en même temps n'avaient pas voulu prendre garde aux intrigues allemandes dans toute la Lorraine. En somme leurs reproches n'étaient pas sans fondements: le paysan paie des impôts pour assurer son indépendance et sa sécurité, il se soumet au service militaire malgré la gêne que cela lui cause, c'est aux dirigeants à assurer le bon emploi de ces ressources et de ces dévouements." (Souvenirs de la campagne 1914 au Nord et à l'Ouest de Verdun par le chef de bataillon Guy de Cugnac) Novembre 1914 : Vers la fin du mois, les allemands, étant à la chasse, trouvent MM. Antoine ARTHUR, instituteur à ECUREY, Camille HERBILLON, du même lieu, et un avoué de Stenay, qui parlait allemand, dans les caves du bois de LISSEY. Ils s’était sauvés après la capitulation de Montmédy et s’étaient cachés de peur d’être fusillés. Ils y sont restés trois mois. Ils buvaient de l’eau et se nourrissaient de pommes de terre et de haricots qu’ils pouvaient prendre, en cachette, la nuit, dans les champs. ( Raconté par Raymond SOREL de ECUREY).
1915 Mars 1915 : Maman et ma tante vont à LISSEY, avec un laissez-passer, et vont dans une maison où toutes les femmes de LISSEY étaient en pleurs parce que les Saxons leur avaient dit à 10 h du matin qu’elles partiraient de LISSEY. Ma tante faillit tomber évanouie et en revenant avec maman, elles étaient bien suffoquées, croyant que ECUREY serait évacué. ( Raymond SOREL). 2 novembre 1915 : Visite des troupes, à ECUREY, par le roi des Saxons, à 2 h du soir, à la petite Lissey (R. SOREL). 6 novembre 1915 : Mort du capitaine….. ? ?, ancien commandant d’ECUREY, à LISSEY, à 7 h du matin ( R. SOREL).
1916 Juillet 1916 : La maison La DROITTE a reçu une bombe d’aéroplane qui est tombée dans la nuit du 29 au 30 juillet : 2 soldats et un cheval ont été blessés.( R. SOREL)
1917 18 septembre 1917 : Le dépôt de munitions qui se trouvait placé en dessous de LISSEY vient d’exploser à 2h de l’après-midi. Heureusement, malgré la détonation épouvantable, il n’y a pas eu beaucoup de dégâts. Chez nous, le déplacement d’air a enlevé le plâtras haut de la flamande de la cuisine. (R. SOREL).
1918 25 janvier 1918 : Les jeunes gens sont forcés d’aller travailler à la culture, à LISSEY, tous les jours : le matin de 8h à 12 h et le soir de 14h à 18h, à partir du 25 janvier.(R. SOREL). 1er mai 1918 : Reçu de la Kommandantur de LISSEY, la somme de 44 francs pour le paiement du mois d’avril ( R. SOREL). 1er juin 1918 : Reçu de la Kommandantur de LISSEY, la somme de 47 francs pour le paiement du mois de mai. Reçu à LISSEY à 2h du soir..(R. SOREL) 2 juin 1918 : Mademoiselle Marie WATELET est obligée de travailler à LISSEY pour quelques jours avec les jeunes gens ainsi que PERIGNON Francine. Elles travailleront les après-midi. ( R. SOREL). 29 septembre 1918 : Nous avons été travailler à la batterie, l’après-midi, à 14h, à côté de la gare de LISSEY. Vers 16h le bombardement a commencé , en tombant tout autour de nous. Toute la nuit a eu lieu le bombardement. Nous étions dans les caves. Cette fois les bombes tombaient dans le village, à côté de la poste, de la baraque électrique, Soldatheim, chez Mme ANDRE. Chez nous un éclat d’obus a passé par la fenêtre sans faire aucun dégât.(R. SOREL). 6 Octobre 1918 : Les villages d’ECUREY, LISSEY, BREHEVILLE, BRANDEVILLE, PEUVILLERS, sont évacués à cause des bombardements.( R.SOREL) Par chariot, par train, les habitants de ces villages furent dirigés vers ARLON ( Couvreux), en Belgique 8 novembre 1918 : Venant de Haraumont, arrivée du XVIIe corps français et ses auxiliaires américains à ECUREY, LISSEY, etc.. 12 novembre 1918 : L’abbé HANCE, natif de Ecurey, curé de FROMEREVILLE, se rend de ce dernier village à ECUREY et DAMVILLERS, en passant par CONSENVOYE, SIVRY, HARAUMONT. Il nous renseigne très bien sur l’état des lieux juste au lendemain de l’armistice. <<Nous gravissons la côte entre les lignes de tranchées : HARAUMONT n’a plus que sa maison commune bien abîmée et son église sans clocher, mais dont l’intérieur intact sert de bureau américain. C’est la dure montée de la côte de Ecurey dans la boue. Le sol est bouleversé par les obus. Des canons ennemis, des mitrailleuses indiquent la fuite précipitée de l’ennemi. Ce n’est pas sans émotion que nous apercevons du haut de la Chalade le clocher du pays natal : ECUREY. Les belles forêts sont dépouillées de leur futaies. Les pittoresques roches du vieux chemin ont disparu. Des baraquements remplissent la gorge profonde des Aulnes. Au village, plus de civils, mais la plupart des maisons sont intactes. ECUREY semble avoir été le siège d’un quartier général ( le presbytère devint un bureau d’Etat Major ). Devant plusieurs maisons des jardinets sont établis. Les maisons BENJAMIN, AUBRY, TURBA, et voisins Alfred MASSON sont rasées ; d’autres ont été frappées dans la matinée du 11. Telle la maison Gustave HERBILLON, LARDENOIS, Eugène WUILLAUME, JOFFIN et d’autres sans doute. Les maisons PECHENARD et LA DROITTE et le clocher l’ont été plus tôt. L’église n’a pas souffert, elle a gardé toute sa décoration. Les écoles et le presbytère sont préservés . En résumé, le village est habitable, mais dégarni de tout meuble. Durant la matinée du 11, de 9 h à 11 h, les boches bombardèrent sans interruption le village, labourant une partie du cimetière, brisant le grand vitrail de l’église, mutilant les maisons, mais surtout tuant un aumônier catholique américain et trois soldats français. Les habitants décédés depuis l’occupation ennemie ont leurs tombes surmontées d’une croix avec inscription bien lisible. Un train de munitions était resté en gare près de HAYE-MOULIN. Dans la matinée du 11 les boches tentèrent de le faire sauter, vers 10 heures. Les trois soldats tombèrent sous les balles de nos coloniaux. Près de 700 tombes allemandes emplissent le cimetière communal et un autre établi à côté. L’église de LISSEY servait de cantonnement. Les couchettes y sont encore, le village paraît en bon état. Trois camps de prisonniers sont établis entre LISSEY et ECUREY. Les boches comptaient bien rester au pays, car trois ou quatre hectares de blé sont ensemencés près de la croix verte en dessous des vignes qui elles, sont toutes incultes. Une route monte vers le Crochet à travers le Charmel vers REVILLE……….>>. ( Paru dans le n° 73 du Petit Journal de BRABANT-sur-MEUSE et ses Voisins ).
