Guérande, 44350
Bienvenue à Guérande, commune française de 13595 habitants située dans le département Loire-Atlantique et la région Pays de la Loire.Vous trouverez ici quelques infos sur la commune et notre sélection de sites sur Guérande.
     
 
 

Guérande en bref

Département : Loire-Atlantique
Code postal : 44350
Population : 13595 habitants
Région : Pays de la Loire
Arrondissement : Saint-Nazaire
Canton : Guérande

Histoire de Guérande

Histoire ancienne, archéologie
Menhir de Bissin
Préhistoire
La région guérandaise, et sa Presqu'ile, est occupée depuis la Préhistoire, notamment au Néolithique moyen (Chasséen).
Plusieurs mégalithes témoignent encore de cette occupation. Parmis ceux-ci, notons le menhir de Bissin (haut de 3,5 m), la pierre de Congor (ou de Saillé) (dans le "Clos de la Pierre", encore planté de vignes au début du siècle), l'habitat préhistorique sur un éperon barré (de type oppidum) et l'allée couverte ruinée, sur la butte de Sandun, sité occupé du Chasséen ancien à l'âge du Bronze, le très grand enclos mégalithique de Brétineau (ou Tertre de Boga) : quadrilatère de menhirs alignés justaposés, certains haut de 2 mètres, aux dimensions impressionnantes = 78m par 12m, en faisant une des enceintes mégalithiques la plus grande d'Europe, situé près de Sandun (ne se visite pas, propriété privée), le dolmen ruiné de Brandu avec un pétroglyphe gravé, Le menhir de Kerhué (ou de Quéniquen), et en limite de commune sur Saint-Lyphard, les dolmens de Kerbourg et le menhir de la Pierre Blanche, etc, ...
(cette liste se limite aux mégalithes signalés sur les cartes ou dont la préservation ne fait pas problème ...)
La presqu'ile guérandaise contient à elle seule, plus de 50 % des monuments mégalithiques subsistants du département de Loire-Atlantique.
Voir aussi : Liste des sites mégalithiques de Loire-Atlantique, Dolmens de Kerbourg, Tumulus de Dissignac
De rares témoignages d'occupations plus anciennes ont été découverts, plusieurs sites archéologiques ont montré des occupations remontant à l'épipaléolithique et au Mésolithique (des industries microlithiques type Tardenoisien, avec ou sans "pointe du Chatelet" ont été trouvées en plusieurs points de la commune). Des éléments isolés, laissent penser à une occupation encore plus ancienne, (Moustérien, vers - 85 000 ans) mais les sols granitiques et l'urbanisation n'ont laissés que peu d'éléments.
Protohistoire
Âge du Bronze :
Des découvertes éparses mais assez abondantes (haches à talons en bronze notamment) indiquent une continuité du peuplement après la fin du Néolithique (Campaniforme)
Âge du Fer : Tène et Hallstatt
Lors de la construction de la ZAC de Beaulieu, et de ZI de Villejames, des habitations, des enclos, et un "temple" (site reconstruit à l'époque romaine et transformé en fanum ) ont été mis à jour[3]. Des fermes ont été mise en évidence sur l'ensemble du territoire de la commune, ainsi que des ensembles de sépultures (malheureusement, fouillés au XIXe siècle ...).
Des fours à sel, (type four à augets) ont été découverts en plusieurs points de la région. Ils montrent une première exploitation salicole en Presqu'ile guérandaise. De l'eau salée et des saumures sont évaporés dans des augets, pour produire des pains de sel qui seront ensuite exportés sur de grandes distance.
Stèle basse de La Madeleine / Kerbourg - Période de La Tène
Plusieurs gisements d'étain sont aussi exploités pour la fabrication du bronze et des ports d'exportation de ce métal sont signalés par les auteurs antiques = Corbilo et Brivates Portus, leurs positions actuelles sont pures conjectures ... Donges (?) Saint-Nazaire, Penhoët (?), Clis(?) ...
À l'Âge du Fer terminal (La Tène) la presqu'ile guérandaise est à la frontière entre les Vénètes et les Namnètes. Elle est probablement dans la sphère d'influence Vénète, au moins pour sa partie Ouest, (où deux stèles basses ont été découvertes, à Clis et à La Madeleine), mais elle est mentionnée par les auteurs antiques comme territoire Namnètes ...
