Maisons-Laffitte, 78600
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Maisons-Laffitte en bref

Département : Yvelines
Code postal : 78600
Population : 0 habitants
Région : Ile-de-France
Arrondissement : Saint-Germain-en-Laye
Canton : Maisons-Laffitte

Histoire de Maisons-Laffitte

D'azur aux trois roses d'argent, au chef d'or chargé de trois roses de gueules.
Les origines
"En décembre 2001, les fouilles archéologiques menées dans le quartier de l'Entrée de Maisons, à l'emplacement de la nouvelle Résidence Hôtelière, ont permis de mettre au jour des débris de poteries gallo-romaines datant des IIe et IIIe siècles : cette découverte atteste pour la première fois des origines gallo-romaines de « Mansionis »."
La première mention du village date de 820 environ, dans le polyptyque d'Irminon. Ce document, rédigé à l'instigation de l'abbé Irminon, était destiné à recenser les biens de l'abbaye parisienne de Saint-Germain-des-Prés, fondée en 543 par Childebert, fils de Clovis. Mais des incertitudes demeurent à savoir si le Mansionis Villa du polyptyque correspond bien à Maisons-Laffitte. L'inventaire mentionne des cultures céréalières et des vignes. Notons que malgré la présence du fleuve, il semble bien que le village n'ait jamais connu d'activités liées à la pêche.
L'histoire de Maisons-Laffitte se précise vers le XIe siècle. C'est à partir de cette période qu'il est possible de dresser une généalogie des seigneurs de Maisons. Le premier châtelain fut certainement Nivard de Septeuil. Son fils Geoffroy Ier accorda à l'abbaye de Saint-Wandrille le libre passage devant le port de Maisons vers 1060-1066. Il donna également vers 1087 l'église de Maisons à l'abbaye de Coulombs (proche de Nogent-le-Roi), avec des terres, des vignes, des dîmes et une part du péage.
Le village d'alors était réuni autour de l'église, à son emplacement actuel, entourée du cimetière, du presbytère, de l'ancien prieuré (où se trouve le Centre Ianchelevici) et le château situé alors vers les parterres ouest de nos jardins. De là, les maisons s'élevaient autour de la rue principale, devenue l'actuelle Rue du Mesnil.
Le fief de Maisons-Laffitte reste aux mains des descendants de Nivard de Septeuil (familles de Gaucourt puis de Poissy), jusqu'à ce qu'il tombe en quenouille, aux mains de deux nièces de Jean II de Gaucourt. La famille d'Avesne conserva ses terres, qui passèrent rapidement à la famille de Marseille. Les Fouilleuse cédèrent leur bien dès 1460 à Jean IV de Longueil, juge au Parlement de Paris. L'unité de la seigneurie sera retrouvée en 1602, lorsque Jean VIII de Longueil rachète la part des Marseille.
Les temps modernes : château, princes et village
Les Longueil
Le réunificateur de la seigneurie, Jean VIII de Longueil, meurt en 1629. Lui succède son fils René, qui sera Président au Parlement de Paris et Surintendant des Finances en 1650-1651. Le château est construit à sa demande par François Mansart, oncle de Jules Hardouin-Mansart qui bâtira Versailles quelques années plus tard... Ce nouveau bâtiment vient prendre la place des précédentes constructions édifiées par les deux lignées de seigneurs de Maisons. Le château sera grand, pour recevoir le Roi lors des chasses en forêt de Saint-Germain. C'est pour cette raison que l'entrée du monument est dos à la Seine, précédée par une large avenue venant de la forêt. La construction commence aux alentours de 1642, pour s'achever vers 1650.
L'alimentation en eau est assurée par le moulin placé sur le petit bras de Seine, dont on peut encore voir les piles à proximité du POBS. Cette machine hydraulique, pourvue de deux roues à aubes, servait pour moudre le grain et pour pomper l'eau de Seine et l'envoyer jusqu'à un réservoir situé près de l'église. Victime d'un incendie en 1859, le moulin est détruit en 1887.
Le parc du château, à la mesure de l'édifice, est clos en 1659, de par l'autorisation donnée par lettres patentes de Louis XIV au marquis de Longueil. Le marquis procéde alors à de nombreux échanges de parcelles avec les habitants de Maisons afin d'agrandir son parc et d'en faire un ensemble homogène : les avenues Longueil et de Saint-Germain par exemple sont dessinées à cette période.