1919 Fondation du magasin "Coop" de Lissey, géré d'abord par Mme Vve COLLIN, puis sa fille, Mme LAVALLEE-COLLIN, puis sa petite-fille Mme L'HONORE. 20 janvier 1919: Le Ier corps d'armée US fait exploser un dépôt de munitions, près de l'ancienne gare de Lissey, abandonné par les allemands. Celui-ci contenait 3000 obus, 1500 grenades, et beaucoup de dynamite. Neuf explosions furent nécessaires. 8 février 1919 : Enterrement de madame veuve QUINTALET, décédée la veille à 3 h du matin. Inhumation au cimetière de LISSEY à 9 h du matin. ( R. SOREL ) 27 avril 1919 : Un nommé LAVALLEE Constant, de Lissey, âgé de 44 ans, s’est suicidé en se tirant un coup de fusil dans la gorge, le dimanche 27 avril, à midi. Son enterrement a eu lieu au cimetière le lendemain à 10h 30. (R. SOREL) 1919 : Retour des réfugiés.
Marc RICHARD : Mes grands parents rentrent au village dans des maisons saccagées. Reconstruction progressive au cours des années qui suivent. Une association, dite <<des régions libérées>> se met en place pour mener à bien ces opérations.
20 juin 1919 : Reprise partielle du trafic sur le tronçon Louppy-Remoiville à Damvillers de la ligne Montmédy-Verdun. La gare de Lissey-Ecurey travaillait avec trois fabricants de chaussures situés dans les deux villages. L’un d’eux employait 30 ouvriers. Les cuirs bruts et les chaussures terminées étaient confiées au chemin de fer. En gare de Bréhéville existait une grosse briqueterie aujourd’hui détruite. Les besoins de la reconstruction des villages étaient importants. Les briques et tuiles cuites étaient chargées sur des wagons plats ( Sur les rives de l’Othain n° 43 ). 10 décembre 1919: HORNARD Marius, maire. RICHARD Prosper, adjoint. Conseillers: ROUYER Paul, COLLIN Eugène, de CHARDON Henri, ROUYER Vital, LAVALLEE Adolphe, RICHARD Gustave, LEJEUNE Jean Baptiste, RICHARD Théotime.
1920 Paroisse de Lissey rattachée à Bréhéville 23 janvier 1920: Démission de HORNARD Marius, maire. 05 février 1920: RICHARD Prosper, maire. ROUYER Paul, adjoint. Conseillers: COLLIN Eugène, ROUYER Vital, LAVALLEE Adolphe, RICHARD Gustave, HORNARD Marius, LEJEUNE Jean Baptiste, RICHARD Théotime, de CHARDON Henri. Ier nov. 1920 - Dossier des dommages de guerre de Lissey Total :53.915,53 et 122.616,63 19 décembre 1920 : Le C.M., vu la protestation de la Municipalité de Reims, se joint à cette protestation, juste et légitime. Le C.M. demande que les crédits fixés à 12 milliards, soient maintenus. Le C.M. demande qu’il ne soit opéré aucune réduction sur les crédits nécessaires aux R.L. Le C.M. demande surtout qu’un emploi judicieux soit fait des crédits votés. Que ces crédits soient employés pour le bien des sinistrés et que les dépenses administratives, les dépenses nécessaires pour les bureaux et les employés beaucoup trop nombreux soient considérablement réduits. Le C.M. porte l’indemnité accordée à la maîtresse de couture à 200 F. Demande de création d’un chemin dans la côte de Lissey : Le Conseil Municipal à l’honneur d’exposer à Monsieur le Préfet que la côte de Lissey(côte nord-ouest du village), côte qui avant la guerre était couverte de vignes, est actuellement pour ainsi dire en friche. La plupart de ces terrains ne peuvent être remis en culture et ce faute de chemin y accédant. Chemin indispensable pour y conduire du fumier, rentrer les récoltes, etc...Le Conseil Municipal a l’honneur de prier Monsieur le Préfet, d’autoriser la commune de Lissey a créer ce chemin et de faire décréter ce chemin d’utilité publique afin que l’expropriation d’une bande de terrain d’une largeur de six mètres soit prononcée en cas où l’expropriation serait nécessaire.
1921 221 habitants Construction du chemin dit des vignes. 5 février 1921 : Le Ministre de la Guerre cite à l’ordre de l’Armée le village de Lissey : « A, pendant plus de quatre années, supporté vaillamment le joug allemand. Malgré les souffrances et les dommages subis par les violents bombardements dont elle a été l’objet, s’est toujours signalée par sa confiance inébranlable dans le succès final ». 20 février 1921 : Achat d’une pompe à incendie pour 4852 F, chez Charton et Colin Successeurs. Le Conseil Municipal demande l’autorisation de louer le presbytère. Mise à prix 120 francs. Aile gauche du presbytère. Et de louer également le verger du presbytère. Le Conseil décide que la vaine pâture sera ouverte à partir du 15 septembre 1921 1 avril 1921 : Le Conseil loue, dans la parcelle 25,la concession d’une carrière à MM. Auffray et Cie entrepreneurs à Vilosnes, devant servir à la reconstruction des immeubles détruits par la guerre dans les villages de Lissey, Ecurey et environs. La redevance est fixée à 1500 F. et la concession doit cesser le 31 décembre 1921. 10 juillet 1921 : Vu la grande sécheresse, le conseil sollicite l’autorisation de laisser pâturer le bétail de Lissey dans les bois communaux. Bois-bas, coupes ordinaires de 1 à 10 et réserves de I à IX. 16 décembre 1921 : Le Conseil décide d’acheter un fourneau pour l’école (305 Frs). Celui actuellement dans la salle des fêtes. 23 octobre 1921 : Le C.M., vu la lettre de Monsieur le Préfet Service Direction Générale Services Techniques de la Reconstruction <Contentieux et Baux>. En date du 29 novembre 1921, n° d’ordre 064697,dans laquelle il est dit : la baraque de construction allemande sise à l’entrée S F de Lissey, d’une superficie de 37 m2, 80 pourra vous être cédée au prix de 5 F. le m2 soit 189 F. Le C.M. à l’unanimité décide que la commune achètera cette baraque pour 189 F.