Antiquité, du Ier siècle au Ve siècle
Le site d'implantation de la cité midiévale n'a pas montré de traces d'ensembles monumentaux, même si des vestiges nombreux attestent d'une occupation à cette époque, dès le Ie siècle d'après quelques monnaies[4] et des céramiques trouvées lors de travaux récents[5]. Mais les recherches archéologiques ont été très ponctuelles, et essentiellement sur la périphérie de l'agglomération moderne (aux lieux-dits : Bois Rochefort, Pradonnais, Moulin de Beaulieu, etc).
Une voie carossable relie cette agglomération à Nantes (Namnetes Portus ou encore Portus Namnetum appelée antérieurement Condivicnos) par les rives de La Loire, et une autre (appelée le Pavé de Beaulieu) à Vannes (Darioritum), en traversant la Vilaine par un pont à Rieux (Duretie) ou en bateau à La Roche-Bernard. Le site d'implantation de la cité est donc à l'intersection de deux voies carrossables.
Le coteau de Guérande et l'arrière pays est densément occupé aux IIe siècle-IIIe siècle par de grandes exploitations agricoles (villae). Une forte densité de constructions a notamment été découverte à Clis au XIXe siècle. Un mur en Opus regulatum haut d'un mètre, et long d'une dixaine, est encore visible aujourd'hui entre Clis et Maisons brulées, au Réquer, à mi pente sur le coteau (lieu dit : Château Grannon).
Au IVe siècle, Guérande fait partie de la province romaine "Lugdunensis Tertia" et de l'Archevêché de Tours, et une garnison y est stationnée. La région est évangélisée sous la conduite de Saint-Germain l'Auxerrois entre 420 et 448. Les Armoricains, en 448, chassent les Romains temporairement de la région. De retour, la garnison romaine s'implante à Grannona (qu'une hypothèse assimile à Château Grannon près de Clis, voir paragraphe précédent).
À la chute de l'Empire Romain, au Ve siècle, la Presqu'ile guérandaise, est intégrée au dernier et bref royaume de Syagrius. Une hypothèse assimile une des résidences (Villae) de ce dernier "Roi", appelée Clivus (ou Clivius), au village de Clis.
du Haut Moyen-âge à la Révolution française
Guérande à l'époque féodale : du VIe siècle à 1341
Voir aussi : Émigration bretonne en Armorique ; Armorique au Haut Moyen Âge ; Annales de Saint-Bertin pour la période antérieure au Xe siècle.
En 560, une bataille oppose Clotaire, futur Roi des Francs et Canao Ier, Roi breton, probablement en Presqu'ile de Guérande[6]. Avec l'occupation, à la même période, de Nantes par Lambert II, la presqu'île de Guérande, jusqu'alors incluse dans les Marches de Bretagne et tenues par les Francs, bascule à partir de cette période en territoire breton.
Fondation de la cité au Haut moyen âge [7]: Selon les sources médiévales postérieures[8], on attribue la fondation du Plou Wen-rann ou Bro Wenrann (pays blanc/sacré, voir plus bas : origine du nom de Guérande), et celle du site du premier noyau urbain occupé de façon continu jusqu’à aujourd'hui, au roi breton du pays de Vannes (ou Vénétie ou Broërec) Waroch II, vers 580, autour d'une première église, probablement après l'entrevue dans sa résidence de Aula Quiriaca[9] avec Saint Félix, évêque de Nantes et le lettré et futur évêque de Poitiers Saint Fortunat que ce dernier rapporte dans ses Epistola[10]. Le « Bro Wenrann » a une étendu beaucoup plus vaste que la Presqu'île de Guérande, il déborde largement vers l'Est, incluant du Sud : Donges, au Nord : Pontchâteau et La Roche Bernard.
Une population de colons bretons venant de Bretagne insulaire (des Cornouailles) s'implante durablement dans la région au VIe siècle. Elle sera renforcée par une seconde vague d'immigrants au cours du siècle suivant. Le Pays guérandais constitue l'avancée la plus au Sud de la langue Bretonne (limite sud des noms de lieu en Ker-).
Translation des reliques de Saint Aubin[11] au plus tard[12] durant le VIIe siècle, qu'une tradition tenace fait enfant du pays. Aubin d'Angers a été moine puis abbé au monastère de Tincillac[13] en pays de Guérande[14], qu'il quitte pour devenir évêque d'Angers de 529 à 550.
