Saint-Yrieix-la-Perche, 87500
Bienvenue à Saint-Yrieix-la-Perche, commune française de 7787 habitants située dans le département Haute-Vienne et la région Limousin.Vous trouverez ici quelques infos sur la commune et notre sélection de sites sur Saint-Yrieix-la-Perche.
     
 
 

Saint-Yrieix-la-Perche en bref

Département : Haute-Vienne
Code postal : 87500
Population : 7787 habitants
Région : Limousin
Arrondissement : Limoges
Canton : Saint-Yrieix-la-Perche

Histoire de Saint-Yrieix-la-Perche

Arédius naquit entre 510 et 516, à Limoges ; il est le fils de Jocundus, riche noble gallo-romain. Le jeune garçon fut envoyé au monastère de Vigeois où il étudia. À l’âge de 14 ans, il fut envoyé, à Metz, auprès du roi Théodebert Ier dont il fut le chancelier. Arédius quitta la cour, où la vie était dissolue, pour rejoindre Nizier, évêque de Trèves. Il se convertit à la religion chrétienne ; lorsqu’il chantait les psaumes, une colombe descendit du ciel et voltigea autour de lui, Arédius tenta de la chasser, mais celle-ci se plaça au-dessus de sa tête. La colombe resta auprès d’Arédius pendant trente jours. À la mort de son père, il rejoignit sa mère Pélagie, dans une villa au-lieu Attane. Arédius se retira en ermite près de la villa familiale, mais sa mère le rappela et il fonda un monastère. Il fit, au cours de sa vie, de nombreux pèlerinages et fonda sur sa route des monastères et des prieurés. Arédius avait d’étroites relations avec les rois mérovingiens et il en usa pour améliorer les conditions de vie des Limousins. En 573, sainte Pélagie mourut et fut inhumée dans le monastère que son fils avait fondé. En 591, après un dernier pèlerinage à Tours, Arédius trépassa et fut enseveli au pied du chœur de l’église de son monastère. Dans son testament, il donne ses biens aux monastères de Vigeois, de Saint-Martial de Limoges, de Saint-Martin de Tours et celui d’Attane.
La renommée d’Arédius attira de nombreux pèlerins à Attane, autour du monastère une ville se développa. Vers l’an 900, le monastère se transforma en collège de chanoines. Au cours du XIIe siècle, la ville s’agrandit et déborda des remparts qui entouraient l’abbaye. Des artisanats se créèrent, des moulins et des tanneries se développèrent. À la mort de l’abbé Bernard de Comborn, en 1183, le château de Saint-Yrieix (la Tour du Plô) passe aux mains du vicomte de Limoges, ainsi dans la cité, il y eut deux « seigneurs », le chapitre et le vicomte. Dans les faubourgs, des foires se tiennent deux fois par an : le jour de la Pentecôte et à la date anniversaire de la mort de saint Yrieix, le 24 août. En août 1307, le chapitre et le Philippe IV le Bel établissent un contrat de « pariage » qui confie les fonctions de justice à des officiers royaux choisis par le roi et le chapitre. Le blason de la ville témoigne de ce contrat : des fleurs de lys à gauche et une crosse à droite. En 1565, le roi Charles IX accorde aux bourgeois de la ville de créer un échevinage ou municipalité. Ainsi cinq échevins étaient élus tous les ans, cependant les viguiers du roi gardaient leurs prérogatives de justice. Quatre ans plus tard, Henri IV séjourne près de la collégiale avant de partir pour la bataille de La Roche-l'Abeille. Au cours du XVIIe siècle, deux couvents s’installèrent extra-muros : les récollets et les clarisses ; des Pénitents Bleus s’établirent eux aussi à Saint-Yrieix. En 1750, un édit du roi ordonne l’installation d’une sénéchaussée à Saint-Yrieix, mais le tribunal de commun pariage est du même coup supprimé. La justice de Saint-Yrieix s'étendait alors jusqu'à Payzac.
En 1793, les chanoines refusent de prêter serment à la constitution civile du clergé, ils sont alors arrêtés et emprisonnés à Limoges, un d’entre eux meurt à la prison. Les chanoines seront emmenés aux Pontons de Rochefort où huit d’entre eux mourront.
Entre temps, un chirurgien de la ville nommé Darnet signale à un apothicaire l’existence de terre utilisée par sa femme pour faire sa lessive. L’analyse révèle la pureté du kaolin ; en 1771, Darnet est chargé, au nom du roi, d’en diriger l’extraction. Depuis 1774, une fabrique de porcelaine est installée à la Seynie près de la ville. C’est aussi à Saint-Yrieix, que fut exploitée la dernière mine d’or de la Communauté européenne. La mine du Bourneix employait 85 personnes et produisait plus de 2 tonnes par an. Elle ferma ses portes en 2001, après 100 ans d’activité et des millénaires d’activités aurifères dans le Limousin.
source : Wikipedia

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Carte de Saint-Yrieix-la-Perche

 
 
 
 
 
 
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