1922 10 février 1922 : Le C.M. demande l’autorisation de louer la baraque de la Croix Verte : mise à prix 10 F./mois. Entrée en jouissance à commencée le Ier mars 1921. 14 mai 1922 : Avant la guerre, 4 adductions aboutissaient aux lavoirs et abreuvoirs. La commune projette de doter Lissey d’une adduction d’eau potable avec réservoir et service incendie à l’aide des sources alimentant le lavoir. 22 juin 1922 : vote pour l’achat de cloches et de l’horloge de l’église ( marchés de gré à gré entre le maire M.RICHARD et Mrs. CHARTON et COLIN de Nancy. Aubergiste: Rouyer; Boulanger: Collin; Chaussures: Collin-Denef; cordonnier: Curé; distillateur: Richard (Pr.); épicier: Collin; grainetier: Collin; meunier: Collet et fils; perruquier: Lejeune; plafonneurs: Bernard, père et fils; tabac: Rouyer. Août 1922: PATOCHE François Théotime nommé garde-champêtre
1923 Première automobile à Lissey
Monsieur GENIN Henri, professeur à Metz, revenait au village de temps à autres. C’était une véritable expédition, selon ses dires : crevaisons systématiques à chaque voyage, réparations sur le bord de la route. Celles-ci n’étaient pas encore goudronnées.
2 avril 1923: Bénédiction des cloches. L'une est appelée: Agnès Madeleine et a pour parrain Prosper Richard, maire; pour marraine, Madeleine Richard. L'autre est nommée: Jeanne Florine et a pour parrain Léon Saintvanne et pour marraine Florine Richard. 30 avril 1923 : Considérant que le village de Lissey étant très resserré , la place manque pour l’établissement des fosses aux distances réglementaires et que les réparations des dommages ne sont pas encore terminées et occupent la population, le C.M. sollicite l’autorisation de laisser les fumiers en dépôt comme par le passé. 22 juillet 1923 : Installation du téléphone chez Monsieur ROUYER Charles : débitant et receveur buraliste. Gérant : ROUYER Charles ; suppléant : Mme veuve ROUYER Pauline 19 août 1923 : Le C.M. demande l’autorisation de vendre la baraque de la Croix Verte, pour la faire démolir. Epiciers: Union des coopérateurs de Lorraine, gérant: Lavallée; Collin.
1924 16 avril 1924 : Réinstallation de l’électricité à LISSEY 9 novembre 1924 : Il est question de supprimer ( déjà ) l’école de LISSEY. Le Conseil s’y oppose fermement, arguant : qu’il y a deux classes à ECUREY et que les mariages nombreux et les naissances qui en découlent augmenteront sensiblement l’effectif scolaire. D’autre part, les enfants de la petite Lissey devront alors venir à LISSEY. Garde champêtre: Patoche; secrétaire de mairie: Henry.
1925 18 janvier 1925 : Arrêté municipal : La vitesse des automobiles, cyclistes et motocyclistes est limitée à 10 kms à l’heure dans le village. I février 1925 : Installation de la ligne téléphonique LISSEY- DAMVILLERS 17 mai 1925 : Prosper RICHARD, maire ROUYER Paul, adjoint(1886) Conseillers : LAVALLEE Adolphe né en 1877, RICHARD Prosper(1853), RICHARD Arthur(1889), ROUYER Vital(1864), COLLIN Eugène(1866), RICHARD René(1897), BON Jules(1893), SIROT Constant(1869), CHABOT Achille(1872), tous cultivateurs. Le Conseil décide l’achat d’un taureau communal pour la somme de 2400 F. 12 juillet 1925 : Le Conseil approuve le devis ( 550,85 F ) pour la construction d’un lavoir en face de l’église et un réservoir d’eau. 8 novembre 1925 : Le Conseil décide la destruction du presbytère menaçant de tomber en ruine Le Conseil décide d’allouer une prime de 100 F. à chaque naissance
1926 194 habitants Paroisse de Lissey rattachée à Ecurey-en-Verdunois 22 août 1926 : Le C.M demande que le train Montmédy-Verdun qui rend de très grands services, soit maintenu Vote par oui ou par non pour savoir si la délibération votant 100 F. comme prime à la natalité doit être maintenue, considérant que la charge serait trop forte pour la commune .Il y a 5 non et 3 oui : en conséquence la prime à la natalité ne sera pas maintenue. Septembre 1926: DUPUY Anatole nommé garde champêtre 13 septembre 1926 : Le C.M. vote la somme de 100 F. pour aider les jeunes gens à payer le bal à la fête patronale. Suppression de la sous-préfecture de Montmédy ( Lissey en dépendait )
1927 28 juin 1927: Construction des bancs de l'église par Lucien CHOTTIN de Verdun (8600 F).
