Roissy-en-France, 95700
Bienvenue à Roissy-en-France, commune française située dans le département Val-d'Oise et la région Ile-de-France.Vous trouverez ici quelques infos sur la commune et notre sélection de sites sur Roissy-en-France.
     
 
 

Roissy-en-France en bref

Département : Val-d'Oise
Code postal : 95700
Population : 0 habitants
Région : Ile-de-France
Arrondissement : Sarcelles
Canton : Gonesse

Histoire de Roissy-en-France

Héraldique
Les origines
Anciennement Ruscus puis Rusciacum et par altération Rossiacum, de Roscius nom d'origine latine ou peut-être du nom d'un arbrisseau sauvage, le myrte, et du suffixe -acum, le village se nommait Rosiaco au XIIIe siècle, puis le toponyme actuel apparaît à la fin du XIVe siècle[9]. La France figurant dans le nom de cette commune est le pays de France, région naturelle située au nord de Paris et constituant le cœur du domaine royal capétien.
Le pays de France a connu une occupation humaine dès le paléolithique inférieur, les chasseurs-cueilleurs ayant laissé quelques traces, essentiellement des bifaces et racloirs retrouvés dans les communes voisines de Gonesse ou Louvres par exemple. Les cultures néolithiques ont occupé le site comme l'attestent deux haches polies, une hache taillée ainsi que quelques perçoirs ou grattoirs retrouvés sur le territoire de la commune dans les années 1950. Des fragments de céramique gauloise datés du Ier siècle av. J.-C. au début du Ve siècle après J.-C. ont également été retrouvés attestant d'une occupation du lieu durant l'Antiquité et la probable présence d'au moins un établissement antique. Plus de vingt exploitations agricoles et trois petites agglomérations ainsi que trois places fortifiées et un cimetière antique ont été mis au jour dans le pays de France dans son ensemble[10].
Tombe de Jehan Sauvage, seigneur de Ploisy et de Roissy et de sa femme, dans l'église.
L'histoire du lieu durant les grandes invasions et les époques mérovingienne et carolingienne reste obscure, seuls quelques noms de localités voisines sont cités dans de rares écrits. Il faut attendre le XIIe siècle pour voir apparaître le réseau actuel de villages du pays de France. Le village actuel est cité pour la première fois en 1174 dans un acte relatif à une donation par Mathieu de Roissy, premier seigneur connu, à l'Abbaye de Saint-Victor de Marseille[11].
Roissy est, à partir du début du XVe siècle, la seigneurie de Jean Jouvenel des Ursins, fils de Jacques Jouvenel des Ursins, ancien prévôt des marchands de Paris, devenu archevêque de Reims en 1449. Mais il en est dépossédé par les Anglais, avant que la seigneurie ne revienne un peu plus tard à la famille, Raoul Juvenel des Ursins, chanoine de Paris, se disant en 1482 seigneur de Roissy. Ce dernier parvient à se faire concéder par le roi Louis XI le droit de haute justice, qui n'est réellement appliquée qu'en 1522 suite à de nombreuses difficultés.
Un ancien château ou manoir flanqué de tours rondes est attesté au début XVe siècle et démoli à la fin du XVIIe siècle. En 1537, le fief dit d'en haut, comprenant le château, le parc et cinq-cents arpents de terre est acheté par Jean-Jacques de Mesmes, comte d'Avaux, tandis que le fief d'en bas est lui acheté par Richard d'Elbègne, seigneur de l'Espire[12]. Jean-Jacques de Mesmes obtient en 1541 la permission du roi de construire un moulin à vent, et en 1544 le droit d'établir une foire le 3 novembre et un marché chaque mardi. La foire ne disparaît qu'au milieu du XIXe siècle[13].
Le château de Roissy au XVIIIe siècle.
Son arrière petit fils, Claude de Mesmes est le membre le plus illustre de la famille. Président à mortier du Parlement, il est l'un des négociateurs du traité de Westphalie en 1648. Celui-ci fait édifier de 1703 à 1709 à l'emplacement de l'ancien manoir un splendide château entouré de jardins attribué à l'architecte suédois Nicodème Tessin, dont le modèle serait le château de Steninge en Suède[14]. En 1715, un jardin sans eau et un grand parc sont signalés par Pigagnol de la Force[15].