Les premières allées du Parc, les avenues Albine et Eglé, sont contemporaines du château. Les autres allées seront créées au cours du XVIIIe siècle. Une carte de 1740 le montre tel que nous le connaissons. C'est également au XVIIIe siècle que les parcelles entre le château et la Seine sont aménagées : fossés comblés, plantations de rangées d'arbres...
Pour ce qui est du village, il s'organise entre l'église et la place publique dite « Le Champ », autour de laquelle s'ordonnent les bâtiments communs : pressoir, école, maison commune. Cette place porte aujourd'hui l'école primaire du Prieuré, rue du Mesnil. De nombreux noms de rues renvoient à cette période de l'histoire agricole du village : Chemin Vert, Derrière les Clos, Bois-Bonnet, Bois-Prieurs pour les lieux-dits les plus proches du centre du village. Mais nous pouvons également citer les rues du Renard, des Plantes, du Gros Murger (amoncellement de pierres retirées des champs), des Cordonnières (déformation de « cardonnières », provenant de chardon)...
Le centre du village se ramifiait autour de petites sentes tortueuses, que nous pouvons imaginer en nous promenant dans la ruelle du Château, impasse de la Huchette ou bien passage du Tripot.
Le curé Chalines entreprend en 1759 de dénombrer la population, il compte alors 822 âmes. Parmi elles, une majorité de familles vivent de la vigne, qui occupe alors 40 % des terres cultivées. Comptons aussi des artisans : bâtiment, travail du cuir, du bois, du fer ; deux pêcheurs, un boucher, un boulanger, un meunier... Sans oublier neuf servantes, le maître d'école, un « chirurgien » (médecin), un huissier, un grand valet de pied du Roi dont la famille habite Maisons, le capitaine et le concierge du château, trois gardes de la forêt, deux gardes suisses, un soldat et le bedeau de la paroisse.
Parmi les descendants de René de Longueil, citons Jean-René (1700-1731) qui reçoit savants et ecrivains au château, parmi lesquels Voltaire. Celui-ci raconte dans sa correspondance l'incendie qui endommage le bâtiment en 1724, alors qu'il le quittait après y avoir été soigné de la petite vérole. Le marquis Jean-René de Longueil s'intéresse de près aux sciences, et en plus de sa charge héréditaire du Président du Parlement, il sera également nommé Président de l'Académie des Sciences. Il meurt sans descendance.
Le domaine passe aux mains d'une cousine, la marquise de Seiglière, née de Belleforière ; puis à son petit-fils le marquis Armand de Soyécourt. À court d'argent, celui-ci cherche à vendre Maisons. En commencant par le Roi, pour plaire à Madame de Pompadour en 1747, puis à Madame du Barry en 1770. Mais Louis XV ne se laisse pas engager dans ces opérations et Soyécourt finit par vendre Maisons en 1777 au comte d'Artois, frère de Louis XVI et futur Charles X de France.
Comtes et maréchaux
Le prince confie à François-Joseph Bélanger, architecte, le soin de procéder aux améliorations, restaurations et aménagements qu'il souhaite : contruction d'une orangerie, remise en état des écuries et du moulin, restructuration des cuisines... Le comte d'Artois amène également à Maisons son « écurie anglaise », qui lui permet de développer sa passion des courses de chevaux, origine de l'implantation du sport hippique à Maisons-Laffitte.
Mais l'édifice continue de menacer ruine en plusieurs endroits, et, les caisses vides, les travaux sont arrêtés. Le dernier passage du comte d'Artois à Maisons date de 1784. Il tente même de le revendre au roi son frère, qui lui aussi doit faire face à la pénurie de liquidités dans le trésor royal. La Révolution vient finalement mettre un terme à ces tergiversations. Artois fuit en Angleterre, et le domaine est mis sous séquestre en 1792.
Mis en vente en 1797, l'ensemble est attribué à un certain Lanchère, fournisseur aux armées. Intéressé par les profits qu'il peut faire des bâtiments, Lanchère détruit certains pavillons, vend des sculptures... pour finalement revendre le tout en 1804 au Maréchal Lannes.
Peu attiré par les fastes de la cour de Napoléon Ier, le Maréchal préfère venir à Maisons entre deux campagnes militaires. Le château bénéficie alors de nouveaux travaux d'embellissement et une bergerie s'installe dans les jardins.