1929 23 mai 1929 : Prosper RICHARD, maire ( 1853 ), rentier. RICHARD Théotime (1864), adjoint ( rentier ). Conseillers : RICHARD Jules(1893), RICHARD René(1897), LAVALLEE Adolphe(1877), COLLIN Eugène(1866), RICHARD Arthur(1889), PERIGNON Gabriel(1901), LEPLOMB Jean(1902), ROUYER Marius(1888), tous cultivateurs.. 18 juin 1929 : Le Conseil décide de faire ériger le monument aux morts de la Grande Guerre, place de la mairie ( 16 tués pendant la guerre de 14-18)
25 juillet 1929 : Construction du monument confiée à M. BODARD de Longuyon :5,20 m de hauteur, poilu = 1,85 m ; 2,15 m avec le drapeau
ROUYER Emile ( 4 octobre 1914 ), SIROT Basile ( 27 novembre 1914 ), ROUYER Fernand ( 7 mars 1915 ), ROUYER René ( 11 mars 1916 ), RICHARD Jean ( 20 mai 1916 ), BERNARD Paul ( 7 juin 1916 ), RICHARD Vital ( 16 juin 1916 ), ROUYER Jules ( 4 septembre 1916 ), ROUYER Maurice ( 17 mars 1917 ), QUINTALET Alfred ( 28 mars 1917 ), PERIGNON Jean ( 29 novembre 1917 ), COLLIN Jules ( 9 décembre 1917 ), ROUYER Charles ( 17 mars 1918 ), DESEAUX Louis ( 31 août 1918 ), QUINTALET Georges ( 24 septembre 1918 ), COLLET Théodule ( 28 septembre 1918 ), PILLOT Léon ( 1919 ). Victimes civiles: LAMOUREUX Nicolas ( Tué le 26 août 1914 ), FALLET Léon ( 24 octobre 1914 ), METEL Serge ( 9 avril 1945 ), LOUIS Pierre ( 6 novembre 1950 ).
1930 17 juillet 1930: Réfection du clocher de l'église par entreprise MONTI 10 août 1930 : Le Conseil accepte le devis de réparation du clocher et de la toiture de l’église ( 10.000 F. ) 21 septembre 1930: Inauguration du monument aux morts
1931 184 habitants Début des travaux de construction de la voie stratégique ( la concession date de 1922/1923 ), terminée en 1934. Elle venait de Vouziers, passait au nord de Damvillers, traversant Romagne, Dun, Saulmory, et au sud de Billy-sous-Mangiennes, pour atteindre Barancourt et de là Thionville (70 km, parallèle à la frontière franco-belge). L'ouverture eut lieu le 12/04/1935. Cette ligne, dénommée radiale stratégique, est poursuivie par la malchance. Elle est bien tracée, avec un bon profil, des raccordements avec les autres lignes, et n'a pas de passage à niveau. Mais elle traverse des contrées très peu peuplées, et n'est pas sur les courants de trafic porteurs.
Elle ne servit qu’au transport des matériaux de la ligne Maginot et à celui des troupes en 1939. Déposée par les Allemands, en août/octobre 1942, qui en convoite le matériel de voie, elle fut déclassée de 1951 à 1954 et jamais remise en état.
Cette ligne croisait ‘’Le Varinot’’ au km 41.3 entre Bréhéville et Lissey-Ecurey. L’entreprise Trot dévia la voie étroite pour bâtir un pont en béton relié de chaque côté à deux remblais de 200 m sur lesquels fut reposée la voie. Le petit train utilisa cette voie neuve de 1934 à 1938.
1932 14 avril 1932 : Gustave RICHARD ,maire, retraité ( 1890 ). LAVALLEE Adolphe, adjoint, cultivateur ( 1877 ). Conseillers: RICHARD Jules, RICHARD René, COLLIN Eugène, RICHARD Arthur, PERIGNON Gabriel, ROUYER Marius, RICHARD Gustave, RICHARD Jean Philogène, SIROT Constant. 22 avril 1933 RICHARD Jules, nommé adjoint, cultivateur, ( 1893 ). 18 juin 1932: Mur de soutènement du cimetière réparé
1933 Première T.S.F, chez Mr. RICHARD Charles. Il s’agissait d’un poste en deux parties, le haut-parleur étant à part. Ce monsieur étant non voyant, c’était une bonne raison pour faire cette acquisition ( Marc Richard).
1934 5 avril 1934 : cinquantenaire de la loi municipale du 5 avril 1884 Séance extraordinaire pour exprimer l’attachement des conseillers aux institutions républicaines et leurs gratitude aux grands hommes qui avec Jules FERRY ont dotés les communes de leur charte actuelle. 30 avril 1934 : Le Conseil Municipal proteste contre l’ordre donné par les Ponts et Chaussées, d’enlever les tas de fumiers en bordure de chemins d’intérêt communal
1935 19 mai 1935 : RICHARD Gustave, maire, retraité ( 1890 ). PERIGNON Gabriel (1901). Adjoint, cultivateur. Conseillers : ROUYER Marius(1888), COLLIN Eugène(1866), RICHARD Jean(1884), SIROT Constant(1869), CHABOT Narcisse(1901), COLLET Ernest(1907), RICHARD Arthur(1889), RICHARD René(1897).