Le domaine est la propriété en 1719 du financier John Law, puis en 1725 d'Antoine Portail, premier président de la Cour du Parlement, dont la fille épouse François Riquet de Caraman qui devient ainsi seigneur de Roissy en 1730. La famille Riquet de Caraman conservae la seigneurie jusqu'à la Révolution, époque à laquelle le domaine est vendu comme bien national. Lors du dénombrement de l'élection de Paris en 1709, on compte cent soixante-sept feux, au milieu du XVIIIe siècle, le dictionnaire universel de la France (paru en 1726) évalue le nombre d'habitants à six-cents-soixante-quinze[16].
La Révolution et l'Empire
Roissy sur la carte de Cassini, vers 1780.
Le blason des seigneurs de Roissy a été adopté par la nouvelle municipalité comme armes de la commune. Celle-ci fut érigée en commune indépendante en 1790. Le 31 janvier 1790, le premier maire du village est élu à l'école du village ; celui-ci n'est autre que le vicomte de Caraman. Cependant, il ne conserve pas longtemps son mandat, démissionnaire, il est remplacé par le cultivateur Pierre Ducrocq dès le 20 juin suivant[17].
En 1792, le vicomte de Caraman émigre ; en septembre, le château est mis sous séquestre et subit plusieurs vols et actes de vandalisme. L'hiver 1792-1793 est particulièrement rude : la municipalité décide de faire abattre une partie des arbres du village pour le chauffage des plus nécessiteux. Dans chaque commune, la Convention décide de créer un comité de surveillance afin de signaler les suspects et les désarmer : dans le village, treize personnes sont déclarées suspectes. Le 1er octobre 1793, la municipalité ordonne de faire descendre les trois cloches de la tour de l'église. Le 20 octobre, c'est au tour de l'argenterie, du fer et du cuivre d'être réquisitionnés, « pour ensuite les porter à la Convention sur l'autel de la Patrie ». Sous la Terreur, le village connaît une des époques les plus troubles de son histoire : réquisitions, vols dans les fermes, taxation, etc. Le 12 octobre 1793, la commune reçoit l'ordre de préparer le château à accueillir un bataillon de volontaires. Le 27 nivôse an II (janvier 1794), un incendie accidentel se déclare : il détruit le corps central de l'édifice[18].
En 1814, la déroute des armées impériales provoque la peur dans le village : on évoque l'arrivée imminente des Prussiens et des Cosaques. Le 23 mars, les armées Russes et Prussiennes arrivent et saccagent toute la région ; les pillages sont nombreux ainsi que les mauvais traitements envers les habitants[19].
De la Restauration au XXe siècle
En 1817, les cultivateurs du village se cotisent afin d'acheter une pompe à incendie et un local dédié, première marque de l'existence d'un corps de sapeur-pompiers à Roissy[20]. Le nouveau maire élu en 1819, Poiret, gendre du maire précédent Ducrocq, fait restituer à la commune par un long rapport une section du cadastre de soixante-six hectares dénommée « Canton retranché », injustement attribuée à la commune voisine de Tremblay. Cette restitution est prononcée par l'ordonnance royale du 13 mars 1822. En 1822, la municipalité fait replanter 310 ormes pour remplacer les bois abattus durant le rigoureux hiver 1794[21].
La Mairie vers 1900.
En 1820, une sucrerie est installée dans l'aile droite subsistante du château, qui est finalement détruite en 1835 (l'aile gauche quant à elle, ancienne orangerie, est transformée en logement et sert d'habitation jusqu'en 1930)[22].
En 1832, l'épidémie de choléra qui touche Paris s'étend rapidement et atteint Roissy : entre le 21 juillet et le 12 septembre, cinquante-deux personnes du village en périssent[23].
Une nouvelle mairie est édifiée en 1836, comprenant les écoles et les logements des instituteurs. En 1852, les enfants du village sont inscrits pour recevoir l'éducation primaire gratuite : quatre-vingt-un garçons en bénéficient contre seulement douze filles. La même année, l'ancien cimetière paroissial entourant l'église est désaffecté et remplacé par l'actuel cimetière[24].
De 1870 à 1914
Roissy sur la carte d'État-Major, vers 1870.
