Loos-en-Gohelle, 62750
Bienvenue à Loos-en-Gohelle, commune française située dans le département Pas-de-Calais et la région Nord-Pas-de-Calais.Vous trouverez ici quelques infos sur la commune et notre sélection de sites sur Loos-en-Gohelle.
     
 
 

Loos-en-Gohelle en bref

Département : Pas-de-Calais
Code postal : 62750
Population : 0 habitants
Région : Nord-Pas-de-Calais
Arrondissement : Lens
Canton : Lens-Nord-Ouest

Histoire de Loos-en-Gohelle

Bref historique
Les plus anciens documents qui précisent l’existence de Loos datent du XIe siècle, à l’époque de la construction de l’abbaye d’Anchin. Mais la fondation de l’église, dédiée à saint Vaast, permet de penser que le village existait bien antérieurement (saint Vaast a vécu au VIe siècle).
Les Guerres
Ligne de tranchées et no-man's land, entre Loos et Hulluch, photographié d'avion à 7.15 le matin du 22 Juillet 1917. Les tranchées allemandes sont à droite et en bas de la photo. Les tranchées anglaises sont en haut à gauche. La verticale qui traverse la photo est ce qui reste d'une route
Alors que les habitants avaient déserté la commune, les soldats doivent y subir de violentes attagues, dont au gaz.
Située en Zone rouge (séquelles de guerre), la commune a subi les violents combats de la Première Guerre mondiale, dont les séquelles persistent avec la découverte périodique de munitions non explosées. Les infrastructures minières, industrielles et de transports ont été touchés deux fois, en 14-18 et en 39-45.
Le nom de la commune
Il varia beaucoup au fil des ans : Lothae, Lo, Lohes, Loes, Loez, Loos… Ce n’est qu’en 1791 que les actes publics fixent définitivement la forme de “Loos”. Selon certains, ce nom viendrait du germanique “Lôh” et du néerlandais “Loo” qui signifient “bois” ; mais on ne retrouve dans le sol aucune trace de ce qu’aurait pu être une forêt. Selon d’autres, le nom dériverait du germanique “Laupo” qui désigne les prés marécageux ; le relief de la commune, son hydrologie, sa végétation tendent à confirmer cette origine. En 1937, après de multiples confusions avec Loos-lez-Lille (aujourd’hui Loos), on adjoint au nom de la commune le nom de la région : la Gohelle, vaste région boisée recouvrant quasiment le bassin minier du Pas-de-Calais.
La légende du phénix
Une belle légende raconte qu’un oiseau appelé Phénix vit plusieurs siècles. Quand le Phénix vieillit, il se brûle et renaît de ses cendres plus beau qu’avant. Tel semble être le destin de Loos. Les siècles n’ont pas épargné la commune qui fut détruite 5 fois ! Presque une fois par siècle : en 1213, en 1303, en 1513, en 1648, en 1915. De nombreux monuments et cimetières témoignent des deux dernières destructions : bataille de Lens (Condé) se déroulant essentiellement sur Loos et la Première Guerre mondiale qui détruisit la commune à 100%. À l’issue de la guerre, il ne restait aucune construction entière et les arbres eux-mêmes n’avaient pas survécu au pilonnage des artilleries. Ces dernières années, Loos a connu un autre type de destruction : celle des cités minières (environ 1 000 logements détruits sur son territoire). Ces tragédies pouvaient effacer définitivement Loos de la carte de France. À chaque fois, les hommes en ont décidé autrement. Loos renaît 5 fois, et connaît actuellement une nouvelle transformation. Mais les Loossois sont privés par ces destructions de toute survivance du passé.
Du village agricole à la commune minière
Loos-en-Gohelle fut jusqu’à la moitié du XIXe siècle (essor charbonnier), un gros village dont les habitants vivaient essentiellement de l’agriculture : en 1569, 350 habitants ; en 1759, 600 habitants ; en 1824, 700 habitants ; en 1851, 800 habitants. Vers 1850, la commune devient prospère ; les paysans fertilisent les terres incultes, les “Rietz”, grâce aux techniques apportées par Guislain Decrombecque ; la découverte du charbon entraîne une augmentation très rapide de la population ; les cités minières sont construites autour des puits, sans aucun lien entre elles et sans liaison avec le centre dont l’appellation “village” demeure encore de nos jours : en 1880, 2 400 habitants ; en 1911, 3 860 habitants ; en 1934, 6 045 habitants ; en 1954, 7 847 habitants ; en 1962, 7 944 habitants. Mais la récession de l’activité charbonnière dans les années 60 inverse ce mouvement démographique et entraîne une inquiétante crise de l’emploi : en 1968, 7 733 habitants ; en 1975, 6 958 habitants ; en 1984, 6 702 habitants. La tendance est maintenant à la stabilisation, puisque lors du recensement de 1992, la population était estimée à 6 592 habitants, alors même que