Pontoise, 95000
Bienvenue à Pontoise, commune française située dans le département Val-d'Oise et la région Ile-de-France.Vous trouverez ici quelques infos sur la commune et notre sélection de sites sur Pontoise.
     
 
 

Pontoise en bref

Département : Val-d'Oise
Code postal : 95000
Population : 0 habitants
Région : Ile-de-France
Arrondissement : Pontoise
Canton : Pontoise

Histoire de Pontoise

Pontoise fut la capitale historique du Vexin français. Ce fut jusqu'en 1970 la préfecture unique du Val-d'Oise (depuis 1964) avant d'en devenir une sous-préfecture. Elle abrite aujourd'hui la résidence du Préfet tandis que Cergy accueille la préfecture[3].
Héraldique
Origines
La fondation de Pontisara semble antérieure à l'époque romaine. Isara est la traduction latine de rivière, à l'origine des noms Oise ou Isère. Les habitants se sont d'abord concentrés au confluent de l'Oise et de la Viosne à l'endroit même où passait la Chaussée Jules César sur une zone actuellement boisée. Les invasions barbares puis la menace normande incitent les habitants à se réfugier sur le piton rocheux surplombant l'Oise plus au nord (Mont Bélien) qui favorise ainsi la défense de la ville et permet le contrôle du passage de la rivière. La première zone de peuplement est convertie en une abbaye (Saint Martin) et laissée boisée. La chaussée est abandonnée en partie.
Haut Moyen Âge
Le bourg mérovingien est situé sur le plateau de Saint-Martin, aux abords de la voie romaine qui relie Paris à Rouen. Des sarcophages de cette époque ont d'ailleurs été découverts à l'école Saint-Martin. Les archéologues ont également mis au jour les traces de structures rurales (fond de cabane, trous de poteaux et silos).
Au IXe siècle, Pontoise est un bourg commerçant. C'est le seul endroit de la région où l'on peut traverser l'Oise. En 864 Charles Le Chauve (époque carolingienne) donne à l'abbaye de Saint-Denis des droits à percevoir sur le marché hebdomadaire de Pontoise, ainsi que des droits à prélever sur le commerce du port, au bord de l'Oise [4]. Sur le Mont-Bélien est fondée une abbaye, dédiée à Notre-Dame de Lorette (Loreto en Italie). Dans cette abbaye les reliques de Saint-Mellon sont transportées depuis Rouen pour les mettre à l'abri des raids des Normands qui ravagent la France. En 885 les Normands assiègent et prennent la ville de Pontoise. En raison de la menace normande, les habitants s'installent sur le Mont Bélien, facile à défendre. Le bourg de Pontoise s'y établit de manière définitive. Un château y est construit par les comtes du Vexin. Le plateau de Saint-Martin reste cependant l'un des points de fixation de la population de Pontoise jusqu'au XIIe siècle.
En 911, au traité de Saint-Clair-sur-Epte, Charles le Simple, roi des Francs, donne à Rollon, un Normand, les terres de l'Epte à la mer. Pontoise devient rapidement ville frontière et défend les abords de Paris.
Moyen Âge
Vue aérienne de l'église Notre-Dame
Peu à peu la ville s'est agrandie, le passage de l'Oise ne se fait plus par l'ancienne voie mais par un nouveau pont construit vers 1070. Le puissant château royal, dominant la cité et l'Oise, est construit au tout début du XIIe siècle par Louis VI le Gros (1081-1137). Il devient l'un des lieux de séjour favori des Capétiens, notamment Philippe Auguste et Saint Louis. Les rois font frapper monnaie à Pontoise, qui fait partie de leur domaine.
A la fin du XIe siècle une abbaye, initialement fondée à Pontoise rue de la Coutellerie, s'implante sur le plateau Saint-Martin. Les moines y ont droit de foire, on y vend du vin produit par les vignes environnantes et du hareng. C'est l'origine de la foire actuelle de Saint Martin. Par tradition, on y boit encore aujourd'hui le vin des coteaux de la région, le « ginglet ». Dans la cité, l'artisanat du cuir et du tissu est en plein essor.