La guerre de 1870 marque profondément la commune. Le 8 septembre, les soldats français battant en retraite incendient au passage sur ordre du gouverneur de Paris les fermes afin que les récoltes ne tombent pas aux mains des Prussiens. Les fermes Boisseau et Tetard sont partiellement incendiées mais la population évite la propagation des incendies malgré les interdictions des militaires. À l'approche des troupes ennemies, la plupart des Roisséens fuient le village emportant tout ce qui était possible sur des charrettes. Le 18 septembre, dix-mille soldats Prussiens accompagnés de mille chevaux campent dans le village et ses alentours. La moitié des troupes repart dès le lendemain, mais l'autre moitié y reste jusqu'au 3 mars 1871. Durant l'occupation, le village est mis à sac par les cavaliers Prussiens ; afin de se chauffer durant l'hiver rigoureux de 1870-1871, ils arrachent les portes des maisons et brûlent le mobilier, la mairie est également incendiée et les archives détruites. D'après un rapport du maire, monsieur Cabuzet, les dommages se montent à 1 793 421 francs. En 1890, la municipalité rachète le presbytère et y installe la pompe à incendie[25].
L'agriculture à la fin du XIXe siècle : un char à bœufs de retour des champs devant le château-d'eau vers 1900.
À la fin du XIXe siècle, la population reste très majoritairement agricole, seuls quelques dizaines d'habitants travaillent dans le commerce. En 1896, la surface agricole de la commune se répartit comme suit : 810 hectares de cultures alimentaires, 275 hectares de prairies artificielles, 210 hectares de cultures industrielles, 33 hectares de jachère, 22 hectares de jardins, 5 hectares de bois, 1 hectare de prairies naturelles et de pâturages et 1 hectare de landes. 52 hectares de la surface communale est occupée par les routes, chemins et constructions. Quarante-cinq exploitants agricoles se répartissent très inégalement ces terres, vingt-deux exploitants cultivant moins d'un hectare, neuf de un à cinq hectares et quatorze de cinq à trois-cents hectares. Le froment occupe 450 hectares suivi par l'avoine sur 290 hectares puis de la betterave à sucre sur 170 hectares et de la luzerne sur 126 hectares, le reste se répartissant entre trèfle, pomme de terre, seigle et sainfoin[26]. Les animaux de ferme sont nombreux : on dénombre pas moins de 180 chevaux, 120 bœufs, et 1 200 moutons, valeur qui double durant l'été. Dans les basse-cours, on compte pas moins de 3 000 lapins, 1 800 pigeons, 2 000 poules, 275 canards et 50 oies[27].
Les conditions de travail dans les fermes sont très dures, les journées durent souvent douze heures et seul le dimanche est chômé. Il n'est pas rare de croiser des enfants au travail dans les champs.
La Poste vers 1900.
En 1902, les habitants du village adressent une pétition à la Compagnie des chemins de fer du Nord, à propos du projet de ligne d'Aulnay à Verberie et Rivecourt (Oise) : la ligne telle qu'elle est tracée n'est d'aucune utilité pour le village, passant aux confins des territoires de Roissy et Tremblay. La pétition n'est d'aucun effet et les travaux commencent en 1912, mais la Première Guerre mondiale les interrompt et ils ne seront pas repris[28]. La commune est raccordée au gaz de ville en 1910, ce qui permet l'éclairage au gaz des rues. En 1911, la municipalité doit affronter la grève des ouvriers agricoles : elle fait appel à la gendarmerie. En 1910 et 1911, la distillerie de monsieur Carbonnaux est édifiée : la main-d'œuvre exclusivement belge transforme les betteraves sucrières en alcool à plus de 90°. À partir de 1914, la production alimente la poudrerie nationale de Sevran-Livry[29].
La Première Guerre mondiale
La rue de Paris durant la guerre 1914-1918.