1936 176 habitants Cessation de l’exploitation du petit Varinot, chemin de fer à voie d’un mètre qui desservait bon nombre de communes entre Montmédy et Verdun. Entré en service en avril 1914, il fut remplacé par un service d’autocar (les rapides de la Meuse) encore en service actuellement.(Marc Richard). Septembre 1936: Fouilles effectuées au Châtelet par René Cazin et Jules Duchêne
1937 avril 1937: BERNARD Charles nommé garde champêtre
1938 20 juin 1938 : Fermeture officielle de la ligne de chemin de fer Montmédy- Verdun
1939 Déclaration de guerre avec l’Allemagne. Mobilisation générale de tous les hommes de 20 à 48 ans. Le village servit de cantonnement à l’armée française jusqu'à l’attaque allemande du 10 mai 1940 dans les Ardennes belges. Mars 1939: URBAIN Pierre Alcide nommé garde champêtre
1940 Attaque décisive de l’armée allemande en Belgique et en Hollande accompagnées de nombreux bombardements aériens. 11 mai 1940: vers 8 heures, un convoi militaire français stationnait sur la route ,entre Lissey et Ecurey, une escadrille allemande largua plusieurs bombes qui firent sept morts parmi les soldats français. Ces victimes furent inhumées dans le cimetière communal, puis regroupées dans une nécropole nationale par la suite.(Marc Richard). L’exode : Toute la population quitta le village, à partir du 18 mai . L’ordre officiel venant des autorités obligeant toute la population à partir, survint le 5 ou le 6 juin. Les cultivateurs partirent avec leurs chevaux attelés à des chariots ou des charrettes sur lesquelles ils avaient entassés literie, affaires personnelles et autres. Les autres habitants s’en allèrent comme ils purent :certains par camions militaires
1941 Les allemands accaparent les terres aux fins d’exploitation des fermes dont le chef de famille était prisonnier en Allemagne, en exode ou dont les terres sont en jachères. Ils constituèrent de grandes exploitations appelées « OSTLAND » avec des parcelles jouxtant les fermes de la Bergerie et de la Roche. Ainsi mes parents se sont fait exproprier de plusieurs hectares, ceux-ci étant contigus de la ferme de La Bergerie. Une partie des territoires de Bréhéville et Lissey sont regroupés pour constituer une forte unité de production. Beaucoup de jeunes gens de la région, et même du village, y étaient employés et assez bien rémunérés. L’exploitation occupait aussi des prisonniers algériens, sénégalais, ainsi que des travailleurs belges. En 1942, l’organisation allemande fait venir des familles de polonais déportés de leur pays, principalement des femmes et quelques hommes âgés, pour remplacer algériens et sénégalais, sous l’autorité d’un chef de culture allemand. Hommes et femmes y étaient employés et logeaient au château de la Petite Lissey et dans diverses maisons d’Ecurey. Les principales cultures étaient : l’orge, l’avoine, la féverole, le colza, les pommes de terre, les choux, etc... et produisaient du lait sur une partie de la prairie. Le chef de culture allemand ( von Waross ) arrive en octobre 1940 et demeure à la Petite Lissey. L'exploitation s'étendait sur 373 hectares, dont 54 % en terres labourables: 235 ha, sur Bréhéville, 103 ha sur Lissey et 37 ha sur Peuvillers. Il prépare l’exploitation qui débute en mars 1941 avec 18 chevaux, 12 bœufs, 40 vaches, un tracteur de 35 cv et du matériel agricole. L’intention d’Hitler était de recréer un Etat germanique dans les provinces ayant appartenues à l’ancienne Lotharingie (Lorraine). L’exploitation se termina à l’arrivée des alliés en 1944. Au départ des Allemands, une gestion de liquidation est assurée par les Français. Dans chacune de ces fermes un gérant et un secrétaire comptable sont désignés. La reprise normale des cultures se fait à la suite d’un remembrement des propriétés dont les limites ont été confondues.(Marc Richard).
1942 Jean RICHARD: maire
1943 27 juillet 1943 : Remise du christ à l’école: christ acheté avec le produit d’une souscription effectuée chez tous les habitants.
De 1941 à 1943, années de guerre et d’occupation. La population vit dans l’incertitude du lendemain, la peur des représailles, les privations alimentaires et surtout les cartes de rationnement. Les cultivateurs étaient astreints à fournir une partie de leur récolte aux allemands( vaches, cochons, blé, avoine, foin, pommes de terre, etc...)
1944 30 août 1944 : Devant l’avance des troupes américaines, les Allemands réquisitionnent des agriculteurs avec leurs chevaux et leurs chariots pour rapatrier le matériel du « camp allemand de Bréhéville » et le diriger sur Aix-la-Chapelle. Un’’ voyage’’ de deux jours, on était pressé…. ? Parmi ces agriculteurs ; des gens de ECUREY : Mr FRONIEUX, remplaçant Mr Georges WILLEMIN, malade ; Georges WILLAUME, Paul WILLAUME, Paul RICHARD, Lucien SIMONIN, Emile HEMARD .. ? ; Arthur RICHARD de la petite Lissey. Georges WILLAUME et Lucien SIMONIN abandonnèrent leur attelage à la frontière, les autres le ramenèrent environ un mois plus tard. L’évacuation du camp terminée, celui-ci fut détruit et brûlé par huit soldats allemands qui étaient restés exprès pour cela, et avaient gardé une camionnette pour se sauver. Le grand-père de Laurent Fontenelle, allant chercher ses vaches dans un parc a vu le camp brûler, ainsi que de nombreux habitants des villages voisins qui se rendirent, curieux, sur les lieux, bravant le danger. Danger bien réel, même après le départ des Allemands, puisqu’une famille de Réville fut décimée par l’explosion d’un obus anti-char trouvé dans le camp. ( Journal ‘’ Le petit Jules’’ ) Septembre 1944 : Fin du cauchemar : les allemands s’en vont ; arrivée tant attendue des alliés. Les premiers soldats américains arrivent au village le 3 septembre 1944 (le soir : une jeep et 3 G.I.). Quelques imprudents sonnent les cloches, sonnerie rapidement interrompue par les américains, les ennemis pouvant encore se manifester.
1945 Fin de la guerre, retour progressif à une vie plus normale, persistance des tickets de rationnement. Début du ramassage des ouvriers sidérurgistes par les usines du bassin de Longwy. La première : la société des Hauts Fourneaux de la Chiers, suivie rapidement par Rehon. Un nombre sans cesse croissant d’hommes jeunes sont embauchés, maintenant sur place une population nombreuse. Remembrement  : 10 ha environ contigus à la commune de Bréhéville 19 mai 1945 : Jean RICHARD, maire. PERIGNON Gabriel(1901), adjoint. Conseillers : LAMOUREUX Juliette(1889), SIROT René(1899), BELLOTTE Paul(1900), RICHARD Jean(1884), COLLET Ernest(1907), RICHARD René(1897), RICHARD Arthur(1889), CHABOT Narcisse(1901), SIROT André(1916).
1946 160 habitants 30 avril 1946 : Menaces de fermeture de l’école :opposition du Conseil 19 septembre 1946 : Décret déclassant les réseaux du "Varinot" et autorisant la dépose des voies et la remise des terrains des assises aux communes. La dépose des voies prévue au décret sera faite, non par le département, mais par l’envahisseur.
1947 31 octobre 1947 : Jean RICHARD, maire. PERIGNON Gabriel(1901), adjoint. Conseillers : LAMOUREUX Juliette(1889), RICHARD René(1897), SIROT René(1899), BELLOTTE Paul(1900), MENU Lucien(1891), SIROT André(1916), CHABOT Narcisse(1901), BONTEMPS Emile(1900), LAVALLEE Charles(1882).
Fermeture de l’école communale : nombre d’élèves insuffisant.