Après sa mort en 1809 à la bataille d'Essling, son épouse, la duchesse de Montebello, reçoit parfois l'Empereur. C'est d'ailleurs ce dernier qui ordonne en 1810 la construction du pont entre Sartrouville et Maisons. En 1813, la duchesse reçoit de même l'impératrice Marie-Louise, dont elle est dame d'honneur depuis trois ans. Cinq ans plus tard, elle se défait du domaine de Maisons pour la somme d'un million cinquante mille francs, au profit de Jacques Laffitte.
La naissance de la ville et du parc
Jacques Laffitte naît le 24 octobre 1767 à Bayonne. Fils de charpentier, il monte à Paris tenter sa chance et entre en 1788 dans le monde de la banque et y connaît une ascension rapide. Le 24 avril 1814, il devient, dans des conditions difficiles, gouverneur de la Banque de France. Pendant les Cent-Jours (1815), il avance des sommes considérables à l'État et à la Ville de Paris pour répondre aux exigences de l'occupant.
Adversaire de Charles X (l'ancien propriétaire du château, entre 1777 et 1789, alors qu'il était Comte d'Artois), Jacques Laffitte accueille à Maisons de nombreux membres de l'opposition politique. C'est donc logiquement qu'il exerce une influence décisive lors de la Révolution de 1830.
Le 3 août de la même année, la Chambre des Députés le choisit d'ailleurs comme Président. Après l'accession au trône de Louis-Philippe Ier, il est nommé Président du Conseil et Ministre des Finances du Roi. Débordé par l'agitation politique, il laisse la place le 13 mars 1831, et sort à peu près ruiné de l'aventure. À la suite de ces événements, il décide donc de morceler le domaine de Maisons pour réaliser une fructueuse opération immobilière. En 1833, les écuries et d'autres dépendances sont détruites afin de fournir des matériaux de construction pour les acheteurs des lots du Parc. Le 16 février 1834 est déposé devant notaire le Cahier des Charges de ce lotissement, dont une copie est remise à chaque acquéreur dans le Parc. L'idée de ce cahier des charges est de poser les principes de construction de cette « ville à la campagne ».
Pour assurer la desserte des propriétés, Jacques Laffitte est amené à ouvrir de nouvelles voies dans le Parc. Partant des épines dorsales déjà existantes (avenues Églé, Albine…), il trace des figures géométriques. Il dessine aussi une croix de la Légion d'Honneur autour de la Place Napoléon et du Cercle de la Gloire, d'où partent des avenues qui porteront les noms des batailles de l'Empereur.
En 1838, alors qu'une centaine de maisons sont d'ores et déjà édifiées, paraît un album de gravures « Vues pittoresques de Maisons-Laffitte », recueil quasiment publicitaire. Il montre plusieurs exemples de maisons dans le Parc. La grande majorité sont de modestes édifices correspondant à l'idéal social d'accession à la propriété pour les classes moyennes, que Laffitte et ses associés ont souhaité dans les premières années de l'opération.
Le développement de la Colonie sera bientôt favorisé par l'arrivée du chemin de fer, et le Parc devient davantage résidentiel, et se parera de maisons plus cossues.
Jacques Laffitte meurt le 26 mai 1844, emporté à Paris par une maladie pulmonaire. Le conseil municipal de Maisons-Laffitte fait célébrer un office funèbre en l'église de la ville. Le domaine passe aux mains de sa fille Albine, qui procède dès 1846 à une vente aux enchères des lots restants et qui finira par vendre le domaine en 1850, y compris les 33 hectares comprenant le château.
La famille Laffitte, après le lotissement du Parc, sera à l'origine de plusieurs autres changements. Le neveu de Jacques, Charles, est un des promoteurs de la construction du chemin de fer Paris-Rouen entre 1841 et 1843. Il participe aussi à la création du réseau d'adduction d'eau de la commune à partir de 1859. Personnalité parisienne, Charles Laffitte, grand amateur de sport hippique, est un des membres fondateurs du Jockey-Club, au sein duquel sera créée la Société d'Encouragement. Il possédait dans le Parc la propriété « Le Val-Fleuri » où se situe actuellement la Salle Malesherbes, quoique la propriété était alors beaucoup plus vaste. Il fut conseiller municipal jusqu'à sa mort en 1875.
source : Wikipedia

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