Une seconde église est construite au VIIIe siècle, dont on a retrouvé des éléments remaniés sous l'actuelle Collégiale[15]. Nominoë, Roi et unificateur de la Bretagne, instaure un évéché (très temporaire) à Guérande, et sépare ainsi la région guérandaise de l'évêché de Nantes, sous influence Franque, pour la rattacher à l'influence bretonne, et à l'archévéché de Dol. En 851, suite à la Bataille du Grand-Fougeray, Charles le Chauve, Co-Empereur et Roi des Francs, et Erispoë, Roi héréditaire de la Bretagne, se rencontrent à Angers pour signer le traité d'Angers qui donne à la Bretagne les pays rennais, nantais et de Retz, fixant ainsi les limites frontalières de la Bretagne historique. Faisant suite à ce traité, dans un soucis d'appaisement des relations avec l'archevéché de Tours et l'évéché de Nantes, l'évéché de Guérande est supprimé, et le Pays de Guérande est définitivement rattachée à l'évéché de Nantes en 857.
854 : Première mention écrite explicite de la ville de Guérande[16].
854-855 : premières mentions écrites[17] de salines dans les alentours de Guérande : à Clis et à Saillé. Si la récolte du sel est une pratique très ancienne, ce document montre que la construction des salines, selon la conception actuelle des marais salants de Guérande, se fait bien avant le IXe siècle. (Héritage gallo-romain probablement.)
Vers 870, le Roi Salomon de Bretagne, installe à la tête de la paroisse de Guérande et des églises et chapelles qui y sont rattachées, un chapitre de quatorze chanoines. Le chapitre de Guérande est donc un des plus anciens de France.
La milice de Guérande face aux Normands en 919 - in : « Vie de Saint Aubin », manuscript du XIe siècle , BNF
Le Miracle de Saint-Aubin : La région est affectée par plusieurs incursions des Normands de 843 à 1013 (voir Histoire de Nantes)[18]. En 919, Saint Aubin aurait fait une apparition miraculeuse, chevalier armé blanc (dans certaines versions sur un cheval blanc), (alba = blanc en latin, d'où l'association étymologique probable avec Albin, Aubin) chassant des Normands qui assiègeaient la ville[19].
XIe siècle : L'ancien Plou Wen-rann est divisé en trois seigneureries : la Châtellenie de "Guerrande", de langue bretonne, la châtellenie du Pont (Pontchâteau), et la Vicomté de Donges, ces deux dernières majoritairement de langue gallèse.
XIIe siècle- début XIIIe siècle  : Une extension de la nef, ou plus probablement une nouvelle collégiale est construite en style roman (chapiteaux historiés dans la nef) sur les fondations plus anciennes. La ville prend son extension actuelle à cette époque, et des fortifications sont construites. La ville de Guérande se dote alors d'une flotte de navires rouliers qui vont exporter le sel et le vin sur les cotes françaises et vers les pays d'Europe du Nord, particulièrement l'Angleterre. La Loire et la Vilaine sont alors aussi des axes commerciaux importants. La grève du Traict, dans les marais salants, est utilisé comme port (secteur du hameau de Congor).
En 1206, Philippe Auguste destitue les Viguiers (Vicarius), au profit de Sénéchaux. Guérande est alors partie intégrante de la Sénéchaussée de Nantes, dont les limites s'assimilent à celle de l'évéché et du comté.
Le 13 juillet 1312, Une bulle du pape Clément V institue un Prévôt avec mître et crosse à la tête du chapitre de la Collègiale. La nomination du Prévôt sera ensuite systématiquement ratifiée par le Pape et le Duc de Bretagne, puis le Roi de France. Le sacré collège sera dissout à la Révolution. (Voir le tableau de Jacob Catrou dans la Collègiale, peint en 1642, classé MH). Au Chapitre est adjoint, un théologal (faisant office de Curée de la Paroisse) et une fabrique qui gère les biens de la Paroisse. En autre le Collège a la gestion d'une Psalette (chanteurs), d'une Serpenterie (musiciens) et d'une Régence (école ouverte aux psalteurs et aux enfants des paroissiens qui y font leurs « humanités »).
1341 : institution de la Gabelle, impôt sur le commerce du sel. Guérande, ville produisant du sel, en est exemptée. Le commerce du sel vers la Bretagne et le nord de la France (pour la salaison du poisson, notamment vers Boulogne-sur-Mer en Picardie), ainsi que l'Europe du Nord[20], permet l'essor économique de la région guérandaise. L'ensablement inexorable du Traict déplacera les activités portuaires vers Le Croisic et l'anse du Pouliguen à partir du XVe siècle.