1949 Fin des derniers tickets de rationnement
1950 Réouverture de l’école communale, le nombre d’élèves étant redevenu suffisant ; institutrice Mlle Thomas.
1951 28 octobre 1951 : Projet d’adduction d’eau pour l’alimentation en eau potable
1952 La foudre tombe sur le clocher de l’église. Dégâts sur les ardoises, nécessitant des réparations importantes
1953 7 mai 1953 :Jean RICHARD, maire Conseillers : LAMOUREUX Juliette(1889), SIROT René(1899), RICHARD Jean(1884), RICHARD René(1897), RICHARD Arthur(1889), PERIGNON Gabriel(1901), adjoint, CHABOT Narcisse(1901), SIROT André(1916), BELLOTTE Paul(1900), LELORRAIN Gabriel(1912), BONTEMPS Emile(1900),ouvrier.
1958 31 mars 1958 : Alimentation en eau potable ,captage. Marché obtenu par adjudication à l’entreprise Hautecoeur à Olizy
1954 171 habitants
Ouverture de la base aérienne de l’OTAN à Marville. Plusieurs personnes de la commune y sont embauchées. Fermée par décision politique en 1961
1956 Hiver particulièrement froid. Pendant tout le mois de février la température est restée en dessous de 0° de jour comme de nuit et souvent inférieure à - 20°. Institutrice: Mlle. MAGARD, saison 1956/1957. ( Après Mr. LAURENT, avant Mr. CONSTANT ).
1957 Première télévision chez Mr. BONTEMPS
Premiers tracteurs agricoles chez RICHARD M. ; DOYEN M. ; ROUYER M.
Le courrier est assuré par une P.A.C (Poste Automobile Rurale), il reste un correspondant postal chargé de la distribution et de la cabine téléphonique.
1959 15 mars 1959 : René SIROT, maire Conseillers : RICHARD René(1897), PERIGNON Gabriel(1901), adjoint, CHABOT Narcisse(1901), LAMOUREUX Juliette(1889), SIROT André(1916), BELLOTTE Paul(1900), BONTEMPS Emile(1900), LELORRAIN Gabriel(1912), DOYEN Maurice(1930), RICHARD Pierre(1922).
1960 18 juillet 1960 : Le Conseil alloue ½ litre de vin aux personnes de + de 14 ans,100 F de friandises aux - de 14 ans ;offre un vin d’honneur aux sapeurs pompiers, employés communaux et conseillers municipaux.
Adduction d’eau dans la commune. Travaux exécutés par l’entreprise Castello pour les réservoirs et les canalisations, Hautecoeur pour le captage.
1962 156 habitants
Remembrement du territoire par Mr. Mattey, géomètre
Paroisse de Lissey rattachée à Bréhéville
1963 Apparition des premières presses ramasseuses. Les travaux de fenaison deviennent moins pénibles et plus rapides. C’est aussi , vers cette époque, que l’on voit les premières moissonneuses-batteuses. Remembrement
1965 20 mars 1965 : René SIROT, maire Conseillers : PERIGNON Gabriel(1901), adjoint, COLLET Jean-Marie(1930), RICHARD Pierre(1922), DUPUY Pol(1903),général, AGOYER Robert(1925), ouvrier, LELORRAIN Gabriel(1912), SIROT André(1916), RICHARD René(1897), DOYEN Maurice(1930), FONTENELLE André(1940), ouvrier.
1968 140 habitants 18 juin 1968 : Eglise : Arrêté de classement au titre des Monuments Historiques : Décoration du chœur comprenant : autel et retable avec baldaquin, pierre et marbre ; le baptême de Clovis par saint Rémy, toile ; Vierge à l’enfant, statue, pierre polychromée ; arc triomphal, fer, XVIIIe S.
1970 30 juin 1970: suppression du quart en réserve de la forêt communale
1971 26 mars 1971 : René SIROT, maire Conseillers : RICHARD Maurice(1931), CHABOT Claude(1940), DOYEN Maurice(1930), COLLET Jean-Marie(1930), ROUYER Maurice(1923), SIROT André(1916), PERIGNON Gabriel(1901), adjoint, LOUIS André(1945), ajusteur, RICHARD René(1897), RICHARD Marc(1928).
1973 8 avril 1973 :Décès du général DUPUY. (Ce fils d’artisans s’est engagé à dix neuf ans, à Metz dans les chasseurs à pied. Pendant la dernière guerre il entre dans la résistance ,deux fois interné, il réussi chaque fois à s’évader. Affecté à Paris pendant quelques années, il part bientôt pour l’Indochine, puis pour l’Algérie. De retour, Commandant d’Armes à Verdun, il est appelé à l’Elysée par le Général de Gaulle comme chef de sa Maison Militaire. En 1964, il se retire dans sa famille à Lissey, son pays natal).
1975 126 habitants
Electrification des cloches de l’église. Une souscription ouverte parmi la population, permis de financer une partie des travaux effectués par l’entreprise Bodet.
21 novembre 1975 : Robert REGNIER, maire Conseillers : RICHARD Maurice(1931), CHABOT Claude(1940), DOYEN Maurice(1930), ROUYER Maurice(1923), SIROT André(1916), PERIGNON Gabriel(1901), RICHARD René(1897), RICHARD Marc(1928), adjoint, DIDOT Claude(1951), électricien, ROUYER Michel(1948), dessinateur.
1976 Année de grande sécheresse ; manque de fourrage pour les animaux. Elaboration d’un plan cantonal de transport de paille à partir de la Meuse.
1977 24 mars 1977 : Robert REGNIER, maire Conseillers : RICHARD Maurice(1931), AGOYER Robert(1925), ouvrier, DIDOT Claude(1951), électricien, SIROT André(1916), ROUYER Maurice(1923), adjoint, CHABOT Claude(1940), DOYEN Maurice(1930), ROUYER Michel(1948), dessinateur, RICHARD Rémy(1931), CURE Lucienne(1913).
1979 20 octobre 1979 : Le Conseil Municipal décide de baptiser la rue principale du nom du général DUPUY (1903-1972) .
1980 18 mars 1980 : Avis favorable du C.M. pour le regroupement scolaire :REVILLE-ECUREY-LISSEY 21 octobre 1980 : Avis favorable du C.M. pour l’installation d’une cabine téléphonique publique, par les P.T.T. Le Conseil décide de faire poser les plaques " Rue du Général DUPUY" sur les maisons de Messieurs HEMART Guy et ROUYER Gabriel, ces derniers ayant donné leur accord.