les occupants de nouveaux lotissements n’étaient pas encore installés. Elle était de 7 080 au recensement de 1999. Cette stabilité s’explique notamment par les efforts consentis en matière de construction de logements sociaux et de lotissements, pour compenser les destructions massives des “maisons des mines”. Loos-en-Gohelle est aujourd’hui une ville dont l’activité économique est à dominante tertiaire, par l’existence d’une Zone d’Activités Légères, et une centaine de commerces, artisans et professions libérales. Mais son vaste territoire lui garde une forte connotation rurale (une trentaine d’exploitants agricoles sur la commune) ; c’est d’ailleurs à Loos-en-Gohelle qu’est installé le Service Régional de Protection des Végétaux et depuis quelques années la FREDON (Fédération RÉgionale de Défense contre les Organismes Nuisibles). Enfin, son paysage reste marqué par d’énormes terrils, ceux du 11/19, visibles de la rocade, des autoroutes, du T.G.V.
Les fosses
On a découvert la présence du charbon dans le sous-sol loossois en 1855. À partir de cette date, l'activité minière a façonné le village initialement rural avec l'implantation de 6 puits de mine et 7 terrils.
La fosse 5 : Loos-en-Gohelle a été l’une des premières villes prospectées de notre région. Le 5 juillet 1850 les premiers sondages commencent au chemin des Ragonieux et, le 23 septembre, atteignent le charbon à 140 mètres. Pourtant il faudra attendre plus de vingt ans pour qu’apparaisse le premier puits. En effet, c’est le 16 avril 1873 que le puits n°5 est mis en fonçage. On y adjoindra le 5 bis en 1901. Elle appartient à la concession de Grenay, fondée en 1850 et rattache à la compagnie des mines de Béthune. Dès 1875, on arrive à en extraire 16000 tonnes de charbon gras à l’est du groupe, à la limite avec le groupe de Lens. La fosse 5 est l’une des premières à être équipée d’air comprimé et de couloirs oscillants. C’est la seule fosse du groupe à posséder un gisement en plateures. Les deux puits 5 et 5 bis assurent l’extraction. De nombreuses nouvelles machines d’abattage du charbon ou de creusement y sont mises à l’essai. La fosse obtient le prix régional de productivité le 2e semestre 1952. Entre le 15 et le 21 Août 1955, le rotor de la machine d’extraction du 5 bis (1 300 cv) est remplacé. La fosse obtient le Prix national de productivité le 1er semestre 1955. Taille Ernest, quartier Laurent : en 1963, est mis un service un rabot ancre “Westfalia” dans la taille 16-14 de la veine Caroline. Production : 850 tonnes par jour en 1967. Le chef de siège est M. Sauvage. L’accrochage est situé à - 400 jusqu’en Juillet 1967 : à partir de cette date, la mise en route de l’étage - 533 est effectuée. La production remonte par le 5 bis. La fosse est arrêtée le 10 Octobre 1968, après avoir produit 24 711 000 tonnes. C’est la plus forte extraction du groupe de Béthune. Le puits n˚5, profond de 483 m, et le 5 bis, de 735 m, sont remblayés en 1969. Enfin, le 9 octobre de la même année, le chevalement du 5 bis est détruit. Le chevalement du 5 est abattu début 1970. La vieille carcasse n’aura pu fêter son centenaire.
La fosse 11 (Saint-Pierre ou Pierre Destombes) : Après les mines de Béthune, c’est au tour de celles de Lens de venir s’installer dans notre ville. Cette société fondée le 12 février 1852 sous la présidence de Monsieur Casteleyn commence les travaux de la fosse 11 le 4 janvier 1891. Le 1er juin 1894 c’est le départ d’une activité qui ira grandissant jusqu’à notre époque. Depuis 1960, en effet, le 11 est rattaché au siège 19 avec, il est vrai, une petite capacité d’extraction : 150 tonnes de produits bruts à l’heure. La fosse P. Destombes a connu les honneurs présidentiels puisqu’en novembre 1898, Monsieur Félix Faure y descendit : avant 1914, une plaque commémorative rappelait l’événement au premier étage. À l’issue de la Grande Guerre, toutes les installations, ravagées par les Allemands, furent reconstruites. 24 sondages et plus de 40 tonnes de ciment furent utilisés pour la réparation des cuvelages.
Chiffres en 1950 :
Diamètre du puits : 4.80 m ;
1er accrochage : 189 m ;
2e accrochage : 219 m ;
3e accrochage : 299 m ;
4e accrochage : 640 m.