Dès août 1914, des observatoires sont créés, et un poste de défense anti-aérienne est installé sur la route de Louvres. En septembre, les Uhlans sont signalés à Senlis ce qui provoque la panique, et le maire reçoit l'ordre d'évacuer la population ; un convoi de cent-dix personnes quitte ainsi le village le jeudi 3 septembre, laissé à neuf personnes qui choisissent de ne pas le quitter dont le curé, le père Fréauville. Les habitants qui avaient trouvé refuge à Monnerville au sud de la Seine-et-Oise reviennent peu à peu dès le 12 septembre et trouvent un spectacle de désolation : les maisons du village ont été pillées par les troupes, les environs sont saccagés, les arbres coupés, les routes jonchés de détritus. En octobre, le général Galliéni établit son poste de commandement dans la propriété de madame Gonnet. En 1915 et 1916, soixante-dix Roisséens sont mobilisés[30].
Suite à l'offensive allemande du printemps 1918, un terrain agricole au nord du village est aménagé en piste d'atterrissage provisoire afin de faire revenir d'urgence des troupes menacées d'encerclement ; il disparaît dès l'offensive franco-américaine de juillet-août 1918. Un détachement est alors abrité à proximité dans des hangars. Durant les quatre années de guerre, les troupes des 143e et 144e régiments d'infanterie sont cantonnées au 28, rue de Paris[31].
De 1918 à 1964
La Route Nationale.
Dès les années 1920, les communes voisines d'Arnouville-lès-Gonesse, Goussainville et dans une moindre mesure Louvres desservies par la ligne ferroviaire Paris-Lille connaissent une expansion démographique spectaculaire avec la création de nombreux lotissements de banlieue. Roissy demeurée à l'écart du chemin de fer et de l'industrialisation reste un village agricole et s'appauvrit progressivement. Le nombre de commerces passe de quatre-vingt-quatre en 1896 à seulement dix-huit en 1964. Le même phénomène se produit dans de nombreux autres villages du Pays de France non desservis par une voie ferrée.
Le monument aux morts est inauguré le 20 août 1920. À partir de 1935, les égoûts sont installés. En 1936, la municipalité issue du Front populaire aide les familles de grévistes, contrairement à la situation de 1911. De 1940 à 1944, Roissy vit la situation de la France occupée ; le village est libéré le mercredi 30 août 1944 par les troupes américaines[32].
L'aéroport et le bouleversement du village
À la fin des années 1950, les responsables d'Aéroports de Paris prévoyaient à juste titre une expansion considérable du trafic aérien et la rapide saturation des plate-formes du Bourget et d'Orly. Le gouvernement de l'époque voyait également l'agglomération parisienne atteindre les quinze millions d'habitants en l'an 2000 compte tenu des taux de croissance démographiques d'alors. La construction d'un nouvel aéroport s'est ainsi imposée. Cette infrastructure se devait d'être située suffisamment éloignée de Paris et des communes urbaines au vu des nuisances acoustiques apportées, surtout avec la vision des années 1960 d'un important trafic supersonique, mais en même temps rester assez accessible afin de limiter la longueur des réseaux routiers et ferroviaires de desserte. Finalement, il devait se situer dans un secteur où les coûts d'expropriation restaient compatibles avec le budget alloué.
En 1964, Roissy est un village du Pays de France de mille-trois-cents âmes dont 95% des terres sont encore agricoles. Néanmoins depuis la Seconde Guerre mondiale, le village demeure pauvre, le conseil municipal rencontre de sérieux soucis budgétaires. Cette année là par exemple, les dépenses s'élèvent à 197 974 francs mais les recettes fiscales, elles, ne se montent qu'à 95 954 francs. L'année 1964 voit également se généraliser l'éclairage public électrique suite à un contrat avec la société Philips[33].
Par arrêté du 13 janvier 1964, le gouvernement décide la construction d'un nouvel aéroport. Celui-ci sera aménagé sur les terres agricoles du Pays de France, à 25 km au nord-est de la capitale. Du 10 juillet au 10 août de la même année a lieu l'enquête d'utilité publique ; la commission d'enquête émet un avis favorable le 30 octobre. L'aéroport occupera une surface de 2 915 ha pris sur le territoire de sept communes[34].
Vue aérienne de Roissy-en-France.
La municipalité d'alors tente vainement de lutter contre la création de cet aéroport qui apportait déjà dès le début des travaux son lot de nuisances avec l'arrivée des engins de chantier et les importantes dégradations engendrées aux rues du village (camions, boue, canalisations détruites...). Les agriculteurs quant à eux protestèrent au début, mais comprenant rapidement que l'édification de l'aéroport était inéluctable, négocièrent les meilleurs dédommagements financiers possibles afin de se reconvertir sur place ou de racheter des terres agricoles ailleurs.