Maison du Potier, XVIe - XVIIe, Place du Pilori
Guérande durant la Guerre de Succession de Bretagne (1341-1364)
La Guerre de succession de Bretagne se place dans le contexte plus général de la Guerre de cent ans. Cette guerre de succession aura pour conséquence, malgré la destruction de la ville de Guérande, de redonner un souffle à la Région.
Un acte daté du 26 décembre 1332 indique que Guerrande, Baas et Saillé appartiennent à Jean de Bretagne, Comte de Monfort. (En 1214, un acte signale que Guérande est à la disposition de Pierre Mauclerc). La Ville prend le parti de Jean de Monfort, comme une vingtaine d'autres places fortes bretonnes. Cette fidélité sera à l'origine de l'attachement particulier que montreront les Ducs de Bretagnes après le conflict, à la région guérandaise.
1342 : sac de Guérande[21], par les troupes espagnoles et gènoises sous le commandement de Louis d'Espagne, du Parti de Charles de Blois. Après un bref siège, la ville et les églises sont pillées et la proie des flammes[22]. La population est passée au fil de l'épée (8000 morts selon des sources d'époques proches de Louis d'Espagne, mais probablement très exagérées, ou alors ce décompte ajoute aux civils et les troupes stationnées dans la ville ... car il n'y avait que 4000 à 5000 habitants dans la cité et les faubourgs). Les troupes franco-espagnoles démentellent les fortifications.
Le 12 avril 1365, le premier traité de Guérande est signé dans la Collégiale Saint-Aubin en cours de reconstruction, il met fin à la guerre de Succession de Bretagne et voit Jeanne de Penthièvre renoncer au duché en faveur du fils de Jean de Montfort, Jean IV.
Voir aussi : Premier Traité de Guérande (1365)
1365 : Guérande, ville ducale, devient le siège d'une Sénéchaussée royale, qui s'étend sur toute la Presqu'ile : de Herbignac, Saint-Molf au Nord, jusqu’à Saint-Nazaire et Montoir-de-Bretagne au Sud. Le Croisic et Batz-sur-Mer y sont intègrées.
1371 : Guérande est assiégée et prise par Bertrand du Guesclin
- Olivier III, seigneur de Clisson tente de reprendre la ville en 1379.
- Un second traité y est signé le 4 avril 1381 entre le duc Jean IV et Charles VI dans la chapelle de Notre-Dame la Blanche (intramuros) nouvellement reconstruite.
Voir aussi : Second Traité de Guérande (1381)
1386 : Mariage de Jean IV, Duc de bretagne, avec Jeanne de Navarre, à Saillé (Commune de Guérande)
De la fin de l'indépendance à la Révolution
Les remparts actuels sont contruits sur les ruines des fortifications antérieures sous le règne de François II, duc de Bretagne. (Des éléments du premier rempart sont visibles entre la Tour Sainte-Anne et la porte Vannetaise).
Blason du Monastère Saint-Yves, XVIIIe
1404 à 1409 : Création d'un couvent dominicain Saint-Yves situé dans le faubourg Bizienne, par le Duc de Bretagne Jean V, et confirmé par le Pape Benoit XIII.
1405 : instauration au profit de ce monastère de la foire annuelle des 20 et 21 mai.
1489 : Lettre du 9 avril de Anne de Bretagne, duchesse de Bretagne, qui "annoblit les Marais salants, les dispensant d'impots ..."
Anne de Bretagne en mémoire de ses nombreux séjours dans sa ville ducale, et de la fidélité de la ville à la Maison de Montfort, donna une couronne d'or à Guérande, disparue, une d'argent à Saillé (commune de Guérande), disparue, et une de cuivre doré à Trescalan (aujourd'hui dans la commune de La Turballe), existant encore, et toujours portées par les mariés lors de leurs noces.
1532 : édit d'union perpetuel du Duché de Bretagne à la couronne de France.
1614 : démolition du "Château" à la requête des États de Bretagne. Ce "Logis" fortifié était localisé près de la Porte Vannetaise. Il avait servi de Maison Seigneuriale aux Ducs de Bretagne pour leurs séjours à Guérande et d'atelier monétaire pour Jean de Montfort durant la Guerre de Succession de Bretagne, entre 1341 et 1364. La "Rue du Château Gaillard" commémore son existence, mais sa localisation précise demeure incertaine faute de recherches archéologiques et de textes historiques précis[23]. La Porte Saint-Michel servait de logis au Lieutenant de Police et au Lieutenant Militaire de la Place de Guérande, représentant le Duc de Bretagne, ce n'était donc pas la résidence seigneuriale.