En 1188 Philippe Auguste donne à la ville une charte communale. La maintenance des remparts est à la charge des bourgeois. La charte reconnaît l'existence du maire et de ces pairs. C'est une date essentielle dans l'histoire de la cité. Pontoise est alors une importante place commerçante et artisanale, aux portes de Paris. Les productions de blé, du Vexin et de Picardie, y transitent. Au cours du XIIe siècle, le cours de la Viosne a été aménagé à des fins économiques. De nombreux moulins se sont installés, moulins à blé mais aussi moulins à tan pour le façonnage du cuir et moulins foulons pour les draps. La création du faubourg Notre-Dame, hors les murs de l'enceinte, remonte à cette époque. Des ouvriers anglais viennent y travailler le drap. La ville de Pontoise prend une forme qui perdurera jusqu'au XVIIIe siècle et qui se devine encore aujourd'hui dans l'aménagement de ses rues en les murs. On peut d'ailleurs facilement retrouver le tracé des remparts inscrit dans le parcellaire .
Cathédrale Saint-Maclou
Le XIIIe siècle est l'époque de la prospérité. La ville compte plusieurs paroisses et abbayes : Saint-Martin, Saint-Mellon, Saint-Pierre, les Cordeliers ( l'Hôtel de Ville actuel est dans les murs de cet ancien couvent), pour les établissements conventuels; Notre-Dame, Saint-Maclou, Saint-André, Saint-Mellon, Saint-Pierre, pour les églises paroissiales. Une Maison-Dieu, sorte d'hôpital médiéval, se trouve sur la place du petit Martroy. Saint Louis fait transférer celle-ci, en 1256, sur les rives de l'Oise à peu près à l'emplacement de l'ancienne piscine.
La ville prospère, un recensement de 1332 donne de 8 000 à 10 000 habitants (en 1906 la population était de 8 492 habitants). Elle abrite plusieurs marchés et foires, les corporations y sont puissantes (boulangers, bouchers). La prospérité de son commerce et de son industrie attire les bourgeois et les financiers étrangers, Juifs, Lombards, Anglais. C'est une époque de développement pour toute l'Europe.
En 1337, commence la guerre de Cent Ans (communément divisée en deux périodes, 1337 à 1380 et 1415 à 1453) qui accentue le caractère militaire du château de Pontoise. À ces troubles viennent s'ajouter plusieurs épidémies de peste qui sont responsables de la mort d'un habitant sur huit. Pontoise est relativement épargnée durant la première période de la guerre de Cent Ans. En 1368 est construit l'hôpital Saint-Jacques pour accueillir les pèlerins de Compostelle; la façade du bâtiment est encore visible de nos jours, rue du grand godet.
Le XVe siècle est l'époque du déclin. Bien que puissamment fortifiée, la ville passe à plusieurs reprises entre les mains des Anglais. Elle n'est reconquise définitivement par le roi de France qu'en 1441. Les combats et les pillages ont ruiné la ville qui n'est plus une importante place commerçante ; de nombreux bâtiments, dont l'église Notre-Dame, sont détruits.
De la Renaissance au XIXe siècle
« La ville et le chasteau de Pontoize » à la fin du XVIe siècle
Le XVIe siècle est marqué par les guerres de religions. Pontoise est à nouveau assiégée et prise, dont une fois durant la huitième guerre de religion, par les deux Henri (le roi de France Henri III et Henri de Navarre) en 1589[5]. Les sièges de 1589 et 1590 ont mis à mal les remparts qu'il faut relever. En outre, la construction d'une citadelle est entreprise rue de Gisors par Henri III. Elle ne sera jamais terminée. En effet les frontières s'éloignent et Pontoise va perdre son statut de ville frontière. La ville est très appauvrie, malgré la prospérité des terroirs environnants (fermes du Vexin).
Au XVIIe siècle, la ville voit son commerce et son artisanat poursuivre leur déclin. Les épidémies récurrentes de peste, en particulier la terrible épidémie de 1638 (1200 morts), ont accéléré la dépopulation. Nombre de maisons sont à l'abandon. Pontoise perd progressivement son caractère militaire. La municipalité qui connaît d'énormes difficultés financières doit entretenir une garnison jusqu'en 1666 et réparer les fortifications. Mais l'enceinte, en très mauvais état, finit par être abandonnée. N'étant plus une importante place commerciale et militaire, Pontoise renaît grâce la vitalité de la réforme catholique. De nombreux couvent et monastères se sont établis à Pontoise : les Carmélites en 1605 (initialement rue Marcel Rousier puis transporté rue Pierre Butin où il se trouve encore), Ursulines en 1611, Jésuites en 1604, Bénédictines anglaises en 1658. Sur le plan politique, Louis XIV doit se réfugier au château de Pontoise durant la Fronde. Il fait venir le Parlement à Pontoise en 1652.