La fosse 12 (Saint-Edouard ou Edouard Bollaert) : Édouard Bollaert, qui a donné son nom à la fosse 12 a été le premier agent général des mines de Lens qu’il dirigea pendant 42 ans. Commencés en 1891, les travaux de construction se terminent en 1893. La fosse 12 est mise en service le 1er janvier 1894. Quatre ans plus tard, le ministre des travaux publics la visite, montrant ainsi l’importance de notre région dans l’économie nationale. Comme les autres fosses de la ville, elle connaît les malheurs de la première guerre mondiale. Chevalement détruit, puits inondé. Après sa reconstruction, elle reprendra une brillante activité pour devenir, en 1963, un siège de concentration : 1570 tonnes par jour. En 1966, elle est reliée à l’étage 475 mètres du siège 19 pour l’évacuation. Victime du progrès, elle cessera définitivement son activité en 1970.
La fosse 14 bis (Saint-Ernest ou Ernest Cuvelette) : La fosse 14 bis ou Ernest Cuvelette porte le nom du directeur général des Mines de Lens qui s’occupa de leur de leur reconstitution de 1919 à 1935. C’est en 1905 que commencent les travaux de construction sur le territoire de Loos-en-Gohelle. À peine terminé à la veille de la première guerre mondiale, ce puits d’aérage voit son chevalement détruit en 1915. À la signature de l’armistice, toutes les installations sont ananties. Dès 1920, la reconstruction du 14 bis est en cours. À cette époque, les habitants de Loos-en-Gohelle peuvent voir, route de La Bassée, le chevalement de fonçage qui répare les dégâts. D’un diamètre de 4,80 mètres, le puits descend à 218 mètres. En 1956, la fosse cesse son activité et, six années plus tard, le remblayage est terminé. Sous l’impulsion d’un industriel Loossois, Monsieur Darcq, l’ensemble reprend vie dès 1966 : le bâtiment principal devient un atelier de réparation et d’entretien pour véhicules lourds. L’ensemble des bâtiments et le chevalet amputé de son toit sont encore visibles en 1999, sauvegardés par leur propriétaire amoureux de ce site.
Les fosses 15 et 15 bis (Maurice Tilloy) : La fosse 15 porte le nom de Maurice Tilloy, industriel Lillois, qui participa activement à la recherche du charbon en compagnie de Monsieur Casteleyn. Le premier puits commence à être creusé le 27 novembre 1905 à 197 m. Le puits 15 bis, pour l’arage, a vu débuter son creusement le 27 octobre 1907, date à laquelle le siège a commencé à fonctionner. À l’époque, c’est la plus moderne de toutes celles des compagnies minières du Nord et du Pas-de-Calais. C’est un ensemble remarquable, équipé de deux chevalets jumeaux d’une hauteur de 75 m. Située à proximité de la cote 70 de Loos-en-Gohelle, la fosse subit de terribles dégâts pendant la guerre 1914-1918. Dès le 5 octobre 1914, les travaux dexploitation et d’entretien sont arrêtés. Aussitôt en place, les Allemands, commandés par Backaus qui dirigea la construction du 15 en 1905, obligent les hommes valides du village (une vingtaine) à détériorer le matériel : les câbles et les échelles sont détruits, les berlines précipitées au fond et les organes essentiels des machines emportés par les Allemands. En septembre 1915, les troupes britanniques reprennent la fosse. L’occupant s’attache alors à détruire systématiquement tous les puits de la région. Dès sa reconstruction, le 15 connaîtra une grande activité jusqu’en 1959, date de sa fermeture ; cependant, l’extraction avait cessé depuis le 1er décembre 1937 et sera rattaché au puits n°12, puis au puits n°19. Signalons que le 23 décembre 1945, un accident, dû au détachement d’un bloc de pierres de milliers de tonnes, fit 9 tués parmi les prisonniers de guerres allemands qui travaillaient au fond. À l’époque l’ingénieur était Monsieur Viseux.
La fosse 16 (Albert Motte) : Le 16 porte le nom d’A. Motte qui a été un des présidents du conseil d’administration des Mines de Lens. Les travaux de construction de la fosse, commencés en 1909, se terminent trois ans plus tard. Mis en service en octobre 1912, le puits sera aussi détruit pendant la guerre 14-18. Pourtant, dès 1922, sous l’impulsion de Monsieur Cuvelette, une installation provisoire permettait d’extraire 500 tonnes de charbon. Victime de la récession, la fosse 16 arrêtait son activité en 1958.
Le siège 19 : Il est composé de deux puits : le 19 et le 11. La fosse 11 date des années 1890. Son chevalement ancien s’oppose à la tour de béton armé du 19, haute de 66 mètres. C’est en 1955 que fut décidée sa construction sur le territoire de Loos, le siège étant mis en service en 1960. En 1968, deux étages permettaient l’extraction, l’un à 475 mètres, l’autre à 585 mètres. Actuellement, un troisième se situe à 710 mètres. Le puits, qui a un diamètre de 6,65 mètres, permet de retirer 8000 tonnes de produits bruts par jour. Le siège 19, le plus puissant du groupe Lens-Liévin grâce à son automatisation très poussée et à son lavoir moderne, a fermé ses portes en 1986.
source : Wikipedia

Carte de Loos-en-Gohelle

 
 
 
 
 
 
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