Saint-Sébastien-sur-Loire en bref

Histoire de Saint-Sébastien-sur-Loire

Les premiers occupants de la commune, s'installent le long de la Loire entre 3.000 et 2.200 ans avant Jésus-Christ.
Dans l'Antiquité, le territoire est peuplé par le peuple gaulois des Ambilâtres, tribu gauloise vivant sur la rive sud de la Loire, notamment dans la cité voisine de Razatum (Rezé) et faisait partie de la fédération des peuples pictons.
Face aux attaques et razzias vikings, le territoire situé sur la rive sud de la Loire, participe à la défense du Bas-Poitou en organisant une défense collective sous l'autorité du Comté d'Herbauges.
Vers le milieu du IXe, après plusieurs victoires des troupes bretonnes, commandées par Nominoé, sur les Francs, une partie du pays d'Herbauges est rattaché à la Bretagne et constitue une Marche au Sud de Nantes étroitement liée aux Marches communes Bretagne-Poitou.
Ce n'est qu'au Moyen-Âge, que l'on trouve l'appellation Agniona, Engniana, Angnia ou Engnia…Qui va évoluer en Aignes. La toponymie pourrait venir du latin "aqua" (eau), donnant la forme commune "Aix" et "Aigues", puis "Aigne".
Vers la fin du XIIe et le début du XIIIe siècle, est fondé, par les moines de l'Abbaye Saint-Jouin de Marnes située près de Thouars dans le Poitou, l'église d'Aigne sur les fondations d'une précédente église près du hameau du "Boys-Poictou" ("Bois-Poitou" ou "Bas-Poitou" qui a donné son nom actuel à un lieu-dit et à une rue).
Au XVesiècle, le hameau prend ensuite le nom de Saint-Sébastien d'Aigne en devenant un haut lieu de pèlerinage français. En 1500, la peste ravagea Nantes. La peur de la peste faisait venir de nombreux pélerins qui imploraient la protection de Saint Sébastien, célèbre, selon la légende, d'avoir sauvé Rome de la peste.
Jusqu'au Concordat de 1801, la paroisse de Saint Sébastien d'Aigne s'étend jusqu'à la rive de la Sèvre nantaise à l'Ouest et englobe le faubourg de Saint-Jacques et son prieuré ainsi que les îles sur la Loire qui formeront, au XXesiècle, l'île Beaulieu.
Pendant la Révolution française, la majorité des habitants de Saint-Sébastien-d'Aigne (Saint-Sébastien-sur-Loire) manifeste des réticences vis à vis de la Révolution et rejoigne la rébellion vendéenne en 1793. Parmi eux, le général François de Lyrot.
7 juin 1944, la ville est bombardée par l'aviation alliée. Les dégats sont importants dans le centre-bourg et les victimes sont nombreuses. La ville est libérée en août 1944.
Cette ville, connue dans le passé pour ses nombreuses tenues maraîchères et conserveries, est devenue progressivement à partir des années 1970 la cité jardins. En particulier, les maraîchers sont allés s'installer plus au sud vers Saint-Philbert-de-Grand-Lieu ou plus à l'est vers Saint-Julien-de-Concelles.

Carte de Saint-Sébastien-sur-Loire