1982 123 habitants
1983 20 mars1983 : Georges AUBRY, maire Conseillers : DOYEN Maurice(1930), agriculteur, CURE Lucienne(1913), retraitée, CAVALLONE François(1956), ouvrier, RICHARD Rémy(1931), agriculteur, DIDOT Claude(1951), électricien, ROUYER Maurice(1923),1er adjoint, agriculteur, SIROT Raymonde(1925), retraitée, PIERON Joël(1955), ouvrier, MOTA José(1958), ouvrier, WOLFF Francis(1957), ouvrier.
1984 Travaux importants de réparation de l’église : toiture et une partie du clocher. Montant des travaux : 380.943 F. TTC, subventionnés à 70%.Entreprise Lebras de Villers-sur-Meuse.
1986 Rénovation de l’intérieur de l’église par un groupe de Hollandais de Eindhoven Secrétaire de mairie: Mme BABIN Marie-Thérèse, en remplacement de Mme HOAREAU Annick.
1987 Restauration de la Croix Verte par Maurice AUBRY, ébéniste à Ecurey (remplacement des bras). Construction, sur cette croix, d’un auvent de protection, par l'entreprise JANIK de Doulcon.
1988 31 mai 1988 à 13 h 02, le pont de l’ancienne voie stratégique SAULMORY-BARONCOURT s’effondre sous les charges explosives posées par le 3ème Régiment du Génie de Charleville. Profitant de cette occasion, le terrain de sport fut agrandi avec les déblais de l’une des rampes d’accès.
1989 24 mars 1989 : Georges AUBRY, maire. Conseillers : FLICK Rose-Marie, BRIDET Guy-Noël, PHILIPPART Joël, JEANDEL Gilles, CAVALLONE François, RICHARD Rémy, PIERON Joël, MOTA José, ROUYER Maurice, (1er adjoint), DOYEN Maurice. 11 novembre 1989 : Plantation d’un arbre de la liberté sur le terrain de sport ( tilleul ) pour le 200ème anniversaire de la Révolution.
1990 133 habitants
Inauguration de la place principale du village, prenant le nom de Jean ROUYER, chanoine historien, enfant du pays -(1913-1989)-, en présence du sénateur HERMENT.
1992 Cessation définitive du ramassage des ouvriers sidérurgistes. 22 juin 1992 : Décret concernant la zone délimitée, approximativement, par les parcelles forestières : n° 20, 21, 22, 23 et 24, qui est considérée comme une zone à très hauts risques archéologiques. Ceci implique que le Conservateur Régional de l'Archéologie sera obligatoirement consulté pour tous les documents d'urbanisme relatifs à cette zone: permis de construire, de démolir, autorisation de lotir, etc...Sur tout le reste du territoire de la commune, il sera également consulté pour les lotissements de plus de 5 lots et les projets dépassant 1 000 m2 au sol.
20 novembre 1992 : Arrêté préfectoral d'inscription sur l'Inventaire Supplémentaire : Eglise Saint-Rémi : Dalle funéraire de Nicolas Hippolite et de Nicolas de Jarny, curés de Lissey, inscription en français, pierre calcaire noire gravée, vers 1774.
1995 18 juin 1995 : Georges AUBRY ( 1940 ), maire. Conseillers : COLLET Dominique(1969), CAVALLONE François ( 1956 ), Ier adjoint à compter du 16/10/1999 ( après le décès de Maurice ROUYER ), FLICK Rose-Marie ( 1947 ), 2ème adjoint, RICHARD Rémy ( 1931 ), ROUYER Maurice(1923), 1er adjoint, PERIGNON André, DOYEN Eric, PHILIPPART Joël, JEANDEL Gilles ( 1961 ), MOTA Philippe.
1999 135 habitants 11 août 1999: Eclipse totale de soleil 26 décembre 1999 : Tempête avec d'énormes dégâts dans les forêts 29 décembre 1999 : Nouvelle tempête, nouveaux dégâts dans les forêts : 800 m3 à Lissey, + de 2500 m3 à Ecurey, etc...
2000 : Rénovation de la mairie-lavoir. Entreprise Hory-Chauvelain de Verdun. Subventionnée à 80% . Doit faire partie d’un « circuit des lavoirs ».
Novembre : Réparation du mur , face à l’église. Entreprise Colle ( E.L.T.P).
2001 24 mars 2001 : Georges AUBRY ( 1940 ), maire Conseillers : BARTHE Thierry, ( 1967 ) responsable logistique, CAVALLONE François, ( 1956 ) ajusteur, Ier adjoint, COLLET Dominique, ( 1969 ) agriculteur, DOYEN Eric,( 1960) agriculteur, FLICK Rose – Marie, ( 1947 ) sans profession, 2ème adjoint, FONTENELLE André, ( 1940 ) retraité, JEANDEL Gilles, ( 1961 ) chauffeur, LOUIS Louisette, ( 1951 ) caissière, RICHARD Marc, ( 1928 ) retraité, RICHARD Rémy, ( 1931 ) retraité. 25 mai 2001 : Découverte d’une pierre, comportant des inscriptions, au Châtelet. Pour dégager quelques grumes, provenant d’arbres abattus par les tempêtes de 1999, l’entreprise chargée de ces travaux, a raboté une partie de la levée de terre ou rempart, côté Bréhéville, et mis à jour une pierre comportant des inscriptions ainsi qu’une pierre plate d’une largeur d’environ 0.90 mètre et d’une longueur non déterminée (car non dégagée). Cette pierre a été récupérée par Madame JACQUEMOT du Service d’Archéologie de Metz et déposée au musée de Verdun.