Pontoise vers 1780
Au XVIIIe siècle, la ville connaît une relative croissance économique et démographique. D'importants travaux d'urbanisme sont réalisés. Les fortifications sont vendues et détruites tout comme l'ancien château de Pontoise par Louis XV, pour cause d'insalubrité[6]. Au cours de ce siècle, Pontoise joue un rôle politique non négligeable. En effet, le Parlement de Paris s'y établit à deux reprises, en 1720 et 1753, à titre de sanction du pouvoir royal. Par ailleurs, Pontoise est touché par les émeutes frumentaires de la « Guerre des Farines » (1775), qui éclatent en réaction à la libéralisation du commerce des grains voulue par Turgot.
A la Révolution, la sécularisation des biens du clergé porte un coup fatal à plusieurs établissements religieux. Saint-Mellon est détruite ainsi que Saint-Pierre et Saint-André. Les Ursulines et les Bénédictines anglaises disparaissent ainsi que les Jésuites et l'abbaye de Saint-Martin.
Ère industrielle
Pontoise, projet de la Rue Impériale (actuelle rue Thiers)
Au XIXe siècle, l'arrivée d'une ligne de chemin de fer (avec une gare construite en 1863) permet à Pontoise de communiquer avec Paris et la banlieue proche. Les zones industrielles et d'habitat se développent alors aux alentours grâce au train (nœud ferroviaire de Saint-Ouen-l'Aumône).
Un grand cimetière (1809), un tribunal de commerce (1886), un collège (1903), et un hôpital (1935) sont construits. Les murs d'enceinte sont abandonnés et un projet de grandes percées comme à Paris voit le jour pour relier les quatre points cardinaux à la cathédrale Saint-Maclou : seule la rue Thiers en forte pente verra le jour en 1869, à l'origine nommée rue Impériale. Quelques murs sont encore visibles aujourd'hui à certains endroits (boulevard Jean Jaurès, ancien boulevard des Fossés en particulier et remparts de Pontoise près de l'Oise).
De 1900 à nos jours
Rue Thiers à Pontoise
La ville est bombardée durant la seconde guerre mondiale : d'abord les 7 et 10 juin 1940, puis les 9 et 14 août 1944. Le quartier du pont routier est ravagé. Il sera reconstruit après guerre dans un style évoquant les bords de Loire. La population de la ville double entre 1945 et la fin du siècle avec la construction de nouveaux quartiers au nord de la ville.
En 1964 avec la création du département du Val-d'Oise, et devenu siège d'un évêché en 1966, Pontoise connaît un essor administratif et commercial remarquable et devient le centre de la ville nouvelle de Cergy-Pontoise avec Cergy. La ville continue à se développer jusque dans les années 1980 avec l'apparition de tours HLM sur le Plateau et près de sa limite avec Cergy : Marcouville, Les Louvrais, Les Larris.
L'Hermitage et le quartier Saint-Jean / La Justice, situés dans les anciens faubourgs, constituent des secteurs résidentiels très recherchés. L'Hermitage, que fréquentèrent les Impressionnistes, garde encore aujourd'hui une atmosphère de village, avec ses vastes jardins colorés entourant les maisons de maître, dans un paysage vallonné. À l'opposé, le quartier Saint-Jean / La Justice a un caractère plus urbain. On y trouve de belles maisons bourgeoises, entre cour et jardin, construites entre 1850 et 1920. Plusieurs styles sont représentés : la maison de la Belle Époque, très haute, en meulière, avec sa marquise; le pastiche du Petit Trianon; l'architecture flamande ...
Depuis peu, on assiste à la renaissance du vieux-Pontoise, qui avait connu une relative paupérisation depuis un siècle. Le centre historique, fragilisé par les risques d'éboulement dus aux souterrains et galeries situés sous la roche, fait l'objet d'une importante campagne de travaux d'aménagement et de requalification. La signature de la convention « Ville d'Art et d'Histoire » le 5 janvier 2007 s'inscrit dans cette forte dynamique de sensibilisation au patrimoine.
La croissance de la ville se poursuit vers Cergy. En effet, il est prévu de lotir les 13 hectares de la caserne Bossut, qui n'assure plus de fonction militaire. Les terrains ont été cédés à la Communauté d'agglomération.
source : Wikipedia

Carte de Pontoise

 
 
 
 
 
 
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