Les États de Bretagne s'y réunissent plusieurs fois, (en 1625 entre autre) probablement dans le bâtiment servant de Cohue et de Tribunal qui était localisé à l'emplacement des halles actuelles. Le Chapitre et la Ville de Guérande députait chacun aux États et au Parlement de Bretagne.
Au XVIIe siècle et XVIIIe siècle la ville se transforme, des demeures bourgeoises en granite remplaçent les maisons du XVe siècle et XVIe siècle. Ces hotels particuliers et ces maisons représentent près de 50% du batis visible aujourd'hui dans le secteur intra muros.
En 1789, le dernier Lieutenant militaire était le lieutenant de sa Majesté de Monti, dont un des descendants sera Maire.
Époque moderne et contemporaine
1790 - 1794 : Morcellement de la Sénéchaussée de Guérande (ou de Campsillon), les paroisses qui y étaitent rattachées deviennent autant de communes. La territoire communal ne comprend plus que 4 paroisses = Guérande, Saillé, Trescalan et La Madeleine. La Pays de Guérande perd alors son ancienne organisation administrative. À la création des départements, Guérande devient un Chef-Lieu de Canton, (de l'arrondissement de Savenay, puis ensuite de Saint-Nazaire), la limite tracée entre le Morbihan et la Loire-Inférieure ampute à nouveau le Pays Guérandais de trois communes au Nord de la Presqu'ile : Pénestin ancienne trève de la Paroisse d'Assérac, Camoël et Férel anciennes trèves de la Paroisse d'Herbignac. En perdant son role de centre religieux et administratif, la ville perd sa bourgeoisie et ses commerces.
1865 : morcellement de la commune de Guérande : séparation de la paroisse de Trescalan, qui devriendra par la suite la commune de La Turballe, ce qui provoque des élections municipales anticipées.
Du XIXe et XXe siècles : l'industrialisation de la production du sel dans les salins du Midi et de l'Est, provoque la chute des cours du sel et l'effondrement du commerce du sel des salines de la cote atlantique. Le développement économique et industriel de Saint-Nazaire, isole le Pays Guérandais, qui se tourne vers ses ressources agricoles (élevage et Maraichés). La ville vie au rythme des Foires aux Bestiaux mensuelles.
Gare de Guérande, vers 1902
L'émergence des stations balnéaires (La Baule) et du tourisme, puis la construction de la voie ferrée[24] La Baule - Guérande, embranchement de la ligne Saint-Nazaire - Le Croisic, entre 1872 et 1879, lui redonne un nouveau souffle économique, et permet le développement du commerce des bovins vers Nantes. Le Projet initial prévoyait la prolongation jusqu’à La Roche-Bernard. Le 11 mai 1879, inauguration de la Gare et de la voie reliant La Baule à Guérande. Dans un premier temps, trois trains de voyageurs desservent Guérande chaque jour, puis six par jour.
À l'emplacement de la caserne des pompiers et de la gendarmerie se trouvait la gare de la Ligne Guérande, La Turballe, Herbignac, de la compagnie du Morbihan. Cette ligne a fonctionnée jusque dans les années 1930.
1940 : sur la ligne Guérande à La Baule, vers Nantes et Paris, le trafic voyageur cesse, seuls des trains ouvriers vers Saint Nazaire sont maintenus.
1955 : le trafic voyageur sur la ligne Guérande - La Baule cesse définitivement, mais le trafic marchandises se poursuit jusqu'en juillet 1971.
1970 - 1971 : Création du Parc naturel régional de Brière, le flanc Nord du coteau de Guérande, vers les marais de Grande Brière, est dans son périmètre. La limite du Parc Naturel correspond au tracé d'une future route express "La route bleue" qui doit relier Saint-Nazaire à Vannes, par le barrage d'Arzal sur la Vilaine. Seul le tronçon Saint Nazaire à Guérande est réalisé aujourd'hui.
1981 : la portion de voies ferrées entre la gare de Guérande et la Zone industrielle de Villejames est déclassée, ainsi que la gare. le reste de la voie jusqu’à la Baule sera déclassé en 1990. La Gare est détruite pour créer une zone commerciale ephémère. Ce secteur de la ville est en cours de transformation, après la création d'une zone paysagère (la coulée verte, vers le Bois Rochefort) avec la construction d'un cinéma multiplexe (6 salles).
source : Wikipedia

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