En parallèle, une importante polémique se développe dans le nouveau département du Val-d'Oise voyant s'affronter les « anti » et « pro-aéroport », les uns déplorant les nuisances apportées, les autres répondant développement économique et progrès. De 1969 - année des dernières expropriations - à 1972, la rumeur du projet et le flou des informations font grandir la contestation locale puis départementale. L'ampleur du phénomène conduit le gouvernement à tenter d'enrayer la polémique en arrêtant clairement en mars 1972 trois zones de nuisances : « A (cinq communes et dix-mille habitants), toute construction interdite ; B (soixante-mille habitants), construction autorisée pour les bâtiments utilitaires ; C (cent-quatre-vingt-mille habitants), extension des agglomérations limitées au maximum ».
Mais loin de calmer les esprits, la contestation grandit et devient nationale, les médias se répartissant entre « pro » et « anti », souvent en fonction de leur appartenance politique. Le plus grand reproche fait à l'État est le manque de transparence et l'absence d'information. Ainsi au début des années 1970, l'administration imposait de contraintes architecturales strictes au nom de la préservation du site et laissait se vendre des terrains à bâtir... pour refuser ensuite les permis de construire alors que la construction de l'aéroport était déjà prévue depuis une dizaine d'années[35].
Des années 1970 à aujourd'hui
L'avenue Charles-de-Gaulle, rue principale du village.
L'aéroport Charles-de-Gaulle - tel est son nom de baptême - le plus grand d'Europe en superficie, a été mis en service en 1974. Sa construction au début des années 1970 a profondément modifié l'aspect et l'économie du village dont plus de la moitié de la superficie est dorénavant occupée par ses installations. La perspective des nuisances acoustiques a provoqué un arrêt de toute construction de logements neufs ce qui a menacé l'existence même du village à moyen terme, les jeunes ménages devant quitter alors la commune pour se loger. De même, les propriétaires du village n'ont pas toujours entretenu leurs biens face à la perspective du possible anéantissement du village[36].
Ce constat pousse la nouvelle municipalité élue en 1977 à prendre plusieurs mesures afin d'enrayer cette décadence : un programme immobilier de cent logements est décidé en plein centre-ville, permettant au passage de créer une trame urbaine plus cohérente au village. L'habitat insalubre est progressivement éliminé et les personnes, souvent âgées, qui occupaient ces maisons son relogées dans de petits logements sociaux. Un foyer de personnes âgées est également créé dans le nouveau parc communal aménagé. Ces constructions imposent de revoir totalement l'alimentation en eau potable du village : un nouveau forage est alors effectué en 1978 et mis en fonctionnement l'année suivante, il rend inutile le château d'eau érigé en 1901, qui est alors démoli. L'assainissement des eaux usées pose lui-même également problème : la construction de l'aéroport et de nombreux bâtiments ne permet plus l'absorption par les terres labourées des surplus de précipitation.
En juillet 1977, un orage provoque une importante inondation d'une partie du village, qui se voit contraint de trouver rapidement des solutions : les canalisations d'écoulement sont doublées et un bassin de retenue relié au Croult est mis en chantier[37]. En 1979, le complexe sportif des Tournelles est créé, et des courts de tennis sont aménagés à proximité de la piscine. Enfin, l'équipe municipale encourage la réhabilitation du bâti ancien en prenant en charge les demandes de subventions publiques, afin d'inciter les propriétaires à rénover le village tout en conservant son caractère. Signe de renouveau du village, le premier permis de construire depuis 1964 est délivré en 1979[38]. En 1988, le village tout entier se mobilise afin de défendre son aspect de village rural contre les pressions importantes de l'immobilier. En 1995, l'annonce par le gouvernement de la construction de deux nouvelles pistes, entraîne plusieurs manifestations de la part des habitants du village et des alentours contre les nuisances sonores ; les pistes de l'aéroport sont finalement déplacées vers l'est. En octobre 1996, le centre culturel de l'Orangerie est inauguré[39].
source : Wikipedia

Sites sur Roissy-en-France

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