10 septembre 2001 : La commune acquiert, des Domaines, la maison de madame COLLIN Yvonne née PETITDEMANGE, sise au 6, rue du général Dupuy, ( cadastrée C 900 Le village, superficie 2 a 59 ca ) pour la somme de 5200 F. plus frais. Institutrice: REINBOLT Fabienne 2002 11 février 2002 : Réception de la route forestière créée dans le Bois-bas. Montant des travaux : 339195.17 F. + couche de fermeture : 4779.07 € et frais ONF : 24489.89 F. Subventions: 59 540 F du FEOGA et 59 540 F de l'Etat, au total 40 %. 18 mai 2002: Vente, aux enchères, du mobilier de la maison Collin. Montant de la vente: 5206.32 €
2003 Août: Année de grande sécheresse et de canicule
2004 Remplacement des fenêtres, en bois, du bâtiment communal et de la mairie par du double vitrage en PVC. (Ent. GOUJON de Dombras) Les WC de la cour de l'école sont abattus, la clôture refaite ( Entr. BATIBO de Brandeville) et la cour macadamisée. ( Entr. MONTI de Dombras) Eclairage extérieur de l'église. ( Entr. DIDOT de Lissey). 1er avril 04: Départ en retraite de la secrétaire de mairie, Mme Babin Marie-Thérèse, remplacée par Mme Thomas Claudine.
2005 11 février 05 : Vente de la maison COLLIN (6, rue du général DUPUY), 22500 €, à un couple de Hollandais Prolongation de la route forestière du Bois-Bas. Adjudication remportée par Entr. MONTI. (35947 € HT + 3600 € HT, frais de l'ONF, subventionnée à 80 %).
2006 4 avril 2005: Passage d'un groupe de jeunes Belges se rendant à Vézelay en bicyclette. Ils passèrent la nuit dans la salle des fêtes.
2007 juillet 2007: Réparation de la pointe du clocher. Entreprise Art et Couverture de Montmédy
Gare de Lissey vers 1925
source : Wikipedia

Sites sur Lissey

  • Lissey - Wikipédia
    55150: Maire Mandat en cours: Georges Aubry 2008 - 2014: Intercommunalité: Communauté de communes ... Le général Pol Dupuy né à Lissey le 22 octobre 1903 où il décède le 8 avril 1973.
  • Meuse (55) : Revivez l'Histoire des Communes de la Meuse sur ...
    BRANDEVILLE (55150) > Voir les résultats
  • Prévisions terrestres : Pagny-la-Blanche-Cote
    Prévisions météo Pagny-la-Blanche-Cote ... Le temps deviendra plus incertain en cours de journée. Fiabilité 90 % Les éclaircies pourraient tarder à s'imposer.
  • Weather forecasts Vigneulles-les-Hattonchatel
    Unstable weather will become more erratic in the latter half of the day. Reliability 90 % The atmosphere might be less unstable and showers rarer than forecast.
  • (55) Meuse : Cassini Liste des villes de la Meuse avec NotreFamille ...
    LISSEY (55150) > Voir la carte de cassini
  • Archives du Conseil Général des Pyrénées-Orientales
    55150: Lissey: FR: MEUSE: 55000: Loisey culey: FR: MEUSE: 55230: Loison: FR: MEUSE: 55260: Longchamps sur aire: FR: MEUSE: 55500: Longeaux: FR: MEUSE: 55000: Longeville en barrois: FR: MEUSE
  • Notaires MEUSE 55
    NOTAIRES MEUSE >> Rechercher un notaire : MEUSE (55) - Pour trouver un notaire ... Notaire à Lissey (55150) Notaire à Loisey Culey (55000) Notaire à Loison (55230)
  • Mairies facilement. Communes du département 55 (Meuse)
    lissey: 55150 mangiennes: 55150 merles sur loison: 55150 moirey flabas crepion: 55150 ornes: 55150 peuvillers: 55150 reville aux bois: 55150
  • MEUSE & MERVEILLES
    55150 Lissey ... Philippe Mota développe depuis plusieurs années une activité de cutting sur sa ...
  • Communauté de Communes de la Région de Damvillers
    École primaire à Lissey (CP, CE1, CE2,) Institutrice : Fabienne REINBOLT , Tél. 03.29 ... 4 avenue de Verdun - 55150 DAMVILLERS Tél. 03 29 85 60 54 - Fax 03 29 85 53 71
  • Carte de Lissey

     
     
     
     
     
     
      Communes françaises
     
     
      Autres communes du canton
     
     
      Communes proches
     
     
      Départements français
    01.Ain.  02.Aisne.  03.Allier.  04.Alpes-de-Haute-Provence.  05.Hautes-Alpes.  06.Alpes-Maritimes.  07.Ardèche.  08.Ardennes.  09.Ariège.  10.Aube.  11.Aude.  12.Aveyron.  13.Bouches-du-Rhône.  14.Calvados.  15.Cantal.  16.Charente.  17.Charente-Maritime.  18.Cher.  19.Corrèze.  21.Côte-d'Or.  22.Côtes-d'Armor.  23.Creuse.  24.Dordogne.  25.Doubs.  26.Drôme.  27.Eure.  28.Eure-et-Loir.  29.Finistère.  2a.Corse du Sud.  2b.Haute-Corse.  30.Gard.  31.Haute-Garonne.  32.Gers.  33.Gironde.  34.Hérault.  35.Ille-et-Vilaine.  36.Indre.  37.Indre-et-Loire.  38.Isère.  39.Jura.  40.Landes.  41.Loir-et-Cher.  42.Loire.  43.Haute-Loire.  44.Loire-Atlantique.  45.Loiret.  46.Lot.  47.Lot-et-Garonne.  48.Lozère.  49.Maine-et-Loire.  50.Manche.  51.Marne.  52.Haute-Marne.  53.Mayenne.  54.Meurthe-et-Moselle.  55.Meuse.  56.Morbihan.  57.Moselle.  58.Nièvre.  59.Nord.  60.Oise.  61.Orne.  62.Pas-de-Calais.  63.Puy-de-Dôme.  64.Pyrénées-Atlantiques.  65.Hautes-Pyrénées.  66.Pyrénées-Orientales.  67.Bas-Rhin.  68.Haut-Rhin.  69.Rhône.  70.Haute-Saône.  71.Saône-et-Loire.  72.Sarthe.  73.Savoie.  74.Haute-Savoie.  75.Seine.  76.Seine-Maritime.  77.Seine-et-Marne.  78.Yvelines.  79.Deux-Sèvres.  80.Somme.  81.Tarn.  82.Tarn-et-Garonne.  83.Var.  84.Vaucluse.  85.Vendée.  86.Vienne.  87.Haute-Vienne.  88.Vosges.  89.Yonne.  90.Territoire de Belfort.  91.Essone.  92.Hauts-de-Seine.  93.Seine-Saint-Denis.  94.Val-de-Marne.  95.Val-d'Oise.